C'est l'histoire de la bouteille à demi pleine ou à demi vide. Et c'est la lecture faite par les 2.500 employés du port d'Alger, en grève illimitée depuis dimanche dernier, quant à la dernière rencontre entre leur syndicat et l'administration centrale, à savoir l'Epal. Selon ces grévistes, « la DG a promis de satisfaire la majorité des revendications avant la fin de ce mois en cours. En attendant, elle a souhaité la cessation de la grève ». Toutefois, ont-ils déclaré, « nous ne reprendrons pas nos fonctions avant que l'augmentation des salaires de base soit garantie par un engagement écrit ». De son côté, le président de l'Union locale de la wilaya d'Alger, Azeme Broume a, à l'issue de ladite réunion, estimé que « l'administration est disposée à discuter avec le syndicat. Il y même des points qui ont été satisfaits tels que la généralisation de l'attribution de la prime de travail posté, à qui de droit, la généralisation du repos compensatoire ainsi que l'accord de principe sur la régularisation de tous les journaliers, et ce, avant le 31-12-2011 ». Pour ce qui est de la revalorisation du régime indemnitaire, M. Broume a déclaré qu'« il est maintenu (…) une commission de négociation est mise en place » pour ce faire. Force est donc de constater que la question principale pour laquelle les employés du port d'Alger ont entamé leur mouvement de protestation, à savoir « l'augmentation des salaires de base », n'a pas encore été réglée. Il a, malgré ça, indiqué que « j'espère qu'ils auront suffisamment de sagesse pour reprendre le travail ». D'ailleurs, « nous ne sommes pas en train de négocier les salaires de base », a soutenu, pour sa part, le secrétaire général du syndicat des dockers, Abdelhalim Boukezouha. Notons, dans ce contexte, que les grévistes ont, au moment où nous mettons sous presse, estimé que ces décisions ne sont que des promesses sans lendemain. Pour preuve, les grévistes ont exigé un engagement écrit. Joint hier par téléphone, le délégué syndical, Mezaach Ali, a indiqué que « les deux principaux points que nous jugeons négatifs sont ceux concernant les journaliers et l'augmentation des salaires de base ». Il a, en outre, indiqué que « nous exigeons que ces promesses soient écrites ». Côté Epal, « c'est une situation déblocable et les deux côtés affichent une bonne foi», a annoncé le chargé de communication de l'Epal, Mansouri. S'agissant des augmentations de salaires des employés de la capitainerie qui, rappelons-le, a nourri ce débrayage, « c'est une instruction préconisée afin que les travailleurs concernés ne fuient pas vers la société Dubaï », a-t-il dit en substance. C'est dire que quel que soit l'argument, les grévistes, eux, n'espèrent autre chose que d'être payés comme leurs collègues. C'est l'histoire de la bouteille à demi pleine ou à demi vide. Et c'est la lecture faite par les 2.500 employés du port d'Alger, en grève illimitée depuis dimanche dernier, quant à la dernière rencontre entre leur syndicat et l'administration centrale, à savoir l'Epal. Selon ces grévistes, « la DG a promis de satisfaire la majorité des revendications avant la fin de ce mois en cours. En attendant, elle a souhaité la cessation de la grève ». Toutefois, ont-ils déclaré, « nous ne reprendrons pas nos fonctions avant que l'augmentation des salaires de base soit garantie par un engagement écrit ». De son côté, le président de l'Union locale de la wilaya d'Alger, Azeme Broume a, à l'issue de ladite réunion, estimé que « l'administration est disposée à discuter avec le syndicat. Il y même des points qui ont été satisfaits tels que la généralisation de l'attribution de la prime de travail posté, à qui de droit, la généralisation du repos compensatoire ainsi que l'accord de principe sur la régularisation de tous les journaliers, et ce, avant le 31-12-2011 ». Pour ce qui est de la revalorisation du régime indemnitaire, M. Broume a déclaré qu'« il est maintenu (…) une commission de négociation est mise en place » pour ce faire. Force est donc de constater que la question principale pour laquelle les employés du port d'Alger ont entamé leur mouvement de protestation, à savoir « l'augmentation des salaires de base », n'a pas encore été réglée. Il a, malgré ça, indiqué que « j'espère qu'ils auront suffisamment de sagesse pour reprendre le travail ». D'ailleurs, « nous ne sommes pas en train de négocier les salaires de base », a soutenu, pour sa part, le secrétaire général du syndicat des dockers, Abdelhalim Boukezouha. Notons, dans ce contexte, que les grévistes ont, au moment où nous mettons sous presse, estimé que ces décisions ne sont que des promesses sans lendemain. Pour preuve, les grévistes ont exigé un engagement écrit. Joint hier par téléphone, le délégué syndical, Mezaach Ali, a indiqué que « les deux principaux points que nous jugeons négatifs sont ceux concernant les journaliers et l'augmentation des salaires de base ». Il a, en outre, indiqué que « nous exigeons que ces promesses soient écrites ». Côté Epal, « c'est une situation déblocable et les deux côtés affichent une bonne foi», a annoncé le chargé de communication de l'Epal, Mansouri. S'agissant des augmentations de salaires des employés de la capitainerie qui, rappelons-le, a nourri ce débrayage, « c'est une instruction préconisée afin que les travailleurs concernés ne fuient pas vers la société Dubaï », a-t-il dit en substance. C'est dire que quel que soit l'argument, les grévistes, eux, n'espèrent autre chose que d'être payés comme leurs collègues.