Les ministres des Affaires étrangères du Mouvement des non-alignés (MNA) ont exprimé récemment à Bali leur "profonde préoccupation" quant à la "grave" situation qui prévaut en Libye et demandé l'institution "immédiate" d'un cessez-le-feu et un arrêt complet de la violence. Les ministres des Affaires étrangères du Mouvement des non-alignés (MNA) ont exprimé récemment à Bali leur "profonde préoccupation" quant à la "grave" situation qui prévaut en Libye et demandé l'institution "immédiate" d'un cessez-le-feu et un arrêt complet de la violence. Ils ont demandé, dans une déclaration adoptée à l'issue de leur XVIe conférence, l'institution "immédiate", conformément au paragraphe 1 de la résolution 1973 du Conseil de sécurité, "d'un cessez-le-feu et un arrêt complet de la violence" en vue "d'engager une solution de paix durable à travers le dialogue et les négociations qui reflètent la volonté du peuple libyen". Cette démarche doit prendre en considération les décisions et recommandations de l'Union africaine (UA), de la Ligue des Etats arabes et de l'Organisation de la conférence islamique. Les ministres ont exprimé, dans ce cadre, "leur plein engagement pour le respect de la souveraineté, l'unité, l'indépendance et l'intégrité territoriale de la Libye". La conférence ministérielle a demandé à toutes les parties concernées de "faire preuve de plus de retenue et de respecter leurs obligations dans le cadre du droit international, du droit international humanitaire et du droit international régissant les droits de l'Homme, notamment les droits des réfugiés, des personnes déplacées et des travailleurs migrants déplacés". Sur la question du Sahara occidental, les ministres des Affaires étrangères des pays du MNA ont réaffirmé les positions antérieures du Mouvement, notamment son appui aux résolutions adoptées par l'Assemblée générale et le Conseil de sécurité de l'ONU. Ils ont réitéré, à ce sujet, "leur soutien ferme aux efforts déployés par le secrétaire général (Ban Ki-Moon) et son représentant personnel (Christopher Ross) en vue d'un règlement politique mutuellement acceptable et qui assure l'autodétermination du peuple du Sahara occidental". Les ministres ont reconnu, à cet effet, que toutes les options pour l'autodétermination "sont valables pour autant que celles-ci soient conformes aux volontés librement exprimées de la population concernée et aux principes clairement consacrées par les résolutions de l'Assemblée générale". Les ministres se sont félicités des quatre cycles de négociations entre les parties au conflit, le Maroc et le Front Polisario, et de leur "engagement à continuer à faire preuve de volonté politique et à travailler dans un climat propice au dialogue". Dans ce cadre, ils appellent les parties et les Etats de la région "à coopérer pleinement avec le secrétaire générale et son représentant personnel" et réaffirment la "responsabilité" des Nations unies à l'égard du peuple du Sahara occidental. Par ailleurs et à propos du dossier relatif au désarmement, la conférence a pris note de l'adoption, le 29 mai 2009, du programme de travail pour la session 2009 (CD/1864) qui n'avait pas été mis en pratique tout en exprimant sa gratitude aux membres et présidents de la conférence, notamment l'Algérie, pour leurs "efforts sans relâche" dans ce domaine. Les ministres des Affaires étrangères des pays du MNA ont appelé la conférence sur le désarmement à convenir, par consensus et sans retard, d'un programme de travail équilibré et global. Ils ont estimé que la création de zones exemptes d'armes nucléaires constituait "des pas positifs et des mesures importantes vers le renforcement du désarmement et de la non-prolifération nucléaire à l'échelon mondiale". Les ministres ont renouvelé, à cet égard, leur appui à la création au Moyen-Orient d'une zone exempte d'armes de destruction massive et ont réaffirmé que les pays en développement ont le droit, "inaliénable et sans discrimination", de développer des activités de recherche, de production et d'utilisation dans le domaine de l'énergie nucléaire à des fins pacifiques. En ce qui concerne le terrorisme, la conférence ministérielle des non-alignés a réitéré que le fléau du terrorisme "ne peut, ni ne doit, être associé à une religion, à une nationalité, à une civilisation ou à un groupe ethnique et ne saurait, par conséquent, être confondu avec la lutte légitime menée par des peuples". Le financement du terrorisme étant "un sujet de grave préoccupation qu'il convient de combattre avec détermination", les participants "ont condamné durement les actes criminels que sont les prises d'otages suivies de demandes, par les groupes terroristes, de rançon et/ou de concessions politiques". Dans ce sens, ils ont appelé tous les Etats à coopérer activement à l'examen de cette question, y compris ses aspects légaux. Concernant la crise financière et économique, les ministres ont exprimé leur inquiétude devant la portée et l'ampleur des retombées de cette crise sur l'Afrique et se sont félicités des déclarations d'Addis-Abeba en 2009. Ils se sont félicités également des initiatives récentes des pays africains visant l'achèvement de l'intégration totale du NEPAD dans les structures et les processus de l'UA sur la base de la conclusion des treize points du sommet de réflexion du comité des chefs d'Etat et de gouvernement pour la mise en preuve du NEPAD, à Alger en 2007, et des résultats du sommet de Dakar en 2008. Par ailleurs, une déclaration sur l'élimination totale des armes nucléaires a réitéré la préoccupation