1932 De miss France à miss nationale Geneviève Suzanne Marie-Thérèse Mulmann dite Geneviève de Fontenay, est née ce jour en Meurthe-et-Moselle. Elle est l'ex-présidente du Comité Miss France et actuellement présidente de l'élection Miss Nationale. Le nom «de Fontenay» est un pseudonyme qui aurait été adopté par Louis Poirot, son compagnon et le père de ses enfants, durant l'occupation. Geneviève Mulmann réside à Saint-Cloud. Elle a été élue Miss Elégance 1957, mannequin chez Balenciaga. Elle rencontre Louis Poirot, alors président du Comité Miss France, avec qui elle a deux fils, Ludovic (décédé à l'âge de 29 ans) et Xavier. Après le décès de son concubin le 16 mars 1981, Geneviève de Fontenay reprend le comité avec son fils Xavier. Malgré les réticences de son entourage, et notamment de son fils Xavier Poirot, elle n'a jamais caché ses opinions politiques. En 2002, elle a soutenu la porte-parole de Lutte ouvrière, Arlette Laguiller, et en 2007 la candidate du PS Ségolène Royal. Contrairement à d'autres ambassadrices de la mode française qui estiment que le chic et le bon goût passent par un renouvellement constant des tenues, Geneviève de Fontenay possède un unique style de chapeau dont elle ne change jamais en représentation. Il constitue sa marque de fabrique et lui vaut le surnom de « la Dame au Chapeau ». Le répertoire de ses tenues, assorties et systématiquement noires et blanches, est lui aussi très limité et forme un look inchangé depuis 1957, année où il était à la mode. Les raisons d'un choix aussi rare dans le monde du spectacle demeurent inconnues. Le 31 mars 2010, plusieurs sources[7] indiquent que Geneviève de Fontenay a adressé le 13 février 2010 à Endemol et à la Société Miss France une lettre de récrimination, suite à plusieurs scandales qu'elle n'aurait pas supportés. Le même jour, Geneviève de Fontenay confirme son intention de quitter la Société Miss France et de créer un nouveau concours de Miss en janvier 2011. Geneviève de Fontenay crée officiellement le 21 octobre 2010 un comité dissident dont le nom est le Comité Miss Nationale, qui élira la première Miss Nationale le dimanche 5 décembre 2010, soit le lendemain de l'élection de Miss France 2011. Barbara Morel, alias Miss Provence, est élue Miss Nationale 2011. Elle devient ainsi la première Miss Nationale de l'histoire. 1958 Morte pour le devoir de vérité Anna Stepanovna Politkovskaïa née Mazépa ce jour à New York, était une journaliste russe et une militante des droits de l'homme connue pour son opposition à la politique du président Vladimir Poutine, sa couverture du conflit tchétchène et ses critiques virulentes envers les autorités actuelles de la république caucasienne. Le procureur général de Russie, Iouri Tchaïka, supervise l'enquête sur ce meurtre, confiée au service des affaires particulièrement graves du Parquet général de Russie. Les enquêteurs privilégient l'hypothèse selon laquelle sa mort est liée à ses activités professionnelles. elle est fille de diplomates. Son père, Stepan Mazepa, travaillait à la mission de la RSS d'Ukraine auprès de l'Onu. Après des études de journalisme à Moscou qu'elle termine en 1980, elle commence sa carrière au journal Izvestia. Depuis juin 1999, elle écrivait des articles pour le journal en ligne Novaïa Gazeta. En 2001, elle s'était réfugiée plusieurs mois en Autriche après avoir reçu des menaces par courriers électroniques. Les messages affirmaient qu'un officier de police, qu'elle avait accusé de commettre des atrocités contre des civils, avait l'intention de se venger. Sergueï Lapine avait été interpelé en 2002 à propos de ces accusations, mais les charges contre lui avaient été abandonnées l'année suivante. Celles-ci furent reprises en 2005 et Sergueï Lapine fut condamné à une peine de onze années d'emprisonnement. Elle s'est engagée dans de nombreuses affaires, notamment en défendant les victimes de la guerre en Tchétchénie. Elle a participé aux négociations lors de la prise d'otages du théâtre de la rue Melnikov en 2002 à Moscou. Lors de la prise d'otages de l'école de Beslan en 2004, elle a été empoisonnée probablement en buvant un thé, dans l'avion qui l'amenait à Rostov-sur-le-Don, sur la route de Beslan pour participer aux négociations avec les preneurs d'otages. Elle est tombée gravement malade et n'a donc pas participé à ces négociations. La nature du poison n'a jamais été déterminée, les analyses de sang ayant été détruites «par mégarde». La journaliste considère avoir été victime des services spéciaux, qui voulaient à tout prix l'empêcher de se rendre à Beslan. Anna Politkovskaïa restera synonyme des années Poutine et des guerres de Tchétchénie. Elle aura sans relâche dénoncé les dérives du pouvoir russe. Elle était connue pour sa couverture critique des campagnes du pouvoir russe en Tchétchénie. Ironie du sort - Polikovskaïa a été assassinée le 7 octobre, le jour de l'anniversaire de Vladimir Poutine (né le 7 octobre 1952). 