Des experts participants à une table ronde, organisée hier, par le Centre de presse d'El Moudjahid à Alger ont estimé que l'Algérie n'a pas de politique économique. Venus débattre de «l'apport des acteurs économiques dans le processus de réformes», les invités d'El Moudjahid, ont pour la plupart souligné le hiatus existant entre les ressources que recèle le pays et l'état actuel de l'économie. Dans son intervention Zaïm Bensaci, président du Conseil national consultatif pour la promotion de la PME/PMI a déploré le fait que les juges donnent raison aux banques dans les litiges qui les opposent aux entreprises et d'insister sur la nécessité qu'il y aurait à faire de notre justice une «justice indépendance». Pour l'économiste Farid Aïssi qui a préféré se délester de sa casquette de détaché au ministère de la Prospective et des Statistiques, «le problème de l'économie algérienne réside dans la problématique du développement des entreprises». Selon lui, les entreprises font la croissance économique et créent de l'emploi. «Il ne faut pas faire la discrimination entre les entreprises privées et publiques ni même entre les investisseurs étrangers et nationaux» a-t-il conseillé. Les pouvoirs publics devraient plutôt asseoir un système incitatif qui encourage tel type de production et décourage tel autre, la LCF 2009, a-t-il ajouté est une mesure générale qui pénalise les investisseurs étrangers. Rachid Amiri, consultant en ingénierie, management et développement de la formation pense, quant à lui, que : «on a parlé de tout, s'agissant de l'économie algérienne des symptômes que des causes». Ne mâchant pas ses mots, cet expert estime que les indicateurs macroéconomiques sont éloquents. D'après lui, l'économie algérienne va mal. Et d'évoquer «les 450.000 ou 500.000 entreprises insuffisamment gérées». Selon lui, 1% de ressources ont donné 3% de croissance. Il estime du reste, insuffisant le nombre d'entreprises qui sont créées annuellement. A l'étranger, la moyenne par an est de 350 entreprises pour 100.000 habitants, alors que chez nous elle tourne, dira-t-il, autour d'une moyenne de 70 entreprises pour 100.000 habitants. Le Maroc dispose de 1,5 million d'entreprises a-t-il cité en exemple. Et de tirer la sonnette d'alarme «Si l'Etat arrête d'injecter les ressources, l'Algérie entrera dans la crise, c'est très grave». Il estime que notre pays «n'a pas une institutiocerveau, l'Etat a-t-il ajouté s'est doté d'une organisation éclatée, à l'image des modèles ukrainien et kazakhstanais, alors qu'il aurait dû s'inspirer de l'exemple chinois ou coréen». D'après lui, chaque ministère élabore son plan alors que souvent ils n'ont pas les compétences voulues, à la fin a-t-il expliqué, on a 20 à 25 plans impossibles à faire cohabiter. Et de déplorer «on a ainsi 30 cervelles au lieu d'un cerveau». Abordant la problématique du patronat, Rachid Amiri plaide pour une représentation unifiée de ce corps déplorant au passage les divisons qui le minent. Il a appelé, en outre, les pouvoirs publics à cesser d'accorder des traitements de faveur aux entreprises publiques défaillantes rappelant que le secteur privé, peut contribuer en améliorant la productivité à améliorer les salaires des fonctionnaires de la fonction publique. Cet expert y voit là, une absence de «politique salariale», il a rappelé aussi que l'amélioration de la productivité génère de la croissance et que ce que ramène cette croissance peut être injectée dans les salaires, les dépenses d'infrastructure et le budget de l'Etat. Des experts participants à une table ronde, organisée hier, par le Centre de presse d'El Moudjahid à Alger ont estimé que l'Algérie n'a pas de politique économique. Venus débattre de «l'apport des acteurs économiques dans le processus de réformes», les invités d'El Moudjahid, ont pour la plupart souligné le hiatus existant entre les ressources que recèle le pays et l'état actuel de l'économie. Dans son intervention Zaïm Bensaci, président du Conseil national consultatif pour la promotion de la PME/PMI a déploré le fait que les juges donnent raison aux banques dans les litiges qui les opposent aux entreprises et d'insister sur la nécessité qu'il y aurait à faire de notre justice une «justice indépendance». Pour l'économiste Farid Aïssi qui a préféré se délester de sa casquette de détaché au ministère de la Prospective et des Statistiques, «le problème de l'économie algérienne réside dans la problématique du développement des entreprises». Selon lui, les entreprises font la croissance économique et créent de l'emploi. «Il ne faut pas faire la discrimination entre les entreprises privées et publiques ni même entre les investisseurs étrangers et nationaux» a-t-il conseillé. Les pouvoirs publics devraient plutôt asseoir un système incitatif qui encourage tel type de production et décourage tel autre, la LCF 2009, a-t-il ajouté est une mesure générale qui pénalise les investisseurs étrangers. Rachid Amiri, consultant en ingénierie, management et développement de la formation pense, quant à lui, que : «on a parlé de tout, s'agissant de l'économie algérienne des symptômes que des causes». Ne mâchant pas ses mots, cet expert estime que les indicateurs macroéconomiques sont éloquents. D'après lui, l'économie algérienne va mal. Et d'évoquer «les 450.000 ou 500.000 entreprises insuffisamment gérées». Selon lui, 1% de ressources ont donné 3% de croissance. Il estime du reste, insuffisant le nombre d'entreprises qui sont créées annuellement. A l'étranger, la moyenne par an est de 350 entreprises pour 100.000 habitants, alors que chez nous elle tourne, dira-t-il, autour d'une moyenne de 70 entreprises pour 100.000 habitants. Le Maroc dispose de 1,5 million d'entreprises a-t-il cité en exemple. Et de tirer la sonnette d'alarme «Si l'Etat arrête d'injecter les ressources, l'Algérie entrera dans la crise, c'est très grave». Il estime que notre pays «n'a pas une institutiocerveau, l'Etat a-t-il ajouté s'est doté d'une organisation éclatée, à l'image des modèles ukrainien et kazakhstanais, alors qu'il aurait dû s'inspirer de l'exemple chinois ou coréen». D'après lui, chaque ministère élabore son plan alors que souvent ils n'ont pas les compétences voulues, à la fin a-t-il expliqué, on a 20 à 25 plans impossibles à faire cohabiter. Et de déplorer «on a ainsi 30 cervelles au lieu d'un cerveau». Abordant la problématique du patronat, Rachid Amiri plaide pour une représentation unifiée de ce corps déplorant au passage les divisons qui le minent. Il a appelé, en outre, les pouvoirs publics à cesser d'accorder des traitements de faveur aux entreprises publiques défaillantes rappelant que le secteur privé, peut contribuer en améliorant la productivité à améliorer les salaires des fonctionnaires de la fonction publique. Cet expert y voit là, une absence de «politique salariale», il a rappelé aussi que l'amélioration de la productivité génère de la croissance et que ce que ramène cette croissance peut être injectée dans les salaires, les dépenses d'infrastructure et le budget de l'Etat.