des ministres vis-à-vis de la menace permanente de la présence des armes nucléaires et appelé à la tenue d'une conférence internationale en vue d'arrêter les mesures nécessaires à un désarmement nucléaire global et à l'élimination totale des armes de destruction massive. Ils ont demandé, dans une déclaration adoptée à l'issue de leur XVIe conférence, l'institution "immédiate", conformément au paragraphe 1 de la résolution 1973 du Conseil de sécurité, "d'un cessez-le-feu et un arrêt complet de la violence" en vue "d'engager une solution de paix durable à travers le dialogue et les négociations qui reflètent la volonté du peuple libyen". Cette démarche doit prendre en considération les décisions et recommandations de l'Union africaine (UA), de la Ligue des Etats arabes et de l'Organisation de la conférence islamique. Les ministres ont exprimé, dans ce cadre, "leur plein engagement pour le respect de la souveraineté, l'unité, l'indépendance et l'intégrité territoriale de la Libye". La conférence ministérielle a demandé à toutes les parties concernées de "faire preuve de plus de retenue et de respecter leurs obligations dans le cadre du droit international, du droit international humanitaire et du droit international régissant les droits de l'Homme, notamment les droits des réfugiés, des personnes déplacées et des travailleurs migrants déplacés". Sur la question du Sahara occidental, les ministres des Affaires étrangères des pays du MNA ont réaffirmé les positions antérieures du Mouvement, notamment son appui aux résolutions adoptées par l'Assemblée générale et le Conseil de sécurité de l'ONU. Ils ont réitéré, à ce sujet, "leur soutien ferme aux efforts déployés par le secrétaire général (Ban Ki-Moon) et son représentant personnel (Christopher Ross) en vue d'un règlement politique mutuellement acceptable et qui assure l'autodétermination du peuple du Sahara occidental". Les ministres ont reconnu, à cet effet, que toutes les options pour l'autodétermination "sont valables pour autant que celles-ci soient conformes aux volontés librement exprimées de la population concernée et aux principes clairement consacrées par les résolutions de l'Assemblée générale". Les ministres se sont félicités des quatre cycles de négociations entre les parties au conflit, le Maroc et le Front Polisario, et de leur "engagement à continuer à faire preuve de volonté politique et à travailler dans un climat propice au dialogue". Dans ce cadre, ils appellent les parties et les Etats de la région "à coopérer pleinement avec le secrétaire générale et son représentant personnel" et réaffirment la "responsabilité" des Nations unies à l'égard du peuple du Sahara occidental. Par ailleurs et à propos du dossier relatif au désarmement, la conférence a pris note de l'adoption, le 29 mai 2009, du programme de travail pour la session 2009 (CD/1864) qui n'avait pas été mis en pratique tout en exprimant sa gratitude aux membres et présidents de la conférence, notamment l'Algérie, pour leurs "efforts sans relâche" dans ce domaine. Les ministres des Affaires étrangères des pays du MNA ont appelé la conférence sur le désarmement à convenir, par consensus et sans retard, d'un programme de travail équilibré et global. Ils ont estimé que la création de zones exemptes d'armes nucléaires constituait "des pas positifs et des mesures importantes vers le renforcement du désarmement et de la non-prolifération nucléaire à l'échelon mondiale". Les ministres ont renouvelé, à cet égard, leur appui à la création au Moyen-Orient d'une zone exempte d'armes de destruction massive et ont réaffirmé que les pays en développement ont le droit, "inaliénable et sans discrimination", de développer des activités de recherche, de production et d'utilisation dans le domaine de l'énergie nucléaire à des fins pacifiques. En ce qui concerne le terrorisme, la conférence ministérielle des non-alignés a réitéré que le fléau du terrorisme "ne peut, ni ne doit, être associé à une religion, à une nationalité, à une civilisation ou à un groupe ethnique et ne saurait, par conséquent, être confondu avec la lutte légitime menée par des peuples". Le financement du terrorisme étant "un sujet de grave préoccupation qu'il convient de combattre avec détermination", les participants "ont condamné durement les actes criminels que sont les prises d'otages suivies de demandes, par les groupes terroristes, de rançon et/ou de concessions politiques". Dans ce sens, ils ont appelé tous les Etats à coopérer activement à l'examen de cette question, y compris ses aspects légaux. Concernant la crise financière et économique, les ministres ont exprimé leur inquiétude devant la portée et l'ampleur des retombées de cette crise sur l'Afrique et se sont félicités des déclarations d'Addis-Abeba en 2009. Ils se sont félicités également des initiatives récentes des pays africains visant l'achèvement de l'intégration totale du NEPAD dans les structures et les processus de l'UA sur la base de la conclusion des treize points du sommet de réflexion du comité des chefs d'Etat et de gouvernement pour la mise en preuve du NEPAD, à Alger en 2007, et des résultats du sommet de Dakar en 2008. Par ailleurs, une déclaration sur l'élimination totale des armes nucléaires a réitéré la préoccupation des ministres vis-à-vis de la menace permanente de la présence des armes nucléaires et appelé à la tenue d'une conférence internationale en vue d'arrêter les mesures nécessaires à un désarmement nucléaire global et à l'élimination totale des armes de destruction massive.