Le FLN n'en finit décidément pas d'alimenter la chronique et de faire les choux gras de la presse nationale. Et cela dure depuis pratiquement une année maintenant. Le FLN n'en finit décidément pas d'alimenter la chronique et de faire les choux gras de la presse nationale. Et cela dure depuis pratiquement une année maintenant. La crise interne que traverse le vieux parti s'est ainsi installée dans la durée et rares sont les observateurs qui prédisent un quelconque dénouement dans un proche ou moyen avenirs. Par conséquent une question est plus que jamais de mise : où va le FLN ? Une question qui devient de plus en plus pressante au fur et à mesure que se profile à l'horizon le prochain rendez-vous électoral, celui des élections législatives, prévu au mois d'avril ou en mai. À quelques mois seulement de cette importante échéance politique il semble admis que la crise du FLN a atteint son point de non retour tant chaque camp campe sur ses positions. La direction politique du FLN semble, après avoir tenté par le biais de son secrétaire général de trouver un terrain d'entente avec les « redresseurs », avoir définitivement tourné la page de cette fronde puisqu'elle considère qu'il n'y a pas de crise au parti. « Ce dossier est clos depuis juillet dernier » nous a affirmés hier Kaca Aïssi, membre du bureau politique du FLN chargé de l'information qui faisait allusion aux décisions prises par le comité central. Lors de sa session du mois de juillet la plus haute instance du parti entre deux congrès a, après avoir pris acte de l'échec des discussions entre le secrétaire général, Abdelaziz Belkhadem, et le coordinateur national du « Mouvement de redressement et d'authenticité », Salah Goudjil, a décidé de clore ce dossier et de ne plus prendre langue avec les « redresseurs » accusés, par ailleurs, de faire un travail fractionnel. Belkhadem et Goudjil, pour rappel, se sont rencontrés à deux reprises sur initiative du premier, mais n'ont pu parvenir à un accord permettant de mettre fin à cette crise. Les revendications du Mouvement de redressement ont été rejetées avec force par Abdelaziz Belkhadem et ses partisans. Les « redresseurs » demandent l'assainissement du comité central des « intrus » qui ne répondent pas aux critères pour siéger dans cette instance du parti. Salah Goudjil et ses amis accusent Belkhadem d'avoir permis à une centaine de personnes de faire partie du comité central. De plus ils exigent la révision de l'ensemble du processus relatif au renouvellement des structures locales du parti qui a été, selon eux, entaché de moult irrégularités dont la caractéristique principale a été l'exclusion et la marginalisation des militants. Mais les redresseurs ne se sont pas arrêtés à ce stade puisque, par la suite, ils ont demandé la tenue d'un congrès extraordinaire car pour eux le 9e congrès a fait fi des statuts et du règlement interne du parti. Toutes ces accusations, on s'en doute, ont été balayées d'un revers de main par la direction du FLN. Pour cette dernière, en effet, les « redresseurs » sont passés à l'opposition juste après la composition du bureau politique, qui est intervenue quelques temps après les assises du 9e congrès. C'est dire, selon Belkhadem et ses amis, que la fronde des « redresseurs » est due au fait qu'ils ne sont pas présents dans la composante du bureau politique. Ce que réfute Salah Goudjil qui n'a cessé d'accuser Belkhadem d'avoir foulé au pied les statuts du parti. Plus que jamais décidés à ne pas faire marche arrière, les redresseurs comptent même participer aux prochaines élections législatives avec leurs propres listes. Comme ils comptent organiser un congrès extraordinaire, tout en refusant abandonner la perspective de porter l'affaire du FLN devant les tribunaux. Contacté hier, Kaca Aïssi est catégorique : « Ils ne font que de l'agitation et le parti n'est pas concerné car on est préoccupé actuellement par les préparatifs des prochaines élections législatives ». En effet ce rendez-vous électoral sera au centre de la session ordinaire du comité central prévu les 16 et 17 décembre à Zeralda. A la veille, soit le jeudi, Belkhadem réunira la commission chargée des élections qui lui soumettra son rapport final. Entre les deux camps, on le voit bien, le