La crise économique mondiale, qui menace beaucoup de pays développés, peut constituer une importante opportunité de croissance pour l'économie algérienne, ont estimé samedi des experts algériens. La crise économique mondiale, qui menace beaucoup de pays développés, peut constituer une importante opportunité de croissance pour l'économie algérienne, ont estimé samedi des experts algériens. Une compression des recettes provenant des exportations d'hydrocarbures due à la contraction de la croissance des principales économies mondiales, ainsi que les effets négatifs d'une recrudescence de la compétition sur l'attractivité des investissements étrangers dans la région du Mena sont les principaux enjeux auxquels l'Algérie doit dès maintenant faire face, estiment experts et banquiers ayant participé à un Forum organisé par le quotidien Liberté en collaboration avec l'agence de conseil Emergy. Kamel Benkoussa, directeur auprès du cabinet londonien ''Goldenberg Hehmeyer LLP'' a présenté, rapporte l'APS, des perspectives sombres pour l'économie mondiale sur les court et moyen termes. Et pour cause :l'aggravation de la crise de la dette souveraine dans les plus grandes économies de la planète, ce qui risque, selon lui, de faire effondrer l'économie mondiale d'ici 2014. Actuellement, les dix pays les plus endettés du monde représentent ensemble plus de 147.000 milliards de dollars, alors que le système financier mondial doit en effacer 50.000 milliards pour pouvoir atteindre le bout du tunnel, explique M. Benkoussa, ajoutant que les politiques d'austérité adoptées récemment par les pays touchés par ce fléau ne font que freiner la reprise de la croissance mondiale. Mais, au-delà des retombées de cette crise, l'économie algérienne présente des atouts considérables lui permettant de réaliser une performance encore plus importante, de se diversifier et de se libérer de sa dépendance vis-à-vis des recettes des hydrocarbures, a-t-il souligné. Dans cette optique, M. Benkoussa suggère la création d'un fonds souverain algérien doté d'un capital d'au moins 50 milliards de dollars pour le rachat de participations dans les plus grandes firmes internationales en difficulté. De telles actions permettraient de développer la base industrielle nationale notamment par l'acquisition de la technologie et de pénétrer de nouveaux marchés, explique-t-il. La nouvelle orientation des flux des investissements étrangers devrait profiter également à l'Algérie qui doit optimiser son attractivité pour ces flux. De son côté, Rachid Sekkak, directeur général de HSBC Algérie, qui s'est longuement attardé sur l'apparition et l'évolution de la crise économique mondiale en 2007, a souligné que les mesures prises par les pouvoirs publics depuis 2006, notamment le paiement par anticipation de la dette extérieure et le maintien d'une politique prudentielle dans la gestion des réserves de change et de la surliquidité des banques de la place ont permis d'amortir les effets de cette crise sur l'économie algérienne, qui continue de réaliser une croissance positive. Reda Bousbaa, autre participant à la rencontre, a, quant à lui, préconisé de déplacer les relations économiques et commerciales de la zone OCDE (Organisation pour la coopération et le développement économiques) vers les pays émergents, notamment ceux des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud), qui constituent le dernier sentier de la croissance économie mondiale. Par ailleurs, le soutien du secteur privé, l'allègement de la pression fiscale, la facilitation de l'accès au crédit et au foncier, le développement du marché obligataire comme moyen alternatif de financement à l'économie ainsi que l'encouragement de la finance islamique qui a démontré sa résilience face aux turbulences mondiales ont été également abordés lors du débat, dirigé par le professeur Mourad Preure. Une compression des recettes provenant des exportations d'hydrocarbures due à la contraction de la croissance des principales économies mondiales, ainsi que les effets négatifs d'une recrudescence de la compétition sur l'attractivité des investissements étrangers dans la région du Mena sont les principaux enjeux auxquels l'Algérie doit dès maintenant faire face, estiment experts et banquiers ayant participé à un Forum organisé par le quotidien Liberté en collaboration avec l'agence de conseil Emergy. Kamel Benkoussa, directeur auprès du cabinet londonien ''Goldenberg Hehmeyer LLP'' a présenté, rapporte l'APS, des perspectives sombres pour l'économie mondiale sur les court et moyen termes. Et pour cause :l'aggravation de la crise de la dette souveraine dans les plus grandes économies de la planète, ce qui risque, selon lui, de faire effondrer l'économie mondiale d'ici 2014. Actuellement, les dix pays les plus endettés du monde représentent ensemble plus de 147.000 milliards de dollars, alors que le système financier mondial doit en effacer 50.000 milliards pour pouvoir atteindre le bout du tunnel, explique M. Benkoussa, ajoutant que les politiques d'austérité adoptées récemment par les pays touchés par ce fléau ne font que freiner la reprise de la croissance mondiale. Mais, au-delà des retombées de cette crise, l'économie algérienne présente des atouts considérables lui permettant de réaliser une performance encore plus importante, de se diversifier et de se libérer de sa dépendance vis-à-vis des recettes des hydrocarbures, a-t-il souligné. Dans cette optique, M. Benkoussa suggère la création d'un fonds souverain algérien doté d'un capital d'au moins 50 milliards de dollars pour le rachat de participations dans les plus grandes firmes internationales en difficulté. De telles actions permettraient de développer la base industrielle nationale notamment par l'acquisition de la technologie et de pénétrer de nouveaux marchés, explique-t-il. La nouvelle orientation des flux des investissements étrangers devrait profiter également à l'Algérie qui doit optimiser son attractivité pour ces flux. De son côté, Rachid Sekkak, directeur général de HSBC Algérie, qui s'est longuement attardé sur l'apparition et l'évolution de la crise économique mondiale en 2007, a souligné que les mesures prises par les pouvoirs publics depuis 2006, notamment le paiement par anticipation de la dette extérieure et le maintien d'une politique prudentielle dans la gestion des réserves de change et de la surliquidité des banques de la place ont permis d'amortir les effets de cette crise sur l'économie algérienne, qui continue de réaliser une croissance positive. Reda Bousbaa, autre participant à la rencontre, a, quant à lui, préconisé de déplacer les relations économiques et commerciales de la zone OCDE (Organisation pour la coopération et le développement économiques) vers les pays émergents, notamment ceux des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud), qui constituent le dernier sentier de la croissance économie mondiale. Par ailleurs, le soutien du secteur privé, l'allègement de la pression fiscale, la facilitation de l'accès au crédit et au foncier, le développement du marché obligataire comme moyen alternatif de financement à l'économie ainsi que l'encouragement de la finance islamique qui a démontré sa résilience face aux turbulences mondiales ont été également abordés lors du débat, dirigé par le professeur Mourad Preure.