C'est un Sid-Ahmed Ghozali visiblement en colère qui s'est présenté hier devant la presse nationale, à l'issue de son audience avec l'Instance de consultations sur les réformes politiques. C'est un Sid-Ahmed Ghozali visiblement en colère qui s'est présenté hier devant la presse nationale, à l'issue de son audience avec l'Instance de consultations sur les réformes politiques. «Je tâcherai de transmettre moi-même mes propositions au président de la République, les mêmes que celles que j'ai faites il y a 20 ans », a-t-il indiqué dans un bref point de presse, tout en précisant que sa présence à ces consultations ne sont qu'un geste de « courtoisie » de sa part. L'ex-chef de gouvernement a néanmoins manifesté sa disponibilité à « contribuer » pour la réussite des réformes politiques dans le pays, exigeant pour cela « la franchise du dialogue », car, a-t-il insisté, « il s'agit de l'avenir de tout un pays ». Il a appelé dans ce sens à prendre au plus sérieux les développements qui s'opèrent sur la scène nationale. « La solution devra s'effectuer sur la base d'une analyse objective de la situation actuelle et des défis et préoccupations du pays », a-t-il soutenu, appelant les différents tenants du pouvoir à se pencher avec le sérieux et la disponibilité qu'il faudrait pour solutionner au plus vite les différents problèmes. « J'appelle le régime en place, apparent et occulte, à aller vers le fond de la question et des défis de l'Algérie de demain, à défaut de quoi le choc qui va frapper le pays sera incommensurable si la situation actuelle venait à perdurer », a prévenu Sid-Ahmed Ghozali, dans une déclaration qui s'apparente à une mise en garde. Tout en appelant à prendre en considération les préoccupations de la rue et des citoyens, l'ex-chef de gouvernement, partant de la conviction que « la solution ne viendrait pas du changement des lois », a appelé au respect des lois en vigueur « qui n'ont pas été respectées durant la dernière décennie ». Pour le détail, l'audition de Sid-Ahmed Ghozali par l'Instance de consultations sur les réformes politiques, présidée par Abdelkader Bensalah assisté par Mohamed Touati et Mohamed Ali Boughazi, n'a pas été aussi longue que celles accordée à ses prédécesseurs, en l'occurrence le SG du Mouvement Islah, Djamel Benabdeslam et Mohamed Saïd lors de la première journée des consultations. Cela renseigne sur le désaccord de fond qui a marqué la séance entre les deux parties, davantage confirmé par les déclarations laconiques de l'ex-chef de gouvernement. Sid-Ahmed Ghozali a été accueilli en tant que personnalité politique nationale conformément aux instructions du président de la République. «Je tâcherai de transmettre moi-même mes propositions au président de la République, les mêmes que celles que j'ai faites il y a 20 ans », a-t-il indiqué dans un bref point de presse, tout en précisant que sa présence à ces consultations ne sont qu'un geste de « courtoisie » de sa part. L'ex-chef de gouvernement a néanmoins manifesté sa disponibilité à « contribuer » pour la réussite des réformes politiques dans le pays, exigeant pour cela « la franchise du dialogue », car, a-t-il insisté, « il s'agit de l'avenir de tout un pays ». Il a appelé dans ce sens à prendre au plus sérieux les développements qui s'opèrent sur la scène nationale. « La solution devra s'effectuer sur la base d'une analyse objective de la situation actuelle et des défis et préoccupations du pays », a-t-il soutenu, appelant les différents tenants du pouvoir à se pencher avec le sérieux et la disponibilité qu'il faudrait pour solutionner au plus vite les différents problèmes. « J'appelle le régime en place, apparent et occulte, à aller vers le fond de la question et des défis de l'Algérie de demain, à défaut de quoi le choc qui va frapper le pays sera incommensurable si la situation actuelle venait à perdurer », a prévenu Sid-Ahmed Ghozali, dans une déclaration qui s'apparente à une mise en garde. Tout en appelant à prendre en considération les préoccupations de la rue et des citoyens, l'ex-chef de gouvernement, partant de la conviction que « la solution ne viendrait pas du changement des lois », a appelé au respect des lois en vigueur « qui n'ont pas été respectées durant la dernière décennie ». Pour le détail, l'audition de Sid-Ahmed Ghozali par l'Instance de consultations sur les réformes politiques, présidée par Abdelkader Bensalah assisté par Mohamed Touati et Mohamed Ali Boughazi, n'a pas été aussi longue que celles accordée à ses prédécesseurs, en l'occurrence le SG du Mouvement Islah, Djamel Benabdeslam et Mohamed Saïd lors de la première journée des consultations. Cela renseigne sur le désaccord de fond qui a marqué la séance entre les deux parties, davantage confirmé par les déclarations laconiques de l'ex-chef de gouvernement. Sid-Ahmed Ghozali a été accueilli en tant que personnalité politique nationale conformément aux instructions du président de la République.