Le Conseil des ministres a été l'occasion pour le président de la République d'aborder les développements que connaît le monde arabe depuis le début de l'année, et les impacts directs sur l'Algérie. Sans trop s'attarder sur le sujet, les déclarations d'Abdelaziz Bouteflika s'apparentent à des mises au point claires et nettes face aux attaques persistantes dont notre pays fait l'objet, notamment depuis le début des hostilités en Libye. A ce titre, le président de la République a déclaré que l'Algérie est partie prenante aux différentes mutations en cours marquant la communauté internationale, y compris la nation arabe. «Chaque peuple forge souverainement sa propre expérience nationale. En ce qui le concerne, le peuple algérien a su instaurer son propre système politique pluraliste, qu'il a sauvegardé malgré une tragédie nationale douloureuse», a affirmé le président Bouteflika à l'issue de l'approbation des projets de lois inscrits à l'ordre du jour du Conseil des ministres. Le peuple algérien «a su par la suite restaurer la paix et relancer le développement dont nul ne peut contester la réalité ni occulter les lacunes qui persistent», a-t-il ajouté. Le chef de l'Etat a relevé que c'est sur ce «socle solide» que l'Algérie poursuit sa bataille du développement, dans le domaine de l'emploi, notamment pour ses jeunes, de la justice sociale et de la solidarité nationale qui participent de ses principes fondateurs et de l'émergence véritable d'une économie diversifiée gage d'un bien-être durable. Il a souligné que cette bataille du développement sera, désormais, confortée par les réformes politiques que l'Algérie a souverainement décidées et qui seront concrétisées au cours des prochains mois, «comme j'en renouvelle solennellement l'engagement», a-t-il dit. Des messages assez clairs quant à la spécificité de l'Algérie par rapport aux autres pays arabes, notamment ceux qui ont connu des révolutions populaires, à l'image de l'Egypte, la Tunisie, le Yémen, La Syrie ou la Libye. En parallèle, le Conseil national de transition (CNT) en Libye continue d'asséner des flèches à l'adresse de l'Algérie qui ne lui reconnaît toujours pas de légitimité. Et pourtant, les deux parties, c'est-à-dire l'Algérie et la Libye, ont pris part aux travaux de la réunion extraordinaire de la Ligue arabe qui se sont achevés, samedi dernier, au Caire. La Ligue arabe a bien voulu accorder la place de la Libye au CNT en tant qu'autorité légitime représentant le peuple libyen. Le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, qui a suivi le discours de Mahmoud Djibril, président du CNT, dont les sollicitations d'accompagner le peuple libyen dans son processus de stabilisation et de sécurisation du pays ont été acceptées par les pays membres de la Ligue arabe. L'Algérie se dirige-t-elle vers la reconnaissance du CNT ? Tout porte à le croire, puisque les deux parties ont pris langue. En effet, Mourad Medelci a eu un entretien au Caire avec le président du CNT, à l'initiative de ce dernier, selon le porte-parole du ministère des AE, Amar Belani. «Je confirme, qu'en marge des travaux de la session extraordinaire du Conseil de la Ligue arabe qui vient de se tenir au Caire, Mourad Medelci a eu un entretien avec Mahmoud Djibril, président du conseil exécutif du CNT libyen, à l'initiative de ce dernier», a-t-il précisé hier dans une déclaration. L'entretien a porté, a précisé le porte-parole, sur «les derniers développements intervenus en Libye, les conclusions de la dernière réunion du Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine consacré à la Libye, ainsi que sur la nécessité de préserver l'unité du peuple libyen frère et de hâter le retour d'une paix durable à travers une transition pacifique, inclusive et démocratique». Belani a signalé que d'autres rencontres ont déjà eu lieu dans d'autres capitales en marge de conférences internationales et rappelé, également, que le ministère des Affaires étrangères avait annoncé, dès le mois de mars dernier, que des canaux de communication étaient ouverts avec certains représentants du Conseil. Le