La Confédération nationale du patronat algérien (CNPA) a exprimé, hier, ses préoccupations relatives à la hausse continue des importations algériennes et mis en garde contre les conséquences de ce qu'elle a qualifié de «gaspillage». «La manne pétrolière doit être utilisée pour financer l'économie et relancer le tissu industriel et non pas pour excéder dans le financement des importations», a averti son président, Mohamed Saïd Naît Abdelaziz, lors du forum du centre «Algeria-invest» à Alger, rapporte l'APS. La «dépendance accrue» vis-à-vis de l'extérieur, exprimée par des importations annuelles dépassant les 40 milliards de dollars, est due à «une insuffisance patente de l'offre des biens et services», selon lui. Durant le premier semestre de 2011, les importations ont atteint 23,29 milliards de dollars contre 20,05 milliards de dollars au cours de la même période de 2010, soit une hausse de 16,14%. Les importations de produits alimentaires ont progressé de 59% alors celles des céréales ont quasiment doublé. En raison d'une «masse de difficultés» qu'elles rencontrent, des entreprises nationales «préfèrent se tourner vers l'import avec tout ce que cela a de perver,s c'est-à-dire le gaspillage», a expliqué M. Naît Abdelaziz. Pour faire face à cette situation, le seul remède serait, selon lui, «d'impulser la création de nouvelles entreprises de production ne serait-ce que pour remplacer celles qui ont disparu, comme les entreprises du textile, de la chaussure, de la mécanique et de manufactures». La Confédération nationale du patronat algérien (CNPA) a exprimé, hier, ses préoccupations relatives à la hausse continue des importations algériennes et mis en garde contre les conséquences de ce qu'elle a qualifié de «gaspillage». «La manne pétrolière doit être utilisée pour financer l'économie et relancer le tissu industriel et non pas pour excéder dans le financement des importations», a averti son président, Mohamed Saïd Naît Abdelaziz, lors du forum du centre «Algeria-invest» à Alger, rapporte l'APS. La «dépendance accrue» vis-à-vis de l'extérieur, exprimée par des importations annuelles dépassant les 40 milliards de dollars, est due à «une insuffisance patente de l'offre des biens et services», selon lui. Durant le premier semestre de 2011, les importations ont atteint 23,29 milliards de dollars contre 20,05 milliards de dollars au cours de la même période de 2010, soit une hausse de 16,14%. Les importations de produits alimentaires ont progressé de 59% alors celles des céréales ont quasiment doublé. En raison d'une «masse de difficultés» qu'elles rencontrent, des entreprises nationales «préfèrent se tourner vers l'import avec tout ce que cela a de perver,s c'est-à-dire le gaspillage», a expliqué M. Naît Abdelaziz. Pour faire face à cette situation, le seul remède serait, selon lui, «d'impulser la création de nouvelles entreprises de production ne serait-ce que pour remplacer celles qui ont disparu, comme les entreprises du textile, de la chaussure, de la mécanique et de manufactures».