Dans le cadre de la 12e édition du Festival culturel européen en Algérie, la salle Ibn Zeydoun renoue avec des soirées festives et ce, depuis le coup d'envoi le 10 mai passé. Cette manifestation, qui se clôturera le 31 du mois en cours, verra défiler d'autres artistes encore de renommée mondiale. Dans le cadre de la 12e édition du Festival culturel européen en Algérie, la salle Ibn Zeydoun renoue avec des soirées festives et ce, depuis le coup d'envoi le 10 mai passé. Cette manifestation, qui se clôturera le 31 du mois en cours, verra défiler d'autres artistes encore de renommée mondiale. Ainsi, ce samedi 21 mai, les Algérois pourront apprécier la représentation du spectacle «Shéhérazade et Les mille et une nuits» de Balletto Del Sud venu d'Italie. Avec ce spectacle, les propos de Laura Baeza Ambassadeur, chef de la délégation de l'Union européenne, se confirme : «Par définition, la culture est commune à un groupe déterminé d'individus. C'est ce qui le soude et fait sa particularité. Même si elle est propre à une communauté, la culture se partage entre les peuples, elle ne peut évoluer et se développer que dans l'échange et le dialogue. Et c'est dans cet esprit de partage et de dialogue que la délégation de l'Union européenne a initié, depuis plus de dix ans, le Festival culturel européen en Algérie. Ce rendez-vous, au cours duquel la culture européenne s'invite en Algérie dans la joie, permettra à des artistes représentant les 17 Etats membres de l'Union européenne, de la partager avec le public algérien. Des troubadours au talent avéré viendront cette année encore, à l'occasion de cette 12e édition du festival, pour nous faire rêver, l'espace d'un printemps.» Durant cette soirée, c'est la Perse d'or et de magie des «Mille et une nuits» qui est évoquée à travers les scènes et les tableaux créés par M. Fredy Franzutti, l'un des chorégraphes les plus appréciés de l'actuel panorama national italien. Ici, l'exotisme est non seulement synonyme de fascination pour une idée d'ailleurs, mais surtout d'admiration pour le luxe et la luxure de l'Orient et des peuples de la mer. Ce spectacle nous permet de jouir des situations classiques de l'univers des contes qui, dans certains cas, grâce à Galland et à ses successeurs, font désormais partie du patrimoine collectif européen. Nul n'ignore le sujet de ces contes : afin de ne jamais être trompé, le Sultan tue toutes ses épouses après la première nuit de noces. Grâce à ses dons de conteuse, la belle Shéhérazade enchante le Sultan avec une série enchevêtrée de récits fantastiques et passionnants et réussit ainsi à renvoyer de jour en jour son exécution. Un leitmotiv musical illustre le récit de Shéhérazade. Nicolai Rimskij-Korsakov lui-même a fourni quelques indications quant aux contes qui l'ont inspiré. Le premier tableau évoque les voyages de Sindbad le Marin qui visita des îles fantastiques et vécut des aventures devenues célèbres également grâce à une série de films. Et comment ne pas songer à la jeunesse haut en couleurs de Nicolai Rimskij-Korsakov lui-même, ainsi décrite par le critique Mario Bortolotto: «Marin, bourlingueur, amateur de sensations, de nationalisme sonore et de tous les orientalismes...» Le deuxième tableau s'inspire des aventures du Prince Kalandar et coïncide avec l'histoire d'Aladin et de sa lanterne magique. Le tableau suivant intitulé "Le jeune Corsaire et la jeune Princesse" représente une scène d'amour. Le quatrième et dernier tableau, «Fête à Bagdad», se termine par une explosion de danses et de couleurs et avec un naufrage (sur le thème du premier tableau) : une tempête transporte le navire sur des rochers dominés par la statue dorée d'une idole. A la fin, Shéhérazade vient refermer le cycle de contes du poème, future innocente source d'une bonne quantité de kitsch oriental. Pour les passages narratifs, M. Franzutti réinvente certains contes des "Mille et une nuits" (ceux-là mêmes cités par Rimskij-Korsakov) qui sont lus par l'acteur Andrea Siriani pour introduire les quatres tableaux. L'Etoile internationale du ballet Luciana Savignano interprète le rôle de la reine Thalassa. Dès les premières représentations, le spectacle a remporté un énorme succès aussi bien auprès du public que de la critique. La première version de «Shéhérazade», produite par le Miami International Piano Festival, a débuté le 17 juillet 2003, exécutée sur scène par les pianistes Francesco Libetta et Ylia Ytin, sur une adaptation pour deux pianos de Francesco Libetta. La nouvelle version, enrichie par les scènes et les costumes, a pris son essor le 5 février 2010 dans le cadre de la saison lyrique du Théatre Politeama de Lecce, accompagnée par l'Orchestre Symphonique "Tito Schipa" dirigé par Alessandro Sangiorgi. Le 18 juillet 2010 à Lecce, M. Franzutti a présenté la dernière version de Shéhérazade, complétée par la récitation des textes. Shéhérazade et Les mille