Le 49e anniversaire de l'Indépendance sera célébré cette année plutôt dans la sérénité au vu de la tiédeur régnant dans les relations algéro-françaises. En effet, l'Algérie et la France font preuve d'une grande volonté de surpasser leurs différends liés au devoir de mémoire. Le 49e anniversaire de l'Indépendance sera célébré cette année plutôt dans la sérénité au vu de la tiédeur régnant dans les relations algéro-françaises. En effet, l'Algérie et la France font preuve d'une grande volonté de surpasser leurs différends liés au devoir de mémoire. Les deux pays tentent, tant bien que mal, d'enterrer la hache de guerre après des années mouvementées, marquées par la radicalisation des positions concernant la repentance et autres questions liées au passé colonial de la France en Algérie. Cela est rendu possible grâce aux visites à répétition effectuées de par et d'autre, notamment du côté français. Un défilé de personnalités et d'officiels s'est succédé en Algérie au cours de ces dernières années, dont la dernière visite en date est celle du président de l'association «Algérie-France», Jean-Pierre Chevènement, qui a sillonné plusieurs régions du pays dans l'optique de rétablir les liens d'amitié entre les deux pays et peuples. Celui-ci a succédé à Alain Juppé, ministre des Affaires étrangères français qui, lui aussi, n'a pas manqué d'adresser des messages d'apaisement à l'Algérie et appelé, de là même, à tourner la page du passé au profit d'une coopération accrue entre les deux pays. L'impérieuse nécessité d'accentuer et fructifier la coopération économique et renforcer l'entraide en matière de sécurité ont également présidé à l'adoucissement des relations algéro-françaises. D'ailleurs, les multiples visites effectuées par l'envoyé du président Sarkozy, Jean-Pierre Raffarin en l'occurrence en sont une preuve tangible de cette volonté de prioriser et valoriser la coopération économique et les investissements bilatéraux. A présent, plus de voix qui s'élèvent, en France comme en Algérie, pour glorifier le colonialisme français ou pour revendiquer la criminalisation de ce colonialisme, alors qu'il n'y a pas quelques années, la tension était à son paroxysme. Il ne s'agit cependant que d'une accalmie, car les deux parties ne semblent pour autant lâcher du lest par rapport à leurs positions traditionnelles. Si la France persiste à vouloir tourner la page du passé, ce n'est certainement pas une forme de repentance telle que souhaitée et revendiquée par l'Algérie. Loin s'en faut. Ni Juppé, ni Chevènement ni autre Français n'a consenti une telle concession, alors que du côté algérien, on est loin de surseoir à l'idée d'une repentance en dépit des impératifs d'un rapprochement plutôt pragmatique. Néanmoins, chaque anniversaire de l'indépendance du pays charrie avec lui les souvenirs sinistres d'un colonialisme aveugle et de toutes les injustices commises à l'encontre du peuple algérien. En d'autres termes, si le business et les affaires prennent le dessus dans les relations algéro-françaises aujourd'hui, les plaies du passé sont tellement béantes qu'elles ne pourront cicatriser de sitôt. Les deux pays tentent, tant bien que mal, d'enterrer la hache de guerre après des années mouvementées, marquées par la radicalisation des positions concernant la repentance et autres questions liées au passé colonial de la France en Algérie. Cela est rendu possible grâce aux visites à répétition effectuées de par et d'autre, notamment du côté français. Un défilé de personnalités et d'officiels s'est succédé en Algérie au cours de ces dernières années, dont la dernière visite en date est celle du président de l'association «Algérie-France», Jean-Pierre Chevènement, qui a sillonné plusieurs régions du pays dans l'optique de rétablir les liens d'amitié entre les deux pays et peuples. Celui-ci a succédé à Alain Juppé, ministre des Affaires étrangères français qui, lui aussi, n'a pas manqué d'adresser des messages d'apaisement à l'Algérie et appelé, de là même, à tourner la page du passé au profit d'une coopération accrue entre les deux pays. L'impérieuse nécessité d'accentuer et fructifier la coopération économique et renforcer l'entraide en matière de sécurité ont également présidé à l'adoucissement des relations algéro-françaises. D'ailleurs, les multiples visites effectuées par l'envoyé du président Sarkozy, Jean-Pierre Raffarin en l'occurrence en sont une preuve tangible de cette volonté de prioriser et valoriser la coopération économique et les investissements bilatéraux. A présent, plus de voix qui s'élèvent, en France comme en Algérie, pour glorifier le colonialisme français ou pour revendiquer la criminalisation de ce colonialisme, alors qu'il n'y a pas quelques années, la tension était à son paroxysme. Il ne s'agit cependant que d'une accalmie, car les deux parties ne semblent pour autant lâcher du lest par rapport à leurs positions traditionnelles. Si la France persiste à vouloir tourner la page du passé, ce n'est certainement pas une forme de repentance telle que souhaitée et revendiquée par l'Algérie. Loin s'en faut. Ni Juppé, ni Chevènement ni autre Français n'a consenti une telle concession, alors que du côté algérien, on est loin de surseoir à l'idée d'une repentance en dépit des impératifs d'un rapprochement plutôt pragmatique. Néanmoins, chaque anniversaire de l'indépendance du pays charrie avec lui les souvenirs sinistres d'un colonialisme aveugle et de toutes les injustices commises à l'encontre du peuple algérien. En d'autres termes, si le business et les affaires prennent le dessus dans les relations algéro-françaises aujourd'hui, les plaies du passé sont tellement béantes qu'elles ne pourront cicatriser de sitôt.