Le secteur de l'éducation nationale connaîtra un vaste mouvement de grève aujourd'hui. C'est pratiquement l'ensemble des syndicats autonomes du secteur qui ont appelé à ce débrayage de trois jours qui risque de perdurer et torpiller la rentrée scolaire. Le secteur de l'éducation nationale connaîtra un vaste mouvement de grève aujourd'hui. C'est pratiquement l'ensemble des syndicats autonomes du secteur qui ont appelé à ce débrayage de trois jours qui risque de perdurer et torpiller la rentrée scolaire. Il s'agit, en effet, de deux coalitions de syndicat qui ont appelé, séparément, à cette grève, pour protester contre la situation qui prévaut dans le secteur de l'éducation nationale et remettre sur la table les revendications habituelles relatives au statut particulier et régime indemnitaire. Le Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest), l'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation (UNPEF) d'un côté, et le Syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE), le Syndicat autonome des travailleurs de l'éducation et de la formation (Satef) et le Conseil national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest) de l'autre, en plus du Conseil des lycées d'Algérie (CLA) et la Coordination nationale des adjoints de l'éducation (CNAE) et même les diplômés de l'Ecole supérieure d'enseignement (ENS) qui se sont joints à ce mouvement de débrayage. C'est dire toute l'ampleur du mouvement de grève qui sera enclenché aujourd'hui, et ce, en dépit des menaces de saisir la justice, brandies par le département d'Aboubakr Benbouzid. Un mouvement qui risque de replonger le secteur dans la spirale des contestations, au grand dam des élèves qui n'en finissent pas de subir le double diktat de la tutelle et des enseignants. D'ailleurs, des parents d'élèves se sont élevés et dénoncé ces grèves cycliques qui prennent en otage leur progéniture et perturbent le déroulement des cours à chaque exercice. En vain pourtant, puisque les syndicats, loin d'abdiquer, semblent plus que jamais déterminés à aller jusqu'au bout de leurs revendications. Ces dernières s'articulent, pour rappel, autour de la révision du statut particulier et de la promulgation d'un régime indemnitaire qui répondra aux aspirations du corps enseignant. Par ailleurs, le SNTE, le Satef et le Cnapest exigent également d'instaurer une prime de 50% pour tous les travailleurs du secteur, question de compenser les dysfonctionnements contenus dans ledit régime indemnitaire. Le débrayage d'aujourd'hui qui se poursuivra trois jours durant, sera ponctué par des rassemblements devant les directions de l'éducation de toutes les wilayas, à l'appel du SNTE et des lettres seront remises même au président de la République et au ministre Benbouzid. En parallèle, des négociations sont entreprises entre les syndicats du secteur et les ministères de l'Education et des Finances sur le devenir de la gestion des œuvres sociales, autre pomme de discorde qui divise les syndicalistes. La grève est reconductible pour trois autres jours le 16 octobre prochain, en cas d'échec des négociations, ensuite ouverte et illimitée si rien de concret n'est entrepris. Il s'agit, en effet, de deux coalitions de syndicat qui ont appelé, séparément, à cette grève, pour protester contre la situation qui prévaut dans le secteur de l'éducation nationale et remettre sur la table les revendications habituelles relatives au statut particulier et régime indemnitaire. Le Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest), l'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation (UNPEF) d'un côté, et le Syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE), le Syndicat autonome des travailleurs de l'éducation et de la formation (Satef) et le Conseil national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest) de l'autre, en plus du Conseil des lycées d'Algérie (CLA) et la Coordination nationale des adjoints de l'éducation (CNAE) et même les diplômés de l'Ecole supérieure d'enseignement (ENS) qui se sont joints à ce mouvement de débrayage. C'est dire toute l'ampleur du mouvement de grève qui sera enclenché aujourd'hui, et ce, en dépit des menaces de saisir la justice, brandies par le département d'Aboubakr Benbouzid. Un mouvement qui risque de replonger le secteur dans la spirale des contestations, au grand dam des élèves qui n'en finissent pas de subir le double diktat de la tutelle et des enseignants. D'ailleurs, des parents d'élèves se sont élevés et dénoncé ces grèves cycliques qui prennent en otage leur progéniture et perturbent le déroulement des cours à chaque exercice. En vain pourtant, puisque les syndicats, loin d'abdiquer, semblent plus que jamais déterminés à aller jusqu'au bout de leurs revendications. Ces dernières s'articulent, pour rappel, autour de la révision du statut particulier et de la promulgation d'un régime indemnitaire qui répondra aux aspirations du corps enseignant. Par ailleurs, le SNTE, le Satef et le Cnapest exigent également d'instaurer une prime de 50% pour tous les travailleurs du secteur, question de compenser les dysfonctionnements contenus dans ledit régime indemnitaire. Le débrayage d'aujourd'hui qui se poursuivra trois jours durant, sera ponctué par des rassemblements devant les directions de l'éducation de toutes les wilayas, à l'appel du SNTE et des lettres seront remises même au président de la République et au ministre Benbouzid. En parallèle, des négociations sont entreprises entre les syndicats du secteur et les ministères de l'Education et des Finances sur le devenir de la gestion des œuvres sociales, autre pomme de discorde qui divise les syndicalistes. La grève est reconductible pour trois autres jours le 16 octobre prochain, en cas d'échec des négociations, ensuite ouverte et illimitée si rien de concret n'est entrepris.