Critiqué par de nombreuses capitales occidentales après le veto sino-russe, mardi, au Conseil de sécurité de l'ONU sur un projet de résolution menaçant le régime syrien de 'mesures ciblées', Moscou a réagi, vendredi 7 octobre, en répétant qu'elle bloquera à l'ONU toute sanction visant à renverser des régimes. Critiqué par de nombreuses capitales occidentales après le veto sino-russe, mardi, au Conseil de sécurité de l'ONU sur un projet de résolution menaçant le régime syrien de 'mesures ciblées', Moscou a réagi, vendredi 7 octobre, en répétant qu'elle bloquera à l'ONU toute sanction visant à renverser des régimes. Mardi, l'ambassadeur de Russie, Vitali Tchourkine, avait critiqué la philosophie de la 'confrontation' promue par les pays occidentaux au Conseil de sécurité de l'ONU. «La menace de sanctions était inacceptable», a-t-il dit après le vote. Moscou avait proposé à l'ONU son propre projet de résolution mettant l'accent sur la nécessité du dialogue politique en Syrie et mettant la pression aussi bien sur l'opposition que sur le régime du président syrien. Appel à des réformes Le président Medvedev a néanmoins ajouté que le régime syrien devra partir s'il n'est pas capable de mettre en œuvre les réformes promises, rapporte l'agence de presse RIA. «Nous utilisons nos canaux et nous travaillons activement avec les dirigeants syriens, nous demandons que les dirigeants syriens mettent en œuvre les réformes nécessaires», a-t-il déclaré. Neuf civils ont été tués par balles vendredi en Syrie lors d'une nouvelle journée de manifestations contre le régime à laquelle participaient des milliers de personnes, a rapporté l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Trois civils ont été tués, dont deux par des tireurs embusqués, à Douma et un autre à Zabadani, deux villes proches de Damas, a précisé l'organisation. Par ailleurs, Mechaal Tamo, un chef de l'opposition kurde et membre du Conseil nationalsyrien (CNS) a été assassiné vendredi par des inconnus à son domicile, à Qamichli, dans le nord-est de la Syrie. «Quatre hommes armés et masqués se sont introduits dans la maison de Mechaal Tamo et ont ouvertle feu sur lui et sur son fils Marcel et une collègue», qui ont tous deux été blessés, a annoncé l'OSDH. A Damas, l'opposant et ancien député syrien Riad Seif a été hospitalisé après avoir été battu par des agents de sécurité devant la Mosquée Al-Hassan dans le quartier Midane, ont indiqué les comités de coordination locaux (LCC) qui chapeautent les manifestants. A Homs, un des foyers de la contestation contre le régime du président Bachar Al-Assad, où des manifestations ont lieu dans la plupart des quartiers, «quatre civils, dont deux hommes âgés, ont été tués dans le quartier de Bab Sibaa», selon l'OSDH. Au moins 25 autres personnes ont été blessées dans cette ville située à 160 km au nord de Damas, a précisé l'organisation. Un autre manifestant a été tué dans la région de Jisr al-Choughour, dans le nord-ouest du pays, a ajouté l'OSDH. En outre, les forces de sécurité ont tiré pour disperser une manifestation massive à Maaret al-Noumane, dans la région d'Idlib, près de la frontière turque, blessant cinq personnes. A Deraa, dans le sud du pays, des milliers de personnes ont piétiné des drapeaux géants de la Russie et de la Chine. Mardi, l'ambassadeur de Russie, Vitali Tchourkine, avait critiqué la philosophie de la 'confrontation' promue par les pays occidentaux au Conseil de sécurité de l'ONU. «La menace de sanctions était inacceptable», a-t-il dit après le vote. Moscou avait proposé à l'ONU son propre projet de résolution mettant l'accent sur la nécessité du dialogue politique en Syrie et mettant la pression aussi bien sur l'opposition que sur le régime du président syrien. Appel à des réformes Le président Medvedev a néanmoins ajouté que le régime syrien devra partir s'il n'est pas capable de mettre en œuvre les réformes promises, rapporte l'agence de presse RIA. «Nous utilisons nos canaux et nous travaillons activement avec les dirigeants syriens, nous demandons que les dirigeants syriens mettent en œuvre les réformes nécessaires», a-t-il déclaré. Neuf civils ont été tués par balles vendredi en Syrie lors d'une nouvelle journée de manifestations contre le régime à laquelle participaient des milliers de personnes, a rapporté l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Trois civils ont été tués, dont deux par des tireurs embusqués, à Douma et un autre à Zabadani, deux villes proches de Damas, a précisé l'organisation. Par ailleurs, Mechaal Tamo, un chef de l'opposition kurde et membre du Conseil nationalsyrien (CNS) a été assassiné vendredi par des inconnus à son domicile, à Qamichli, dans le nord-est de la Syrie. «Quatre hommes armés et masqués se sont introduits dans la maison de Mechaal Tamo et ont ouvertle feu sur lui et sur son fils Marcel et une collègue», qui ont tous deux été blessés, a annoncé l'OSDH. A Damas, l'opposant et ancien député syrien Riad Seif a été hospitalisé après avoir été battu par des agents de sécurité devant la Mosquée Al-Hassan dans le quartier Midane, ont indiqué les comités de coordination locaux (LCC) qui chapeautent les manifestants. A Homs, un des foyers de la contestation contre le régime du président Bachar Al-Assad, où des manifestations ont lieu dans la plupart des quartiers, «quatre civils, dont deux hommes âgés, ont été tués dans le quartier de Bab Sibaa», selon l'OSDH. Au moins 25 autres personnes ont été blessées dans cette ville située à 160 km au nord de Damas, a précisé l'organisation. Un autre manifestant a été tué dans la région de Jisr al-Choughour, dans le nord-ouest du pays, a ajouté l'OSDH. En outre, les forces de sécurité ont tiré pour disperser une manifestation massive à Maaret al-Noumane, dans la région d'Idlib, près de la frontière turque, blessant cinq personnes. A Deraa, dans le sud du pays, des milliers de personnes ont piétiné des drapeaux géants de la Russie et de la Chine.