2008 Naguib Mahfouz Né le 11 décembre 1911 dans le quartier populaire de Gamaliyya à Khân al-Khalili au Caire c'était un écrivain égyptien contemporain de langue arabe et l'intellectuel le plus célèbre d'Egypte, lauréat du Prix Nobel de littérature en 1988.La carrière littéraire de Naguib Mahfouz se confond largement avec l'histoire du roman moderne en Egypte et dans le monde arabe. Au tournant du XXème siècle, le roman arabe fait ses premiers pas dans une société et une culture qui découvrent ce genre littéraire à travers la traduction des romans européens du XIXe siècle. il fait des études de philosophie à l'université du Caire (alors université Fouad Ier). Il commence à écrire à l'âge de 17 ans et publie ses premiers essais d'écriture dans les revues littéraires des années 30. Il publie sa première nouvelle en 1939. Sa licence en poche, il obtient un poste de fonctionnaire et décide de se consacrer à la réécriture romanesque de l'histoire de l'Egypte. Son œuvre la plus importante est la Trilogie du Caire, commencée en 1950. Dans cet ensemble de plus de mille cinq cents pages, chaque roman porte le nom des rues où Mahfouz a passé sa jeunesse. À 45 ans, il est enfin reconnu. Avec cette saga familiale doublée d'une fresque historique de l'Egypte, de la révolution de 1919 aux dernières années de la monarchie, Mahfouz est en phase avec la nouvelle donne politique issue du changement de régime de 1952 et avec un mouvement littéraire et artistique qui privilégie le réalisme sous toutes ses formes. Demeuré fidèle tant à ses convictions politiques libérales qu'à sa conception de la littérature, il fait figure dans les années 1980 de maître respecté pour ses qualités morales et son apport massif au roman arabe, mais souvent contesté pour ses options politiques (notamment son soutien à la paix égypto-israélienne). Le prix Nobel qui lui est décerné le 13 octobre 1988 va bousculer sa routine de retraité, pour le meilleur et pour le pire. Naguib Mahfouz survit miraculeusement à une tentative d'assassinat à l'arme blanche (octobre 1994) perpétrée par deux jeunes fanatiques islamistes membres de al Jama'a al Islameya qui ont reconnu au procès ne pas avoir lu une seule ligne de son œuvre, à la sortie de son domicile. Il décèdera ce jour d'une insuffisance rénale avec complications de pneumonie. 1932 De miss France à miss nationale Geneviève Suzanne Marie-Thérèse Mulmann dite Geneviève de Fontenay, est née ce jour en Meurthe-et-Moselle. Elle est l'ex-présidente du Comité Miss France et actuellement présidente de l'élection Miss Nationale. Le nom «de Fontenay» est un pseudonyme qui aurait été adopté par Louis Poirot, son compagnon et le père de ses enfants, durant l'occupation. Geneviève Mulmann réside à Saint-Cloud. Elle a été élue Miss Elégance 1957, mannequin chez Balenciaga. Elle rencontre Louis Poirot, alors président du Comité Miss France, avec qui elle a deux fils, Ludovic (décédé à l'âge de 29 ans) et Xavier. Après le décès de son concubin le 16 mars 1981, Geneviève de Fontenay reprend le comité avec son fils Xavier. Malgré les réticences de son entourage, et notamment de son fils Xavier Poirot, elle n'a jamais caché ses opinions politiques. En 2002, elle a soutenu la porte-parole de Lutte ouvrière, Arlette Laguiller, et en 2007 la candidate du PS Ségolène Royal. Contrairement à d'autres ambassadrices de la mode française qui estiment que le chic et le bon goût passent par un renouvellement constant des tenues, Geneviève de Fontenay possède un unique style de chapeau dont elle ne change jamais en représentation. Il constitue sa marque de fabrique et lui vaut le surnom de « la Dame au Chapeau ». Le répertoire de ses tenues, assorties et systématiquement noires et blanches, est lui aussi très limité et forme un look inchangé depuis 1957, année où il était à la mode. Les raisons d'un choix aussi rare dans le monde du spectacle demeurent inconnues. Le 31 mars 2010, plusieurs sources[7] indiquent que Geneviève de Fontenay a adressé le 13 février 2010 à Endemol et à la Société Miss France une lettre de récrimination, suite à plusieurs scandales qu'elle n'aurait pas supportés. Le même jour, Geneviève de Fontenay confirme son intention de quitter la Société Miss France et de créer un nouveau concours de Miss en janvier 2011. Geneviève de Fontenay crée officiellement le 21 octobre 2010 un comité dissident dont le nom est le Comité Miss Nationale, qui élira la première Miss Nationale le dimanche 5 décembre 2010, soit le lendemain de l'élection de Miss France 2011. Barbara Morel, alias Miss Provence, est élue Miss Nationale 2011. Elle devient ainsi la première Miss Nationale de l'histoire. 