Le rapport des Nations unies sur le raid israélien contre une flottille à destination de Gazaen 2010 juge légal le blocus de l'enclave palestinienne mais condamne l'assaut israélien. La commission estime que la force utilisée par l'armée israélienne lors de l'abordage du "Mavi Marmara" était "excessive et déraisonnable". Tsahal s'est heurtée à une "résistance organisée et violente de la part d'un groupe de passagers", relève par ailleurs la commission d'enquête dans ses conclusions. Le rapport a été rendu public jeudi par le New York Times à la veille de sa remise au secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon. La force du rapport est considérablement amoindrie par le fait que les membres turc et israélien de la commission, composée de quatre hommes, se sont dissociés des conclusions du rapport. Neuf militants turcs pro-palestiniens ont été tués le 31 mai 2010 lors de l'abordage par des commandos de Tsahal du "Mavi Marmara" dans les eaux internationales au large d'Israël. Cette attaque avait suscité l'indignation de la communauté internationale et jeté un froid entre la Turquie et l'Etat hébreu. La publication du rapport de la commission d'enquête, présidée par l'ancien Premier ministre néo-zélandais, Jeffrey Palmer, a été reportée à plusieurs reprises pour permettre un rapprochement entre les deux pays. Mais les deux parties ne sont pas parvenues à dégager un consensus sur le récit des évènements, ni à se mettre d'accord sur les conclusions du rapport. Le rapport n'est donc pas un "document qui fait consensus", a dit un responsable des Nations unies. La représentation turque à l'Onu n'a pas réagi dans l'immédiat. Israël, dont le Premier ministre Benjamin Netanyahu a exprimé ses regrets après l'attaque, a refusé de commenter officiellement le rapport avant sa publication vendredi passé. "L'essentiel, c'est que les actions israéliennes étaient légales. Le rapport dit que le blocus naval est légal et conforme au droit international", a réagi pour sa part un haut responsable israélien qui a requis l'anonymat.Israël impose un blocus partiel à la bande de Ghaza contrôlée depuis juin 2007 par le mouvement islamiste du Hamas. Dans le rapport, le blocus de la bande de Gaza est décrit comme "une mesure de sécurité légitime pour empêcher des armes d'entrer à Ghaza par la mer et sa mise en oeuvre est conforme au droit international". La flottille "a agi imprudemment" et de "graves questions se posent à propos de l'attitude, de l'identité véritable et des objectifs" des organisateurs, peut-on lire.Pour autant, "la décision d'Israël d'embarquer à bord des bateaux avec une telle force, si loin dela zone du blocus et sans avertissement final juste avant l'assaut était excessive et déraisonnable". Dans une annexe, l'Israélien Joseph Ciechanover dit son désaccord avec ce jugement, expliquant que les soldats israéliens ont agi en état de légitime défense. Le Turc Ozdem Sanberk discute lui la légalité du blocus et conteste que la flottille ait mal agi. Le rapport des Nations unies sur le raid israélien contre une flottille à destination de Gazaen 2010 juge légal le blocus de l'enclave palestinienne mais condamne l'assaut israélien. La commission estime que la force utilisée par l'armée israélienne lors de l'abordage du "Mavi Marmara" était "excessive et déraisonnable". Tsahal s'est heurtée à une "résistance organisée et violente de la part d'un groupe de passagers", relève par ailleurs la commission d'enquête dans ses conclusions. Le rapport a été rendu public jeudi par le New York Times à la veille de sa remise au secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon. La force du rapport est considérablement amoindrie par le fait que les membres turc et israélien de la commission, composée de quatre hommes, se sont dissociés des conclusions du rapport. Neuf militants turcs pro-palestiniens ont été tués le 31 mai 2010 lors de l'abordage par des commandos de Tsahal du "Mavi Marmara" dans les eaux internationales au large d'Israël. Cette attaque avait suscité l'indignation de la communauté internationale et jeté un froid entre la Turquie et l'Etat hébreu. La publication du rapport de la commission d'enquête, présidée par l'ancien Premier ministre néo-zélandais, Jeffrey Palmer, a été reportée à plusieurs reprises pour permettre un rapprochement entre les deux pays. Mais les deux parties ne sont pas parvenues à dégager un consensus sur le récit des évènements, ni à se mettre d'accord sur les conclusions du rapport. Le rapport n'est donc pas un "document qui fait consensus", a dit un responsable des Nations unies. La représentation turque à l'Onu n'a pas réagi dans l'immédiat. Israël, dont le Premier ministre Benjamin Netanyahu a exprimé ses regrets après l'attaque, a refusé de commenter officiellement le rapport avant sa publication vendredi passé. "L'essentiel, c'est que les actions israéliennes étaient légales. Le rapport dit que le blocus naval est légal et conforme au droit international", a réagi pour sa part un haut responsable israélien qui a requis l'anonymat.Israël impose un blocus partiel à la bande de Ghaza contrôlée depuis juin 2007 par le mouvement islamiste du Hamas. Dans le rapport, le blocus de la bande de Gaza est décrit comme "une mesure de sécurité légitime pour empêcher des armes d'entrer à Ghaza par la mer et sa mise en oeuvre est conforme au droit international". La flottille "a agi imprudemment" et de "graves questions se posent à propos de l'attitude, de l'identité véritable et des objectifs" des organisateurs, peut-on lire.Pour autant, "la décision d'Israël d'embarquer à bord des bateaux avec une telle force, si loin dela zone du blocus et sans avertissement final juste avant l'assaut était excessive et déraisonnable". Dans une annexe, l'Israélien Joseph Ciechanover dit son désaccord avec ce jugement, expliquant que les soldats israéliens ont agi en état de légitime défense. Le Turc Ozdem Sanberk discute lui la légalité du blocus et conteste que la flottille ait mal agi.