Un mécénat d'entreprise de plus en plus engagé en faveur de la culture est en train de se développer en Algérie. Un mécénat d'entreprise de plus en plus engagé en faveur de la culture est en train de se développer en Algérie. Depuis quelques années sous l'impulsion, notamment de certaines entreprises comme Sonatrach, les opérateurs de la téléphonie mobile et les banques, des opérations d'aides financières ou en nature sont consenties en faveur de projets culturels et artistiques, domaines où habituellement les mécènes n'osaient pas s'aventurer, s'étant toujours intéressés aux initiatives d'aide aux malades, de développement du sport ou de financement de construction de mosquées. Selon l'encyclopédie libre Wikipédia "le mécénat désigne la promotion des arts et des lettres par des commandes ou des aides financières données par un mécène qui peut être une personne ou une organisation comme une entreprise. Dans une acception plus large, il peut s'appliquer, également, à tout domaine d'intérêt général : recherche, éducation, environnement, sport, solidarité, innovation, etc. Au cœur du mécénat, se développe de plus en plus le mécénat d'entreprise qui se définit comme un soutien financier, humain ou matériel apporté sans contrepartie directe par une entreprise, mais aussi grâce à la générosité de certains milliardaires". Le mécénat se distingue en principe du sponsoring qui, lui, a une visée non philanthropique, donc commerciale. Nombre d'entreprises de droit algérien consacrent du reste une page Internet de leur site au "mécénat/ sponsoring" où elles publient les actions qu'elles ont réalisées ou ont l'intention de réaliser en ce domaine. Sur le site du groupe Société Générale Algérie, nous apprenons que cette banque apporte son "soutien matériel au jeune pianiste Mehdi Ghazi actuellement virtuose au Canada". Comme nous apprenons qu'elle a financé le prix des jeunes talents du Fibda (Festival international de la bande dessinée d'une valeur de 200.000 DA lors de l'édition "Alger en bulles"). Société Générale a contribué aussi à l'organisation de la rencontre "Sauvez l'Imzad" qui s'est déroulée à Tamanrasset. Par ailleurs et à l'occasion du mois sacré de Ramadhan, ATM Mobilis accompagne les familles au port de plaisance de Sidi Fredj, du 1er au 25 août 2011, avec une belle animation-vente. Il s'agit d'une action qui a pour objectif de créer un contact direct avec les familles et de les faire profiter pleinement des soirées d'été durant le mois de Ramadhan. Dans le détail, l'espace Mobilis aménagé pour la circonstance est composé de trois parties : la première est dédiée à la vente, la seconde est consacrée à l'information. La troisième partie de cet espace est réservée pour l'animation, proposant ainsi des jeux avec des clowns et magiciens qui offriront un programme riche en activités. Une opération qui se veut une opportunité de "renforcer davantage l'image de marque de Mobilis, qui se positionne comme étant une entreprise citoyenne, dynamique et innovante". Pour sa part, en novembre 2004, Djezzy, filière d'Orascom, a organisé une opération de solidarité en concertation avec ses abonnés sous l'intitulé "Pour que le Ramadhan sourie à tous". L'argent glané, soit dix millions de dinars, a été reversé à trois ONG (Croissant-Rouge algérien, l'association El Baraka d'aide aux handicapés et Kafil El Yatim, association d'aide aux orphelins). Djezzy a aussi financé, en 2007, la création d'un centre de traitement contre le cancer et offert 10 cliniques mobiles. Par ailleurs, c'est le sport qui semble emballer Sonatrach, même si cette inclination ne semble pas empêcher pour autant cette dernière de consentir des aides aux arts et à la culture. Sans donner de précision le site de cette entreprise affirme que "Sonatrach sponsorise plusieurs festivals et soirées artistiques à travers le territoire national". Il fait état aussi de soutien à des "expositions d'art et de peinture au niveau de ses galeries d'art". Sonatrach, lit-on aussi, "participe au financement de la publication d'ouvrages d'art, comme celui de l'artiste peintre Issiakhem". "Que ce soit pour l'organisation de colloques, de publications, d'édition d'ouvrages ou de programmes de recherche sur la poésie, Sonatrach participe activement à la promotion de la littérature en Algérie (…) et contribue au développement du 7e art par le soutien à la réalisation de nombreux films", lit-on encore. Quant à Nedjma de Wataniya Telecom Algérie, elle s'est distinguée cette année en organisant en ce mois de Ramadhan conjointement avec le Radio algérienne une Médina culturelle au complexe olympique Mohamed-Boudiaf. Un événement grandiose qui comprend des activités culturelles et artistiques diverses. Le tandem a, ainsi, ravi la vedette aux organismes algérois traditionnels dédiés à la culture qui n'ont pas les moyens d'organiser ce type d'événements. Ceci étant, on ne dispose pas de statistiques relatives au mécénat en Algérie. En Europe et aux Etats-Unis, le mécénat d'entreprise est supporté généralement par les fondations qui se créent dans le giron de ces sociétés. En 2006, il existait 62.000 fondations dans le pays d'Obama et leur part d'investissement dans la culture s'élève chaque année à 3,6 milliards de dollars. A titre d'exemple, la fondation Ford dépense 80 millions de dollars par an. La France comptait la même année 2.100 fondations. C'est dire que le mécénat algérien n'est qu'au stade embryonnaire, et il n'a pas encore suscité des institutions