Les mesures sur la paix et la réconciliation nationale étant «dans leur majorité appliquées», le président de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'homme (CNCPPDH), Farouk Ksentini, plaide pour des mesures complémentaires concernant les catégories victimes de la tragédie nationale. Lors d'une rencontre sur le bilan de six années de réconciliation nationale, M. Ksentini a estimé que la Charte avait atteint tous ses objectifs et qu'il était nécessaire de prendre des mesures complémentaires au profit des catégories victimes de la tragédie nationale et "qui n'ont pas été citées dans la Charte". Selon M. Ksentini, parmi les catégories qu'il convient d'indemniser, figurent les personnes qui ont été emprisonnées puis relaxées sans procès ainsi que les personnes qui ont subi des pertes matérielles (économiques) durant cette période. Il a indiqué, dans le même contexte, que la prise de mesures complémentaires relevait des seules prérogatives du président de la République. Une proposition qui, révèle M. Ksentini, a été clairement mentionnée dans le rapport annuel sur la situation des droits de l'homme soumis par la CNCPPDH au président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika. Des propositions qui prévoient davantage de mesures à même de trouver un règlement définitif aux cas en suspens qui n'ont pas été traités par la Charte. Dans une déclaration à l'APS, en réponse à la question de savoir si le rapport avait soulevé des questions précises dans la Charte liées aux droits de l'homme et sur lesquelles la commission voudrait attirer l'attention, M. Ksentini a affirmé que le plus important en ce qui concerne le volet Charte pour la paix et la réconciliation nationale consistait en la demande formulée au président de la République pour l'adoption d'autres mesures à même de traiter nombre de questions n'ayant pas été réglées en vertu de l'actuelle Charte. Il a ajouté que l'Algérie "a les moyens matériels pour indemniser toutes les personnes touchées par la tragédie nationale" précisant que "toutes les personnes touchées par la tragédie doivent être indemnisées sans hésitation". Dans ce contexte, M. Ksentini a cité des catégories dont les cas ont été soulevés par le rapport annuel sur la situation des droits de l'homme en Algérie/2011, tous liés à la tragédie nationale et dont les problèmes n'ont pas encore été réglés. Il s'agit des détenus dans les prisons du Sud, des disparus, des travailleurs licenciés pendant la tragédie nationale et les familles des victimes du terrorisme. Evoquant des résultats réalisés par la Charte pour la paix et la réconciliation nationale, Me Ksentini a souligné que cette Charte a été un "succès" au regard des réalisations accomplies grâce à "des solutions algéro-algériennes sans le recours à l'intervention d'une tierce partie". Il a indiqué que la plus importante de ces réalisations était la restauration de la paix civile affirmant, à cet effet, qu'en dépit de la promulgation de la Charte, les services de la Sûreté nationale n'ont jamais cessé la lutte antiterroriste. A une question sur les propos qui lui ont été attribués par certains titres de la presse nationale concernant "une imminente amnistie générale", M. Ksentini a démenti avoir fait de telles déclarations, soulignant que "l'amnistie générale est une décision politique et relève des seules prérogatives du président de la République". Les mesures sur la paix et la réconciliation nationale étant «dans leur majorité appliquées», le président de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'homme (CNCPPDH), Farouk Ksentini, plaide pour des mesures complémentaires concernant les catégories victimes de la tragédie nationale. Lors d'une rencontre sur le bilan de six années de réconciliation nationale, M. Ksentini a estimé que la Charte avait atteint tous ses objectifs et qu'il était nécessaire de prendre des mesures complémentaires au profit des catégories victimes de la tragédie nationale et "qui n'ont pas été citées dans la Charte". Selon M. Ksentini, parmi les catégories qu'il convient d'indemniser, figurent les personnes qui ont été emprisonnées puis relaxées sans procès ainsi que les personnes qui ont subi des pertes matérielles (économiques) durant cette période. Il a indiqué, dans le même contexte, que la prise de mesures complémentaires relevait des seules prérogatives du président de la République. Une proposition qui, révèle M. Ksentini, a été clairement mentionnée dans le rapport annuel sur la situation des droits de l'homme soumis par la CNCPPDH au président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika. Des propositions qui prévoient davantage de mesures à même de trouver un règlement définitif aux cas en suspens qui n'ont pas été traités par la Charte. Dans une déclaration à l'APS, en réponse à la question de savoir si le rapport avait soulevé des questions précises dans la Charte liées aux droits de l'homme et sur lesquelles la commission voudrait attirer l'attention, M. Ksentini a affirmé que le plus important en ce qui concerne le volet Charte pour la paix et la réconciliation nationale consistait en la demande formulée au président de la République pour l'adoption d'autres mesures à même de traiter nombre de questions n'ayant pas été réglées en vertu de l'actuelle Charte. Il a ajouté que l'Algérie "a les moyens matériels pour indemniser toutes les personnes touchées par la tragédie nationale" précisant que "toutes les personnes touchées par la tragédie doivent être indemnisées sans hésitation". Dans ce contexte, M. Ksentini a cité des catégories dont les cas ont été soulevés par le rapport annuel sur la situation des droits de l'homme en Algérie/2011, tous liés à la tragédie nationale et dont les problèmes n'ont pas encore été réglés. Il s'agit des détenus dans les prisons du Sud, des disparus, des travailleurs licenciés pendant la tragédie nationale et les familles des victimes du terrorisme. Evoquant des résultats réalisés par la Charte pour la paix et la réconciliation nationale, Me Ksentini a souligné que cette Charte a été un "succès" au regard des réalisations accomplies grâce à "des solutions algéro-algériennes sans le recours à l'intervention d'une tierce partie". Il a indiqué que la plus importante de ces réalisations était la restauration de la paix civile affirmant, à cet effet, qu'en dépit de la promulgation de la Charte, les services de la Sûreté nationale n'ont jamais cessé la lutte antiterroriste. A une question sur les propos qui lui ont été attribués par certains titres de la presse nationale concernant "une imminente amnistie générale", M. Ksentini a démenti avoir fait de telles déclarations, soulignant que "l'amnistie générale est une décision politique et relève des seules prérogatives du président de la République".