Conseil des ministres a été l'occasion pour le président de la République d'aborder les développements que connaît le monde arabe depuis le début de l'année, et les impacts directs sur l'Algérie. Sans trop s'attarder sur le sujet, les déclarations d'Abdelaziz Bouteflika s'apparentent à des mises au point claires et nettes face aux attaques persistantes dont notre pays fait l'objet, notamment depuis le début des hostilités en Libye. A ce titre, le président de la République a déclaré que l'Algérie est partie prenante aux différentes mutations en cours marquant la communauté internationale, y compris la nation arabe. «Chaque peuple forge souverainement sa propre expérience nationale. En ce qui le concerne, le peuple algérien a su instaurer son propre système politique pluraliste, qu'il a sauvegardé malgré une tragédie nationale douloureuse», a affirmé le président Bouteflika à l'issue de l'approbation des projets de lois inscrits à l'ordre du jour du Conseil des ministres. Le peuple algérien «a su par la suite restaurer la paix et relancer le développement dont nul ne peut contester la réalité ni occulter les lacunes qui persistent», a-t-il ajouté. Le chef de l'Etat a relevé que c'est sur ce «socle solide» que l'Algérie poursuit sa bataille du développement, dans le domaine de l'emploi, notamment pour ses jeunes, de la justice sociale et de la solidarité nationale qui participent de ses principes fondateurs et de l'émergence véritable d'une économie diversifiée gage d'un bien-être durable. Il a souligné que cette bataille du développement sera, désormais, confortée par les réformes politiques que l'Algérie a souverainement décidées et qui seront concrétisées au cours des prochains mois, «comme j'en renouvelle solennellement l'engagement», a-t-il dit. Des messages assez clairs quant à la spécificité de l'Algérie par rapport aux autres pays arabes, notamment ceux qui ont connu des révolutions populaires, à l'image de l'Egypte, la Tunisie, le Yémen, La Syrie ou la Libye. En parallèle, le Conseil national de transition (CNT) en Libye continue d'asséner des flèches à l'adresse de l'Algérie qui ne lui reconnaît toujours pas de légitimité. Et pourtant, les deux parties, c'est-à-dire l'Algérie et la Libye, ont pris part aux travaux de la réunion extraordinaire de la Ligue arabe qui se sont achevés, samedi dernier, au Caire. La Ligue arabe a bien voulu accorder la place de la Libye au CNT en tant qu'autorité légitime représentant le peuple libyen. Le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, qui a suivi le discours de Mahmoud Djibril, président du CNT, dont les sollicitations d'accompagner le peuple libyen dans son processus de stabilisation et de sécurisation du pays ont été acceptées par les pays membres de la Ligue arabe. L'Algérie se dirige-t-elle vers la reconnaissance du CNT ? Tout porte à le croire, puisque les deux parties ont pris langue. En effet, Mourad Medelci a eu un entretien au Caire avec le président du CNT, à l'initiative de ce dernier, selon le porte-parole du ministère des AE, Amar Belani. «Je confirme, qu'en marge des travaux de la session extraordinaire du Conseil de la Ligue arabe qui vient de se tenir au Caire, Mourad Medelci a eu un entretien avec Mahmoud Djibril, président du conseil exécutif du CNT libyen, à l'initiative de ce dernier», a-t-il précisé hier dans une déclaration. L'entretien a porté, a précisé le porte-parole, sur «les derniers développements intervenus en Libye, les conclusions de la dernière réunion du Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine consacré à la Libye, ainsi que sur la nécessité de préserver l'unité du peuple libyen frère et de hâter le retour d'une paix durable à travers une transition pacifique, inclusive et démocratique». Belani a signalé que d'autres rencontres ont déjà eu lieu dans d'autres capitales en marge de conférences internationales et rappelé, également, que le ministère des Affaires étrangères avait annoncé, dès le mois de mars dernier, que des canaux de communication étaient ouverts avec certains représentants du Conseil.