de ce genre qui, sous d'autres cieux, ont trouvé le temps de se spécialiser dans des domaines particuliers. Depuis quelques années sous l'impulsion, notamment de certaines entreprises comme Sonatrach, les opérateurs de la téléphonie mobile et les banques, des opérations d'aides financières ou en nature sont consenties en faveur de projets culturels et artistiques, domaines où habituellement les mécènes n'osaient pas s'aventurer, s'étant toujours intéressés aux initiatives d'aide aux malades, de développement du sport ou de financement de construction de mosquées. Selon l'encyclopédie libre Wikipédia "le mécénat désigne la promotion des arts et des lettres par des commandes ou des aides financières données par un mécène qui peut être une personne ou une organisation comme une entreprise. Dans une acception plus large, il peut s'appliquer, également, à tout domaine d'intérêt général : recherche, éducation, environnement, sport, solidarité, innovation, etc. Au cœur du mécénat, se développe de plus en plus le mécénat d'entreprise qui se définit comme un soutien financier, humain ou matériel apporté sans contrepartie directe par une entreprise, mais aussi grâce à la générosité de certains milliardaires". Le mécénat se distingue en principe du sponsoring qui, lui, a une visée non philanthropique, donc commerciale. Nombre d'entreprises de droit algérien consacrent du reste une page Internet de leur site au "mécénat/ sponsoring" où elles publient les actions qu'elles ont réalisées ou ont l'intention de réaliser en ce domaine. Sur le site du groupe Société Générale Algérie, nous apprenons que cette banque apporte son "soutien matériel au jeune pianiste Mehdi Ghazi actuellement virtuose au Canada". Comme nous apprenons qu'elle a financé le prix des jeunes talents du Fibda (Festival international de la bande dessinée d'une valeur de 200.000 DA lors de l'édition "Alger en bulles"). Société Générale a contribué aussi à l'organisation de la rencontre "Sauvez l'Imzad" qui s'est déroulée à Tamanrasset. Par ailleurs et à l'occasion du mois sacré de Ramadhan, ATM Mobilis accompagne les familles au port de plaisance de Sidi Fredj, du 1er au 25 août 2011, avec une belle animation-vente. Il s'agit d'une action qui a pour objectif de créer un contact direct avec les familles et de les faire profiter pleinement des soirées d'été durant le mois de Ramadhan. Dans le détail, l'espace Mobilis aménagé pour la circonstance est composé de trois parties : la première est dédiée à la vente, la seconde est consacrée à l'information. La troisième partie de cet espace est réservée pour l'animation, proposant ainsi des jeux avec des clowns et magiciens qui offriront un programme riche en activités. Une opération qui se veut une opportunité de "renforcer davantage l'image de marque de Mobilis, qui se positionne comme étant une entreprise citoyenne, dynamique et innovante". Pour sa part, en novembre 2004, Djezzy, filière d'Orascom, a organisé une opération de solidarité en concertation avec ses abonnés sous l'intitulé "Pour que le Ramadhan sourie à tous". L'argent glané, soit dix millions de dinars, a été reversé à trois ONG (Croissant-Rouge algérien, l'association El Baraka d'aide aux handicapés et Kafil El Yatim, association d'aide aux orphelins). Djezzy a aussi financé, en 2007, la création d'un centre de traitement contre le cancer et offert 10 cliniques mobiles. Par ailleurs, c'est le sport qui semble emballer Sonatrach, même si cette inclination ne semble pas empêcher pour autant cette dernière de consentir des aides aux arts et à la culture. Sans donner de précision le site de cette entreprise affirme que "Sonatrach sponsorise plusieurs festivals et soirées artistiques à travers le territoire national". Il fait état aussi de soutien à des "expositions d'art et de peinture au niveau de ses galeries d'art". Sonatrach, lit-on aussi, "participe au financement de la publication d'ouvrages d'art, comme celui de l'artiste peintre Issiakhem". "Que ce soit pour l'organisation de colloques, de publications, d'édition d'ouvrages ou de programmes de recherche sur la poésie, Sonatrach participe activement à la promotion de la littérature en Algérie (…) et contribue au développement du 7e art par le soutien à la réalisation de nombreux films", lit-on encore. Quant à Nedjma de Wataniya Telecom Algérie, elle s'est distinguée cette année en organisant en ce mois de Ramadhan conjointement avec le Radio algérienne une Médina culturelle au complexe olympique Mohamed-Boudiaf. Un événement grandiose qui comprend des activités culturelles et artistiques diverses. Le tandem a, ainsi, ravi la vedette aux organismes algérois traditionnels dédiés à la culture qui n'ont pas les moyens d'organiser ce type d'événements. Ceci étant, on ne dispose pas de statistiques relatives au mécénat en Algérie. En Europe et aux Etats-Unis, le mécénat d'entreprise est supporté généralement par les fondations qui se créent dans le giron de ces sociétés. En 2006, il existait 62.000 fondations dans le pays d'Obama et leur part d'investissement dans la culture s'élève chaque année à 3,6 milliards de dollars. A titre d'exemple, la fondation Ford dépense 80 millions de dollars par an. La France comptait la même année 2.100 fondations. C'est dire que le mécénat algérien n'est qu'au stade embryonnaire, et il n'a pas encore suscité des institutions de ce genre qui, sous d'autres cieux, ont trouvé le temps de se spécialiser dans des domaines particuliers.