et une nuits, ballet en un acte et quatre tableaux Chorégraphie, textes, scénographie et costumes par Fredy Franzutti Musiques de Nicolai Rimskij-Korsakov Réalisation de la scénographie par Francesco Palma avec la participation de Luciana Savignano Acteur : Andrea Siriani Durée du spectacle : 1h15 Ainsi, ce samedi 21 mai, les Algérois pourront apprécier la représentation du spectacle «Shéhérazade et Les mille et une nuits» de Balletto Del Sud venu d'Italie. Avec ce spectacle, les propos de Laura Baeza Ambassadeur, chef de la délégation de l'Union européenne, se confirme : «Par définition, la culture est commune à un groupe déterminé d'individus. C'est ce qui le soude et fait sa particularité. Même si elle est propre à une communauté, la culture se partage entre les peuples, elle ne peut évoluer et se développer que dans l'échange et le dialogue. Et c'est dans cet esprit de partage et de dialogue que la délégation de l'Union européenne a initié, depuis plus de dix ans, le Festival culturel européen en Algérie. Ce rendez-vous, au cours duquel la culture européenne s'invite en Algérie dans la joie, permettra à des artistes représentant les 17 Etats membres de l'Union européenne, de la partager avec le public algérien. Des troubadours au talent avéré viendront cette année encore, à l'occasion de cette 12e édition du festival, pour nous faire rêver, l'espace d'un printemps.» Durant cette soirée, c'est la Perse d'or et de magie des «Mille et une nuits» qui est évoquée à travers les scènes et les tableaux créés par M. Fredy Franzutti, l'un des chorégraphes les plus appréciés de l'actuel panorama national italien. Ici, l'exotisme est non seulement synonyme de fascination pour une idée d'ailleurs, mais surtout d'admiration pour le luxe et la luxure de l'Orient et des peuples de la mer. Ce spectacle nous permet de jouir des situations classiques de l'univers des contes qui, dans certains cas, grâce à Galland et à ses successeurs, font désormais partie du patrimoine collectif européen. Nul n'ignore le sujet de ces contes : afin de ne jamais être trompé, le Sultan tue toutes ses épouses après la première nuit de noces. Grâce à ses dons de conteuse, la belle Shéhérazade enchante le Sultan avec une série enchevêtrée de récits fantastiques et passionnants et réussit ainsi à renvoyer de jour en jour son exécution. Un leitmotiv musical illustre le récit de Shéhérazade. Nicolai Rimskij-Korsakov lui-même a fourni quelques indications quant aux contes qui l'ont inspiré. Le premier tableau évoque les voyages de Sindbad le Marin qui visita des îles fantastiques et vécut des aventures devenues célèbres également grâce à une série de films. Et comment ne pas songer à la jeunesse haut en couleurs de Nicolai Rimskij-Korsakov lui-même, ainsi décrite par le critique Mario Bortolotto: «Marin, bourlingueur, amateur de sensations, de nationalisme sonore et de tous les orientalismes...» Le deuxième tableau s'inspire des aventures du Prince Kalandar et coïncide avec l'histoire d'Aladin et de sa lanterne magique. Le tableau suivant intitulé "Le jeune Corsaire et la jeune Princesse" représente une scène d'amour. Le quatrième et dernier tableau, «Fête à Bagdad», se termine par une explosion de danses et de couleurs et avec un naufrage (sur le thème du premier tableau) : une tempête transporte le navire sur des rochers dominés par la statue dorée d'une idole. A la fin, Shéhérazade vient refermer le cycle de contes du poème, future innocente source d'une bonne quantité de kitsch oriental. Pour les passages narratifs, M. Franzutti réinvente certains contes des "Mille et une nuits" (ceux-là mêmes cités par Rimskij-Korsakov) qui sont lus par l'acteur Andrea Siriani pour introduire les quatres tableaux. L'Etoile internationale du ballet Luciana Savignano interprète le rôle de la reine Thalassa. Dès les premières représentations, le spectacle a remporté un énorme succès aussi bien auprès du public que de la critique. La première version de «Shéhérazade», produite par le Miami International Piano Festival, a débuté le 17 juillet 2003, exécutée sur scène par les pianistes Francesco Libetta et Ylia Ytin, sur une adaptation pour deux pianos de Francesco Libetta. La nouvelle version, enrichie par les scènes et les costumes, a pris son essor le 5 février 2010 dans le cadre de la saison lyrique du Théatre Politeama de Lecce, accompagnée par l'Orchestre Symphonique "Tito Schipa" dirigé par Alessandro Sangiorgi. Le 18 juillet 2010 à Lecce, M. Franzutti a présenté la dernière version de Shéhérazade, complétée par la récitation des textes. Shéhérazade et Les mille et une nuits, ballet en un acte et quatre tableaux Chorégraphie, textes, scénographie et costumes par Fredy Franzutti Musiques de Nicolai Rimskij-Korsakov Réalisation de la scénographie par Francesco Palma avec la participation de Luciana Savignano Acteur : Andrea Siriani Durée du spectacle : 1h15