La crise de la zone euro, qui ébranle l'économie mondiale, est au cœur de la réunion des ministres des Finances du groupe des vingt principaux pays riches et émergent qui s'est poursuivie, hier, pour la deuxième journée consécutive. Les grandes puissances viennent ainsi au chevet des Européens pour leur proposer des remèdes : les pays émergents envisagent de renforcer les capacités du Fonds monétaire international (FMI) afin qu'il puisse endiguer un effet domino de la crise de la dette européenne. «Les ressources dont dispose le Fonds européen de stabilité financière (FESF) et le FMI seraient inadéquates si la contagion se poursuivait", a averti, vendredi, à Paris le ministre sud-africain, Pravin Gordhan. Les pays du groupe des Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) "ont indiqué qu'ils seraient susceptibles d'aider les institutions internationales s'ils étaient sollicités", a-t-il dit. Selon des responsables brésiliens cités dans les médias locaux, les principales puissances émergentes pourraient accroître les ressources du FMI, mais demandent de peser davantage au sein de l'institution. «Nous accompagnons avec bienveillance le débat sur l'accroissement des ressources du Fonds", a indiqué un dirigeant français. Un avis que ne partagent pas les Etats-Unis : "Le FMI a des ressources financières très substantielles", a déclaré le secrétaire au Trésor Timothy Geithner. Le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schauble, a, également, jugé devant la presse, vendredi soir à Paris, que le FMI avait les ressources nécessaires. Les Européens se présentent en tous cas au G20 plus confiants que lors des dernières réunions internationales. Les marchés européens ont à nouveau légèrement rebondi, vendredi, et l'euro était bien orienté face au dollar. «L'Europe avance clairement" vers une solution, s'est réjoui Timothy Geithner après des semaines de pressions pour qu'elle redouble d'efforts. Comme promis en septembre, le fonds de secours de la zone euro est, enfin, opérationnel, près de trois mois après son adoption. Mais l'Europe n'est pas tiré d'affaire, comme le montre un nouvel abaissement de la note financière de l'Espagne par Standard and Poor's. Les dirigeants européens ont promis d'arriver les 3 et 4 novembre au sommet du G20 de Cannes, dans le sud-est de la France, avec des réponses "durables, globales et rapides" à leur crise. Ils doivent les dévoiler le 23 octobre. La crise de la zone euro, qui ébranle l'économie mondiale, est au cœur de la réunion des ministres des Finances du groupe des vingt principaux pays riches et émergent qui s'est poursuivie, hier, pour la deuxième journée consécutive. Les grandes puissances viennent ainsi au chevet des Européens pour leur proposer des remèdes : les pays émergents envisagent de renforcer les capacités du Fonds monétaire international (FMI) afin qu'il puisse endiguer un effet domino de la crise de la dette européenne. «Les ressources dont dispose le Fonds européen de stabilité financière (FESF) et le FMI seraient inadéquates si la contagion se poursuivait", a averti, vendredi, à Paris le ministre sud-africain, Pravin Gordhan. Les pays du groupe des Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) "ont indiqué qu'ils seraient susceptibles d'aider les institutions internationales s'ils étaient sollicités", a-t-il dit. Selon des responsables brésiliens cités dans les médias locaux, les principales puissances émergentes pourraient accroître les ressources du FMI, mais demandent de peser davantage au sein de l'institution. «Nous accompagnons avec bienveillance le débat sur l'accroissement des ressources du Fonds", a indiqué un dirigeant français. Un avis que ne partagent pas les Etats-Unis : "Le FMI a des ressources financières très substantielles", a déclaré le secrétaire au Trésor Timothy Geithner. Le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schauble, a, également, jugé devant la presse, vendredi soir à Paris, que le FMI avait les ressources nécessaires. Les Européens se présentent en tous cas au G20 plus confiants que lors des dernières réunions internationales. Les marchés européens ont à nouveau légèrement rebondi, vendredi, et l'euro était bien orienté face au dollar. «L'Europe avance clairement" vers une solution, s'est réjoui Timothy Geithner après des semaines de pressions pour qu'elle redouble d'efforts. Comme promis en septembre, le fonds de secours de la zone euro est, enfin, opérationnel, près de trois mois après son adoption. Mais l'Europe n'est pas tiré d'affaire, comme le montre un nouvel abaissement de la note financière de l'Espagne par Standard and Poor's. Les dirigeants européens ont promis d'arriver les 3 et 4 novembre au sommet du G20 de Cannes, dans le sud-est de la France, avec des réponses "durables, globales et rapides" à leur crise. Ils doivent les dévoiler le 23 octobre.