Les heurts entre l'armée soudanaise et des rebelles liés aux forces du Soudan du Sud ont fait 17 morts dans deux régions frontalières du nouvel Etat sud-soudanais, selon l'agence Reuters Environ 3.000 personnes ont fui les combats dans la région, indique l'agence de l'Onu pour les réfugiés (UNHCR) qui a appelé à un arrêt immédiat des combats pour éviter une crise humanitaire. Les observateurs expliquent que le gouvernement de Khartoum entend écraser la rébellion naissante dans les Etats du Sud-Kordofan et du Nil bleu avant que celle-ci ne se transforme en menace sécessionniste. L'agence Suna rapporte que 17 personnes ont été tuées et que 14 ont été blessées dans le Sud-Kordofan sans fournir de précisions. Un porte-parole des combattants liés au Mouvement populaire de libération du Soudan (MPLS), parti au pouvoir au Soudan du Sud, a indiqué que 14 soldats gouvernementaux ont péri dans les affrontements au Sud-Kordofan. "Tous les civils ont fui la région et les tués font partie des forces gouvernementales et non des civils", a dit Qamar Dalman joint au téléphone par Reuters. Dans l'Etat du Nil bleu, des affrontements au sol et des bombardements de l'aviation soudanaise ont contraint de nombreuses personnes à fuir, indique un porte-parole de l'UNHCR. "D'importants combats ont eu lieu dans la ville d'Al Damazin hier, mais nous savons pas combien de personnes se sont enfuies. Nous savons qu'un nombre élevé de personnes tentent de quitter al Damazin", a-t-il ajouté. Antonio Guterres, patron de l'UNHCR, a lancé un appel à l' arrêt immédiat des hostilités. "Il faut à tout prix empêcher une nouvelle crise des réfugiés dans une région du monde qui a connu tant de souffrances au cours des derniers mois", a-t-il dit. Yémen L'opposition appelle à de nouvelles manifestations contre le régime L'opposition yéménite a appelé à de nouvelles manifestations dimanche dernier contre le régime yéménite dans la capitale Sanaa, où les forces de sécurité et l'armée se sont déployées en masse, ont rapporté des médias. Selon ces sources, tous les accès ont été fermés depuis samedi après-midi au trafic routier dans la capitale par les forces de sécurité et l'armée qui ont renforcé leur présence dans la ville. Samedi, l'opposition a appelé à intensifier les manifestations de contestation du régime du président Ali Abdallah Saleh, en convalescence en Arabie Saoudite après avoir été blessé dans une attaque sur le palais présidentiel à Sanaa le 3 juin dernier. "Nous avons appelé à une intensification de la contestation des restes du régime pour aller de l'avant sur la voie d'un règlement pacifique" de la crise, a affirmé à la presse la porte-parole du Conseil national des forces de la révolution, Houria Machhour. Selon la porte-parole, le processus politique est "dans l'impasse en raison du refus du président Saleh de signer le plan du Golfe" sur une sortie de crise. Le plan de sortie de crise du Conseil de coopération du Golfe (CCG), élaboré avec l'aide des Etats-Unis et de l'Union européenne (UE), prévoit la formation par l'opposition d'un gouvernement de réconciliation et la démission un mois plus tard du président Saleh en échange d'une immunité pour le chef de l'Etat et pour ses proches, puis une élection présidentielle dans les 60 jours. Les heurts entre l'armée soudanaise et des rebelles liés aux forces du Soudan du Sud ont fait 17 morts dans deux régions frontalières du nouvel Etat sud-soudanais, selon l'agence Reuters Environ 3.000 personnes ont fui les combats dans la région, indique l'agence de l'Onu pour les réfugiés (UNHCR) qui a appelé à un arrêt immédiat des combats pour éviter une crise humanitaire. Les observateurs expliquent que le gouvernement de Khartoum entend écraser la rébellion naissante dans les Etats du Sud-Kordofan et du Nil bleu avant que celle-ci ne se transforme en menace sécessionniste. L'agence Suna rapporte que 17 personnes ont été tuées et que 14 ont été blessées dans le Sud-Kordofan sans fournir de précisions. Un porte-parole des combattants liés au Mouvement populaire de libération du Soudan (MPLS), parti au pouvoir au Soudan du Sud, a indiqué que 14 soldats gouvernementaux ont péri dans les affrontements au Sud-Kordofan. "Tous les civils ont fui la région et les tués font partie des forces gouvernementales et non des civils", a dit Qamar Dalman joint au téléphone par Reuters. Dans l'Etat du Nil bleu, des affrontements au sol et des bombardements de l'aviation soudanaise ont contraint de nombreuses personnes à fuir, indique un porte-parole de l'UNHCR. "D'importants combats ont eu lieu dans la ville d'Al Damazin hier, mais nous savons pas combien de personnes se sont enfuies. Nous savons qu'un nombre élevé de personnes tentent de quitter al Damazin", a-t-il ajouté. Antonio Guterres, patron de l'UNHCR, a lancé un appel à l' arrêt immédiat des hostilités. "Il faut à tout prix empêcher une nouvelle crise des réfugiés dans une région du monde qui a connu tant de souffrances au cours des derniers mois", a-t-il dit. Yémen L'opposition appelle à de nouvelles manifestations contre le régime L'opposition yéménite a appelé à de nouvelles manifestations dimanche dernier contre le régime yéménite dans la capitale Sanaa, où les forces de sécurité et l'armée se sont déployées en masse, ont rapporté des médias. Selon ces sources, tous les accès ont été fermés depuis samedi après-midi au trafic routier dans la capitale par les forces de sécurité et l'armée qui ont renforcé leur présence dans la ville. Samedi, l'opposition a appelé à intensifier les manifestations de contestation du régime du président Ali Abdallah Saleh, en convalescence en Arabie Saoudite après avoir été blessé dans une attaque sur le palais présidentiel à Sanaa le 3 juin dernier. "Nous avons appelé à une intensification de la contestation des restes du régime pour aller de l'avant sur la voie d'un règlement pacifique" de la crise, a affirmé à la presse la porte-parole du Conseil national des forces de la révolution, Houria Machhour. Selon la porte-parole, le processus politique est "dans l'impasse en raison du refus du président Saleh de signer le plan du Golfe" sur une sortie de crise. Le plan de sortie de crise du Conseil de coopération du Golfe (CCG), élaboré avec l'aide des Etats-Unis et de l'Union européenne (UE), prévoit la formation par l'opposition d'un gouvernement de réconciliation et la démission un mois plus tard du président Saleh en échange d'une immunité pour le chef de l'Etat et pour ses proches, puis une élection présidentielle dans les 60 jours.