Le secrétaire générale du Parti des travailleurs appelle à déjouer le traquenard islamiste tendu par les Occidentaux dans les pays arabes. Selon Louiza Hanoune, la percée des courants islamistes en Egypte, Tunisie et Maroc n'est pas spontanée mais obéit à une stratégie d'ingérence américaine dans le cadre de la mise en application du fameux projet du Grand Moyen-Orient. « C'est une ingérence. Il n'appartient pas aux gouvernements français ou américain de décider de qui doit être majoritaire et de qui doit emporter les élections en Algérie, au Maroc, en Egypte ou ailleurs. C'est au peuple souverain de choisir », a-t-elle souligné hier sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale. Et d'ajouter que « c'est au peuple souverain de choisir. Les courants islamistes, qui sont une réalité sociale dans cette région, ne sont pas majoritaires. Avec un taux d'abstention de 50 % en Tunisie et au Maroc, ils n'ont même pas obtenu 20 % des voix », pour dire que le succès des islamistes dans ces pays bénéficie de la complaisance des administrations occidentales. Louiza Hanoune a déploré dans ce sens les déclarations de la secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, qui appelle les régimes arabes à s'inspirer du modèle turc en tant qu'islamiste modéré. Ce n'est pas le cas, selon l'invité de la Radio, puisque « la Turquie, c'est l'Otan, c'est les privatisations et c'est la politique américaine », a-t-elle argumenté. Etayant ses propos, la SG du PT a révélé que des responsables américains et français en premier lieu, ont tenu des rencontres secrètes avec des leaders islamistes dans pays arabes, dont l'Algérie, afin de leur donner des garanties et les aider à s'emparer du pouvoir. D'ailleurs, elle n'a pas manqué de fustiger Abdallah Djaballah et Bouguera Soltani qui ne cachent désormais plus leurs prétentions, revigorés par l'invasion de la vague verte dans les pays voisins. Si le premier qui envisage de créer le Front pour la justice et le développement (FJD), nourrit de grandes ambitions pour se redéployer sur le devant de la scène, le second, leader du MSP en l'occurrence, se targue désormais de chapeauter la mouvance islamiste en Algérie et vise décidément le pouvoir. « Nous avons déjà vécu la gestion des communes par les islamistes en 1990. Nous avons fait l'expérience du partage de pouvoir entre islamistes et nationalistes, démocrates et autres. Ennahda, du temps d'Abdallah Djaballah, a participé au gouvernement. Le MSP est islamiste et est au gouvernement. Nous avons tout essayé. Ce n'est pas nouveau et en plus, nous avons eu une tragédie nationale », a-t-elle martelé, pour illustrer toute la différence avec la Tunisie et en Egypte, où « il y a absence d'une véritable alternative démocratique. Au Maroc, ceux qui avaient voté pour le courant islamiste voulaient sanctionner les partis qui étaient au gouvernement ». Le secrétaire générale du Parti des travailleurs appelle à déjouer le traquenard islamiste tendu par les Occidentaux dans les pays arabes. Selon Louiza Hanoune, la percée des courants islamistes en Egypte, Tunisie et Maroc n'est pas spontanée mais obéit à une stratégie d'ingérence américaine dans le cadre de la mise en application du fameux projet du Grand Moyen-Orient. « C'est une ingérence. Il n'appartient pas aux gouvernements français ou américain de décider de qui doit être majoritaire et de qui doit emporter les élections en Algérie, au Maroc, en Egypte ou ailleurs. C'est au peuple souverain de choisir », a-t-elle souligné hier sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale. Et d'ajouter que « c'est au peuple souverain de choisir. Les courants islamistes, qui sont une réalité sociale dans cette région, ne sont pas majoritaires. Avec un taux d'abstention de 50 % en Tunisie et au Maroc, ils n'ont même pas obtenu 20 % des voix », pour dire que le succès des islamistes dans ces pays bénéficie de la complaisance des administrations occidentales. Louiza Hanoune a déploré dans ce sens les déclarations de la secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, qui appelle les régimes arabes à s'inspirer du modèle turc en tant qu'islamiste modéré. Ce n'est pas le cas, selon l'invité de la Radio, puisque « la Turquie, c'est l'Otan, c'est les privatisations et c'est la politique américaine », a-t-elle argumenté. Etayant ses propos, la SG du PT a révélé que des responsables américains et français en premier lieu, ont tenu des rencontres secrètes avec des leaders islamistes dans pays arabes, dont l'Algérie, afin de leur donner des garanties et les aider à s'emparer du pouvoir. D'ailleurs, elle n'a pas manqué de fustiger Abdallah Djaballah et Bouguera Soltani qui ne cachent désormais plus leurs prétentions, revigorés par l'invasion de la vague verte dans les pays voisins. Si le premier qui envisage de créer le Front pour la justice et le développement (FJD), nourrit de grandes ambitions pour se redéployer sur le devant de la scène, le second, leader du MSP en l'occurrence, se targue désormais de chapeauter la mouvance islamiste en Algérie et vise décidément le pouvoir. « Nous avons déjà vécu la gestion des communes par les islamistes en 1990. Nous avons fait l'expérience du partage de pouvoir entre islamistes et nationalistes, démocrates et autres. Ennahda, du temps d'Abdallah Djaballah, a participé au gouvernement. Le MSP est islamiste et est au gouvernement. Nous avons tout essayé. Ce n'est pas nouveau et en plus, nous avons eu une tragédie nationale », a-t-elle martelé, pour illustrer toute la différence avec la Tunisie et en Egypte, où « il y a absence d'une véritable alternative démocratique. Au Maroc, ceux qui avaient voté pour le courant islamiste voulaient sanctionner les partis qui étaient au gouvernement ».