Les familles des marins algériens otages des pirates somaliens depuis le 1er janvier dernier viennent de lancer un cri de détresse afin de sauver les leurs d'une mort certaine, à cause des conditions inhumaines qu'ils endurent entre les mains de leurs ravisseurs. Le porte-parole de ces familles, lui-même fils de l'un des otages, a indiqué récemment qu'ils ont reçu des appels téléphoniques mercredi dernier après la rupture du jeûne, de la part des marins algériens détenus en Somalie. Si le fait de savoir qu'ils sont vivants adoucit un tant soit peu leur détresse en ce mois sacré de Ramadhan et à l'approche de la fête de l'Aïd, il n'en demeure pas moins que l'inquiétude des familles des otages croît de plus en plus, au vu de la situation inextricable dans laquelle se retrouvent les leurs. En effet, le porte-parole de ces familles a fait part des conditions de jeûne très difficiles des marins algériens, affirmant ainsi qu'on «leur donne à manger des pâtes avec de l'eau», en guise plat pour rompre une longue et chaude journée de jeûne loin de la chaleur familiale. Par ailleurs, les ravisseurs des marins algériens auraient exigé le paiement d'une rançon équivalente à 7 millions de dollars, selon le site somalien «Somalia Report» dans son édition de mardi dernier. Or, le paiement d'une telle somme relèverait de l'impossible au vu des engagements internationaux de l'Algérie en matière de lutte antiterroriste et de paiement de rançons. Un dilemme crucial, l'Algérie étant le premier pays à avoir demandé, devant l'assemblée générale des Nations unies, la criminalisation du paiement de rançons dans les actes de prise d'otages. Pour cela, elle compte rester fidèle à son principe, estimant que le paiement de rançons signifie clairement l'encouragement des criminels et le financement du terrorisme. La Jordanie, affréteur du vraquier MV Blida, également signataire de cette résolution onusienne, ne pourrait non plus s'acquitter de cette somme en contrepartie de la libération des otages. Donc, huit mois après leur rapt par un groupe de pirates somaliens, le sort des 17 marins algériens reste inconnu, en dépit de la grande mobilisation de leurs familles. Ces dernières, en effet, organisent chaque mercredi des rassemblements dans la capitale, afin de rappeler aux autorités la souffrance de ces Algériens qui jeûnent loin des leurs et qui affrontent la mort quotidiennement. Le dernier rassemblement en date remonte à mercredi dernier devant les locaux du ministère des Affaires étrangères, où les familles ont été reçues par des responsables de ce département. Dans l'attente d'un dénouement heureux de cette affaire, les familles des marins algériens, désarmées, ne trouvent aucun moyen sinon l'organisation de rassemblements en guide de soutien. Les familles des marins algériens otages des pirates somaliens depuis le 1er janvier dernier viennent de lancer un cri de détresse afin de sauver les leurs d'une mort certaine, à cause des conditions inhumaines qu'ils endurent entre les mains de leurs ravisseurs. Le porte-parole de ces familles, lui-même fils de l'un des otages, a indiqué récemment qu'ils ont reçu des appels téléphoniques mercredi dernier après la rupture du jeûne, de la part des marins algériens détenus en Somalie. Si le fait de savoir qu'ils sont vivants adoucit un tant soit peu leur détresse en ce mois sacré de Ramadhan et à l'approche de la fête de l'Aïd, il n'en demeure pas moins que l'inquiétude des familles des otages croît de plus en plus, au vu de la situation inextricable dans laquelle se retrouvent les leurs. En effet, le porte-parole de ces familles a fait part des conditions de jeûne très difficiles des marins algériens, affirmant ainsi qu'on «leur donne à manger des pâtes avec de l'eau», en guise plat pour rompre une longue et chaude journée de jeûne loin de la chaleur familiale. Par ailleurs, les ravisseurs des marins algériens auraient exigé le paiement d'une rançon équivalente à 7 millions de dollars, selon le site somalien «Somalia Report» dans son édition de mardi dernier. Or, le paiement d'une telle somme relèverait de l'impossible au vu des engagements internationaux de l'Algérie en matière de lutte antiterroriste et de paiement de rançons. Un dilemme crucial, l'Algérie étant le premier pays à avoir demandé, devant l'assemblée générale des Nations unies, la criminalisation du paiement de rançons dans les actes de prise d'otages. Pour cela, elle compte rester fidèle à son principe, estimant que le paiement de rançons signifie clairement l'encouragement des criminels et le financement du terrorisme. La Jordanie, affréteur du vraquier MV Blida, également signataire de cette résolution onusienne, ne pourrait non plus s'acquitter de cette somme en contrepartie de la libération des otages. Donc, huit mois après leur rapt par un groupe de pirates somaliens, le sort des 17 marins algériens reste inconnu, en dépit de la grande mobilisation de leurs familles. Ces dernières, en effet, organisent chaque mercredi des rassemblements dans la capitale, afin de rappeler aux autorités la souffrance de ces Algériens qui jeûnent loin des leurs et qui affrontent la mort quotidiennement. Le dernier rassemblement en date remonte à mercredi dernier devant les locaux du ministère des Affaires étrangères, où les familles ont été reçues par des responsables de ce département. Dans l'attente d'un dénouement heureux de cette affaire, les familles des marins algériens, désarmées, ne trouvent aucun moyen sinon l'organisation de rassemblements en guide de soutien.