L'Union africaine (UA) a réclamé une nouvelle fois dimanche un "cessez-le-feu immédiat" et "l'arrêt des bombardements de l'OTAN" en Libye pour permettre le lancement d'un processus de négociations auquel le colonel Maamar el Gueddafi a accepté de ne pas participer. L'Union africaine (UA) a réclamé une nouvelle fois dimanche un "cessez-le-feu immédiat" et "l'arrêt des bombardements de l'OTAN" en Libye pour permettre le lancement d'un processus de négociations auquel le colonel Maamar el Gueddafi a accepté de ne pas participer. Dans un communiqué rendu public à l'issue d'une réunion à Pretoria (Afrique du Sud) du comité de médiation de l'UA, composé de cinq chefs d'Etat, le panel africain a salué la décision du colonel el-Gueddafi "de ne pas faire partie du processus de négociations". Lu par le commissaire de l'UA pour la paix et la sécurité, Ramtane Lamamra, le texte a également réitéré l'appel de l'organisation panafricaine à "un cessez-le-feu immédiat" pour permettre ces négociations. Les médiateurs africains ont également insisté sur l'ouverture d'un "dialogue national en vue d'un cessez-le-feu global, d'une réconciliation nationale et des dispositions pour la transition ainsi que d'un calendrier pour l'évolution vers la démocratie". Dirigé par le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, le comité des médiateurs, qui compte également les présidents Jacob Zuma (Afrique du Sud), Denis Sassou Nguesso (Congo), Amadou Toumani Touré (Mali) et Yoweri Museveni (Ouganda), a, en outre, réitéré l'appel lancé au sommet extraordinaire de l'UA, le 25 mai dernier, pour l'"arrêt des bombardements de l'Otan et l'observation d'une pause humanitaire", selon le document. L'UA avait proposé, lors de son dernier sommet, une "feuille de route" pour mettre fin au conflit, acceptée par le colonel el-Gueddafi mais rejetée par les rebelles. Ce plan prévoi, notamment, un cessez-le-feu et l'instauration d'une période de transition conduisant à des élections démocratiques. Réaffirmant la position de l'UA à l'égard de la crise libyenne, le président sud-africain a souligné, à l'ouverture de la réunion de Pretoria, que la solution "doit être politique et reposer dans les mains du peuple libyen". "Nos frères et sœurs libyens - ceux qui détiennent l'autorité et ceux du Conseil national detransition CNT, rébellion) doivent agir avec audace et montrer leur aptitude à diriger", a dit M. Zuma avant d'ajouter: "Le peuple africain veut voir la fin immédiate du conflit en Libye et le début du processus vers un régime démocratique". Il a, par ailleurs, exprimé la préoccupation du panel de l'UA face aux "bombardements continus de l'Otan" qui ont tué un grand nombre de civils. M. Zuma a rappelé que l'objectif de la résolution 1973 de l'ONU stipulant l'intervention militaire étrangère en Libye "n'était pas d'autoriser une campagne pour un changement de régime ou un assassinat politique" du colonel el-Gueddafi. Au moment où l'UA tenait sa réunion, Tripoli a réaffirmé que le dirigeant libyen ne quittera ni le pouvoir ni le pays. En réaction à une déclaration du CNT libyen affirmant "attendre rapidement une offre" du dirigeant libyen pour mettre fin au conflit, le porte-parole du gouvernement libyen Moussa Ibrahim a affirmé que "le colonel el-Gueddafi est ici. Il y reste. Il dirige le pays et il ne le quittera pas et il ne démissionnera pas parce qu'il n'a aucun poste officiel". Il a également souligné que les Libyens ne cèderaient pas leur pays "à des gangs de criminels". Dans un communiqué rendu public à l'issue d'une réunion à Pretoria (Afrique du Sud) du comité de médiation de l'UA, composé de cinq chefs d'Etat, le panel africain a salué la décision du colonel el-Gueddafi "de ne pas faire partie du processus de négociations". Lu par le commissaire de l'UA pour la paix et la sécurité, Ramtane Lamamra, le texte a également réitéré l'appel de l'organisation panafricaine à "un cessez-le-feu immédiat" pour permettre ces négociations. Les médiateurs africains ont également insisté sur l'ouverture d'un "dialogue national en vue d'un cessez-le-feu global, d'une réconciliation nationale et des dispositions pour la transition ainsi que d'un calendrier pour l'évolution vers la démocratie". Dirigé par le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, le comité des médiateurs, qui compte également les présidents Jacob Zuma (Afrique du Sud), Denis Sassou Nguesso (Congo), Amadou Toumani Touré (Mali) et Yoweri Museveni (Ouganda), a, en outre, réitéré l'appel lancé au sommet extraordinaire de l'UA, le 25 mai dernier, pour l'"arrêt des bombardements de l'Otan et l'observation d'une pause humanitaire", selon le document. L'UA avait proposé, lors de son dernier sommet, une "feuille de route" pour mettre fin au conflit, acceptée par le colonel el-Gueddafi mais rejetée par les rebelles. Ce plan prévoi, notamment, un cessez-le-feu et l'instauration d'une période de transition conduisant à des élections démocratiques. Réaffirmant la position de l'UA à l'égard de la crise libyenne, le président sud-africain a souligné, à l'ouverture de la réunion de Pretoria, que la solution "doit être politique et reposer dans les mains du peuple libyen". "Nos frères et sœurs libyens - ceux qui détiennent l'autorité et ceux du Conseil national detransition CNT, rébellion) doivent agir avec audace et montrer leur aptitude à diriger", a dit M. Zuma avant d'ajouter: "Le peuple africain veut voir la fin immédiate du conflit en Libye et le début du processus vers un régime démocratique". Il a, par ailleurs, exprimé la préoccupation du panel de l'UA face aux "bombardements continus de l'Otan" qui ont tué un grand nombre de civils. M. Zuma a rappelé que l'objectif de la résolution 1973 de l'ONU stipulant l'intervention militaire étrangère en Libye "n'était pas d'autoriser une campagne pour un changement de régime ou un assassinat politique" du colonel el-Gueddafi. Au moment où l'UA tenait sa réunion, Tripoli a réaffirmé que le dirigeant libyen ne quittera ni le pouvoir ni le pays. En réaction à une déclaration du CNT libyen affirmant "attendre rapidement une offre" du dirigeant libyen pour mettre fin au conflit, le porte-parole du gouvernement libyen Moussa Ibrahim a affirmé que "le colonel el-Gueddafi est ici. Il y reste. Il dirige le pays et il ne le quittera pas et il ne démissionnera pas parce qu'il n'a aucun poste officiel". Il a également souligné que les Libyens ne cèderaient pas leur pays "à des gangs de criminels".