Comme à l'accoutumée, beaucoup de bruit circule autour du pouvoir d'achat à l'approche de chaque rentrée scolaire. La rentrée des classes est toujours coûteuse. Les petites bourses, elles, ont déjà cassé la tirelire pour «affronter» les dépenses du mois de Ramadhan. Un mois, même s'il est synonyme de pratiques religieuses pour certains, n'est pour d'autres qu'une occasion de pratiques spéculatives. Après une «bataille» de 30 «rounds» les opposant à des commerçants opportunistes, les maigres portefeuilles, déjà vaincus, seront une fois de plus mis à rude épreuve. C'est-à-dire la rentrée des classes. Autre événement, non moins important, et qui grève lourdement le budget des ménages à faibles revenus est sur les portes, Aïd El-Fitr. Ainsi, un véritable rush sur le commerce de l'habillement est observé ces derniers jours à Alger, à l'image des autres villes du pays, notamment au niveau des centres commerciaux et grands magasins dont la palme est détenue par les magasins spécialisés dans l'habillement pour enfants, particulièrement après la prière des Tarawihs et jusqu'à une heure tardive de la nuit. Même si leurs portefeuilles sont déjà épuisés, les pères de familles tentent, tant bien que mal, de satisfaire les exigences de leurs progénitures pour éviter de leurs causer du chagrin. «Nous nous sommes privés de beaucoup de choses durant ce Ramadhan juste pour pouvoir offrir à mon ange les vêtements de l'Aïd», dira une jeune maman, abordée près de la Place Audin à Alger. D'autres bourses, beaucoup plus modestes, n'ont trouvé d'autres issues que de se rabattre sur le commerce de la fripe. «Ici, les prix sont abordables. Je peux me procurer une belle robe pour ma fille à seulement 400 DA», estime une autre maman rencontrée à l'entrée d'un commerce de la fripe dans la capitale. Du goût, il y en a mais c'est systématiquement les moyens qui manquent. Outre cette préoccupation, la rentrée scolaire reste une grande charge dans le budget des familles. L'achat du trousseau scolaire, du tablier d'écolier et autres articles d'accompagnement tel que le cartable ou le sac à dos ainsi que des livres d'apprentissage. Toute une facture qui n'est pas à la disposition de toutes les bourses. «Je ne sais pas vraiment comment je vais répondre à la demande de mes enfants ; j'en ai 4 scolarisés et ma paye ne me permet pas de satisfaire tous leurs besoins», atteste l'un d'entre eux. Et c'est malheureusement le cas de la majorité des parents algériens qui sont à chaque occasion mis à rude épreuve. Comme à l'accoutumée, beaucoup de bruit circule autour du pouvoir d'achat à l'approche de chaque rentrée scolaire. La rentrée des classes est toujours coûteuse. Les petites bourses, elles, ont déjà cassé la tirelire pour «affronter» les dépenses du mois de Ramadhan. Un mois, même s'il est synonyme de pratiques religieuses pour certains, n'est pour d'autres qu'une occasion de pratiques spéculatives. Après une «bataille» de 30 «rounds» les opposant à des commerçants opportunistes, les maigres portefeuilles, déjà vaincus, seront une fois de plus mis à rude épreuve. C'est-à-dire la rentrée des classes. Autre événement, non moins important, et qui grève lourdement le budget des ménages à faibles revenus est sur les portes, Aïd El-Fitr. Ainsi, un véritable rush sur le commerce de l'habillement est observé ces derniers jours à Alger, à l'image des autres villes du pays, notamment au niveau des centres commerciaux et grands magasins dont la palme est détenue par les magasins spécialisés dans l'habillement pour enfants, particulièrement après la prière des Tarawihs et jusqu'à une heure tardive de la nuit. Même si leurs portefeuilles sont déjà épuisés, les pères de familles tentent, tant bien que mal, de satisfaire les exigences de leurs progénitures pour éviter de leurs causer du chagrin. «Nous nous sommes privés de beaucoup de choses durant ce Ramadhan juste pour pouvoir offrir à mon ange les vêtements de l'Aïd», dira une jeune maman, abordée près de la Place Audin à Alger. D'autres bourses, beaucoup plus modestes, n'ont trouvé d'autres issues que de se rabattre sur le commerce de la fripe. «Ici, les prix sont abordables. Je peux me procurer une belle robe pour ma fille à seulement 400 DA», estime une autre maman rencontrée à l'entrée d'un commerce de la fripe dans la capitale. Du goût, il y en a mais c'est systématiquement les moyens qui manquent. Outre cette préoccupation, la rentrée scolaire reste une grande charge dans le budget des familles. L'achat du trousseau scolaire, du tablier d'écolier et autres articles d'accompagnement tel que le cartable ou le sac à dos ainsi que des livres d'apprentissage. Toute une facture qui n'est pas à la disposition de toutes les bourses. «Je ne sais pas vraiment comment je vais répondre à la demande de mes enfants ; j'en ai 4 scolarisés et ma paye ne me permet pas de satisfaire tous leurs besoins», atteste l'un d'entre eux. Et c'est malheureusement le cas de la majorité des parents algériens qui sont à chaque occasion mis à rude épreuve.