Le président de la Banque centrale européenne (BCE) Jean-Claude Trichet a souligné samedi la nécessité pour l'Italie de respecter les objectifs de réduction du déficit contenu dans son nouveau plan de rigueur, qualifiant cette réduction de "décisive" pour la crédibilité du pays. Le président de la Banque centrale européenne (BCE) Jean-Claude Trichet a souligné samedi la nécessité pour l'Italie de respecter les objectifs de réduction du déficit contenu dans son nouveau plan de rigueur, qualifiant cette réduction de "décisive" pour la crédibilité du pays. «Cela est absolument décisif pour consolider et renforcer la qualité et la crédibilité de la stratégie italienne et de sa solvabilité", a déclaré M. Trichet lors du Forum Ambrosetti, sorte de mini-Davos à l'italienne réunissant jusqu'à ce dimanche des personnalités du monde politique et de la finance à Cernobbio, sur les rives du lac de Côme (nord). «Il est essentiel que l'objectif qui a été annoncé pour diminuer le déficit soit pleinement confirmé et mis en œuvre", a-t-il ajouté. Il avait déjà pressé l'Italie de tenir ses objectifs dans un entretien publié vendredi par le quotidien économique Il Sole 24 Ore. M. Trichet a également appelé à renforcer la "flexibilité" de l'économie italienne. Le président de la BCE a formulé ses remarques dans le cadre d'une question au président italien Giorgio Napolitano, figure au rôle essentiellement honorifique très respectée en Italie. "Je suis convaincu qu'il est essentiel que les objectifs soient confirmés et traduits en actes concrets", lui a répondu M. Napolitano, en liaison vidéo depuis Rome, faisant part de sa "confiance" mais appelant toutefois la majorité et l'opposition à entériner "rapidement" le plan de rigueur au Parlement. Afin de calmer les marchés, le gouvernement de Silvio Berlusconi a adopté en urgence le 12 août un nouveau plan de rigueur draconien de 45,5 milliards d'euros qui doit permettre à l'Italie de parvenir à l'équilibre budgétaire en 2013, et non en 2014 comme prévu auparavant. En 2010, le déficit italien s'est élevé à 4,6% du PIB. Mais le gouvernement a depuis renoncé à l'une des mesures phares de ce plan, une "taxe de solidarité" sur les revenus élevés, ainsi qu'une mesure contestée sur les retraites. Afin de compenser le manque à gagner, il a annoncé le renforcement de la lutte contre l'évasion fiscale, dont les résultats sont toutefois difficiles à estimer. La Commission européenne s'est d'ailleurs inquiétée vendredi de ce poids accordé à la lutte contre l'évasion. «Cela est absolument décisif pour consolider et renforcer la qualité et la crédibilité de la stratégie italienne et de sa solvabilité", a déclaré M. Trichet lors du Forum Ambrosetti, sorte de mini-Davos à l'italienne réunissant jusqu'à ce dimanche des personnalités du monde politique et de la finance à Cernobbio, sur les rives du lac de Côme (nord). «Il est essentiel que l'objectif qui a été annoncé pour diminuer le déficit soit pleinement confirmé et mis en œuvre", a-t-il ajouté. Il avait déjà pressé l'Italie de tenir ses objectifs dans un entretien publié vendredi par le quotidien économique Il Sole 24 Ore. M. Trichet a également appelé à renforcer la "flexibilité" de l'économie italienne. Le président de la BCE a formulé ses remarques dans le cadre d'une question au président italien Giorgio Napolitano, figure au rôle essentiellement honorifique très respectée en Italie. "Je suis convaincu qu'il est essentiel que les objectifs soient confirmés et traduits en actes concrets", lui a répondu M. Napolitano, en liaison vidéo depuis Rome, faisant part de sa "confiance" mais appelant toutefois la majorité et l'opposition à entériner "rapidement" le plan de rigueur au Parlement. Afin de calmer les marchés, le gouvernement de Silvio Berlusconi a adopté en urgence le 12 août un nouveau plan de rigueur draconien de 45,5 milliards d'euros qui doit permettre à l'Italie de parvenir à l'équilibre budgétaire en 2013, et non en 2014 comme prévu auparavant. En 2010, le déficit italien s'est élevé à 4,6% du PIB. Mais le gouvernement a depuis renoncé à l'une des mesures phares de ce plan, une "taxe de solidarité" sur les revenus élevés, ainsi qu'une mesure contestée sur les retraites. Afin de compenser le manque à gagner, il a annoncé le renforcement de la lutte contre l'évasion fiscale, dont les résultats sont toutefois difficiles à estimer. La Commission européenne s'est d'ailleurs inquiétée vendredi de ce poids accordé à la lutte contre l'évasion.