1958 Morte pour le devoir de vérité Anna Stepanovna Politkovskaïa née Mazépa ce jour à New York, était une journaliste russe et une militante des droits de l'homme connue pour son opposition à la politique du président Vladimir Poutine, sa couverture du conflit tchétchène et ses critiques virulentes envers les autorités actuelles de la république caucasienne. Le procureur général de Russie, Iouri Tchaïka, supervise l'enquête sur ce meurtre, confiée au service des affaires particulièrement graves du Parquet général de Russie. Les enquêteurs privilégient l'hypothèse selon laquelle sa mort est liée à ses activités professionnelles. elle est fille de diplomates. Son père, Stepan Mazepa, travaillait à la mission de la RSS d'Ukraine auprès de l'Onu. Après des études de journalisme à Moscou qu'elle termine en 1980, elle commence sa carrière au journal Izvestia. Depuis juin 1999, elle écrivait des articles pour le journal en ligne Novaïa Gazeta. En 2001, elle s'était réfugiée plusieurs mois en Autriche après avoir reçu des menaces par courriers électroniques. Les messages affirmaient qu'un officier de police, qu'elle avait accusé de commettre des atrocités contre des civils, avait l'intention de se venger. Sergueï Lapine avait été interpelé en 2002 à propos de ces accusations, mais les charges contre lui avaient été abandonnées l'année suivante. Celles-ci furent reprises en 2005 et Sergueï Lapine fut condamné à une peine de onze années d'emprisonnement. Elle s'est engagée dans de nombreuses affaires, notamment en défendant les victimes de la guerre en Tchétchénie. Elle a participé aux négociations lors de la prise d'otages du théâtre de la rue Melnikov en 2002 à Moscou. Lors de la prise d'otages de l'école de Beslan en 2004, elle a été empoisonnée probablement en buvant un thé, dans l'avion qui l'amenait à Rostov-sur-le-Don, sur la route de Beslan pour participer aux négociations avec les preneurs d'otages. Elle est tombée gravement malade et n'a donc pas participé à ces négociations. La nature du poison n'a jamais été déterminée, les analyses de sang ayant été détruites «par mégarde». La journaliste considère avoir été victime des services spéciaux, qui voulaient à tout prix l'empêcher de se rendre à Beslan. Anna Politkovskaïa restera synonyme des années Poutine et des guerres de Tchétchénie. Elle aura sans relâche dénoncé les dérives du pouvoir russe. Elle était connue pour sa couverture critique des campagnes du pouvoir russe en Tchétchénie. Ironie du sort - Polikovskaïa a été assassinée le 7 octobre, le jour de l'anniversaire de Vladimir Poutine (né le 7 octobre 1952). 2008 Naguib Mahfouz Né le 11 décembre 1911 dans le quartier populaire de Gamaliyya à Khân al-Khalili au Caire c'était un écrivain égyptien contemporain de langue arabe et l'intellectuel le plus célèbre d'Egypte, lauréat du Prix Nobel de littérature en 1988.La carrière littéraire de Naguib Mahfouz se confond largement avec l'histoire du roman moderne en Egypte et dans le monde arabe. Au tournant du XXème siècle, le roman arabe fait ses premiers pas dans une société et une culture qui découvrent ce genre littéraire à travers la traduction des romans européens du XIXe siècle. il fait des études de philosophie à l'université du Caire (alors université Fouad Ier). Il commence à écrire à l'âge de 17 ans et publie ses premiers essais d'écriture dans les revues littéraires des années 30. Il publie sa première nouvelle en 1939. Sa licence en poche, il obtient un poste de fonctionnaire et décide de se consacrer à la réécriture romanesque de l'histoire de l'Egypte. Son œuvre la plus importante est la Trilogie du Caire, commencée en 1950. Dans cet ensemble de plus de mille cinq cents pages, chaque roman porte le nom des rues où Mahfouz a passé sa jeunesse. À 45 ans, il est enfin reconnu. Avec cette saga familiale doublée d'une fresque historique de l'Egypte, de la révolution de 1919 aux dernières années de la monarchie, Mahfouz est en phase avec la nouvelle donne politique issue du changement de régime de 1952 et avec un mouvement littéraire et artistique qui privilégie le réalisme sous toutes ses formes. Demeuré fidèle tant à ses convictions politiques libérales qu'à sa conception de la littérature, il fait figure dans les années 1980 de maître respecté pour ses qualités morales et son apport massif au roman arabe, mais souvent contesté pour ses options politiques (notamment son soutien à la paix égypto-israélienne). Le prix Nobel qui lui est décerné le 13 octobre 1988 va bousculer sa routine de retraité, pour le meilleur et pour le pire. Naguib Mahfouz survit miraculeusement à une tentative d'assassinat à l'arme blanche (octobre 1994) perpétrée par deux jeunes fanatiques islamistes membres de al Jama'a al Islameya qui ont reconnu au procès ne pas avoir lu une seule ligne de son œuvre, à la sortie de son domicile. Il décèdera ce jour d'une insuffisance rénale avec complications de pneumonie.