Dans le sillage du bras de fer qui oppose la Maison-Blanche au Congrès sur la légalité de la poursuite des opérations militaires en Libye, la présidence américaine appréhende que le Congrès décide de voter cette semaine une résolution pour couper le financement de cette guerre. Dans le sillage du bras de fer qui oppose la Maison-Blanche au Congrès sur la légalité de la poursuite des opérations militaires en Libye, la présidence américaine appréhende que le Congrès décide de voter cette semaine une résolution pour couper le financement de cette guerre. Un tel vote «enverrait un mauvais message» aux alliés de l‘OTAN et au colonel Maammar El- Gueddafi, a déclaré lundi le porte-parole de la Maison-Blanche, Jay Carney, dans son briefing quotidien. Plus de trois mois après le début des frappes en Libye, la pression augmente sur le président Barack Obama, attaqué par des parlementaires qui lui reprochent de ne pas avoir demandé au Congrès l‘autorisation de poursuivre les opérations militaires alors que le délai de 90 jours pour le retrait des troupes militaires américaines du conflit avait été atteint dimanche 19 juin. En conséquence, le président de la Chambre des représentants, sous contrôle républicain, John Boehner, a menacé de voter au cours de cette semaine une résolution qui limitera ou arrêtera carrément le financement des opérations militaires en Libye. "Je voudrais juste dire qu‘à un moment où le colonel El-Gueddafi est sous fortepression et où nos alliés portent un fardeau considérable de l‘effort, ce serait envoyer un mauvais message à la fois à El- Gueddafi et à nos amis du monde entier pour voter cette résolution relative aux financements‘‘, a déclaré le porte-parole de la présidence américaine. Pour lui, "le rôle principal de cette mission (de l‘OTAN) est de protéger les civils, une mission que le Congrès soutient. Et nous devrions continuer à fournir ce soutien", selon lui. Face à la grogne croissante des parlementaires, le gouvernement d‘Obama avait fait parvenir la semaine dernière aux élus un rapport pour démontrer que le président avait agi de plein droit, en conformité avec la Constitution et la loi. Dans son argumentaire, la présidence américaine a fait valoir que des "opérations militaires limitées" comme celles entreprises en Libye ne sont pas assimilées à des "hostilités" telles que définies par la loi de 1973, ajoutant que "les forces américaines jouent un rôle limité et de soutien dans une coalition internationale". En conséquence, a-t-elle conclu, la poursuite des opérations en Libye n‘exigeait pas le feu vert du Parlement. Le New York Times avait révélé que le président Obama avait rejeté les avis des juristes du Pentagone et du département de la Justice qui ont affirmé à la Maison Blanche que les opérations menées par l‘armée américaine dans la guerre dirigée par l‘OTAN en Libye sont assimilées à des "hostilités". Mais le chef de la Maison-Blanche s‘est finalement appuyé sur l‘analyse juridique de membres de son équipe juridique à la Maison-Blanche et au département d‘Etat, lesquels ont exclu de classer la campagne militaire en Libye dans la case des "hostilités". Le résultat, selon eux, est que le président Obama pouvait s‘affranchir de l‘autorisation du Congrès pour continuer la mission. Pour le sénateur John McCain, le républicain le plus haut placé au sein de la commission des forces armées du Sénat, "la conséquence de cet atermoiement, cette confusion et cette opacité, c‘est une révolte générale au Congrès contre la politique de l‘administration". Dans son rapport, la Maison-Blanche a indiqué que les coûts engagés par les Etats-Unis pour leurs opérations militaires et humanitaires en Libye ont atteint un montant de 715,9 millions de dollars du 19 mars au 3 juin, avant de passer à 1,1 milliard d‘ici à la fin septembre prochain. Un tel vote «enverrait un mauvais message» aux alliés de l‘OTAN et au colonel Maammar El- Gueddafi, a déclaré lundi le porte-parole de la Maison-Blanche, Jay Carney, dans son briefing quotidien. Plus de trois mois après le début des frappes en Libye, la pression augmente sur le président Barack Obama, attaqué par des parlementaires qui lui reprochent de ne pas avoir demandé au Congrès l‘autorisation de poursuivre les opérations militaires alors que le délai de 90 jours pour le retrait des troupes militaires américaines du conflit avait été atteint dimanche 19 juin. En conséquence, le président de la Chambre des représentants, sous contrôle républicain, John Boehner, a menacé de voter au cours de cette semaine une résolution qui limitera ou arrêtera carrément le financement des opérations militaires en Libye. "Je voudrais juste dire qu‘à un moment où le colonel El-Gueddafi est sous fortepression et où nos alliés portent un fardeau considérable de l‘effort, ce serait envoyer un mauvais message à la fois à El- Gueddafi et à nos amis du monde entier pour voter cette résolution relative aux financements‘‘, a déclaré le porte-parole de la présidence américaine. Pour lui, "le rôle principal de cette mission (de l‘OTAN) est de protéger les civils, une mission que le Congrès soutient. Et nous devrions continuer à fournir ce soutien", selon lui. Face à la grogne croissante des parlementaires, le gouvernement d‘Obama avait fait parvenir la semaine dernière aux élus un rapport pour démontrer que le président avait agi de plein droit, en conformité avec la Constitution et la loi. Dans son argumentaire, la présidence américaine a fait valoir que des "opérations militaires limitées" comme celles entreprises en Libye ne sont pas assimilées à des "hostilités" telles que définies par la loi de 1973, ajoutant que "les forces américaines jouent un rôle limité et de soutien dans une coalition internationale". En conséquence, a-t-elle conclu, la poursuite des opérations en Libye n‘exigeait pas le feu vert du Parlement. Le New York Times avait révélé que le président Obama avait rejeté les avis des juristes du Pentagone et du département de la Justice qui ont affirmé à la Maison Blanche que les opérations menées par l‘armée américaine dans la guerre dirigée par l‘OTAN en Libye sont assimilées à des "hostilités". Mais le chef de la Maison-Blanche s‘est finalement appuyé sur l‘analyse juridique de membres de son équipe juridique à la Maison-Blanche et au département d‘Etat, lesquels ont exclu de classer la campagne militaire en Libye dans la case des "hostilités". Le résultat, selon eux, est que le président Obama pouvait s‘affranchir de l‘autorisation du Congrès pour continuer la mission. Pour le sénateur John McCain, le républicain le plus haut placé au sein de la commission des forces armées du Sénat, "la conséquence de cet atermoiement, cette confusion et cette opacité, c‘est une révolte générale au Congrès contre la politique de l‘administration". Dans son rapport, la Maison-Blanche a indiqué que les coûts engagés par les Etats-Unis pour leurs opérations militaires et humanitaires en Libye ont atteint un montant de 715,9 millions de dollars du 19 mars au 3 juin, avant de passer à 1,1 milliard d‘ici à la fin septembre prochain.