divorce est consommé. Une division qui pourrait avoir d'indéniables conséquences sur le FLN lors des élections. Le vieux parti risque, assurément, d'y laisser des plumes. C'est dire qu'à quelques encablures de ces élections, la partie semble mal engagée pour Belkhadem et ses partisans. La crise interne que traverse le vieux parti s'est ainsi installée dans la durée et rares sont les observateurs qui prédisent un quelconque dénouement dans un proche ou moyen avenirs. Par conséquent une question est plus que jamais de mise : où va le FLN ? Une question qui devient de plus en plus pressante au fur et à mesure que se profile à l'horizon le prochain rendez-vous électoral, celui des élections législatives, prévu au mois d'avril ou en mai. À quelques mois seulement de cette importante échéance politique il semble admis que la crise du FLN a atteint son point de non retour tant chaque camp campe sur ses positions. La direction politique du FLN semble, après avoir tenté par le biais de son secrétaire général de trouver un terrain d'entente avec les « redresseurs », avoir définitivement tourné la page de cette fronde puisqu'elle considère qu'il n'y a pas de crise au parti. « Ce dossier est clos depuis juillet dernier » nous a affirmés hier Kaca Aïssi, membre du bureau politique du FLN chargé de l'information qui faisait allusion aux décisions prises par le comité central. Lors de sa session du mois de juillet la plus haute instance du parti entre deux congrès a, après avoir pris acte de l'échec des discussions entre le secrétaire général, Abdelaziz Belkhadem, et le coordinateur national du « Mouvement de redressement et d'authenticité », Salah Goudjil, a décidé de clore ce dossier et de ne plus prendre langue avec les « redresseurs » accusés, par ailleurs, de faire un travail fractionnel. Belkhadem et Goudjil, pour rappel, se sont rencontrés à deux reprises sur initiative du premier, mais n'ont pu parvenir à un accord permettant de mettre fin à cette crise. Les revendications du Mouvement de redressement ont été rejetées avec force par Abdelaziz Belkhadem et ses partisans. Les « redresseurs » demandent l'assainissement du comité central des « intrus » qui ne répondent pas aux critères pour siéger dans cette instance du parti. Salah Goudjil et ses amis accusent Belkhadem d'avoir permis à une centaine de personnes de faire partie du comité central. De plus ils exigent la révision de l'ensemble du processus relatif au renouvellement des structures locales du parti qui a été, selon eux, entaché de moult irrégularités dont la caractéristique principale a été l'exclusion et la marginalisation des militants. Mais les redresseurs ne se sont pas arrêtés à ce stade puisque, par la suite, ils ont demandé la tenue d'un congrès extraordinaire car pour eux le 9e congrès a fait fi des statuts et du règlement interne du parti. Toutes ces accusations, on s'en doute, ont été balayées d'un revers de main par la direction du FLN. Pour cette dernière, en effet, les « redresseurs » sont passés à l'opposition juste après la composition du bureau politique, qui est intervenue quelques temps après les assises du 9e congrès. C'est dire, selon Belkhadem et ses amis, que la fronde des « redresseurs » est due au fait qu'ils ne sont pas présents dans la composante du bureau politique. Ce que réfute Salah Goudjil qui n'a cessé d'accuser Belkhadem d'avoir foulé au pied les statuts du parti. Plus que jamais décidés à ne pas faire marche arrière, les redresseurs comptent même participer aux prochaines élections législatives avec leurs propres listes. Comme ils comptent organiser un congrès extraordinaire, tout en refusant abandonner la perspective de porter l'affaire du FLN devant les tribunaux. Contacté hier, Kaca Aïssi est catégorique : « Ils ne font que de l'agitation et le parti n'est pas concerné car on est préoccupé actuellement par les préparatifs des prochaines élections législatives ». En effet ce rendez-vous électoral sera au centre de la session ordinaire du comité central prévu les 16 et 17 décembre à Zeralda. A la veille, soit le jeudi, Belkhadem réunira la commission chargée des élections qui lui soumettra son rapport final. Entre les deux camps, on le voit bien, le divorce est consommé. Une division qui pourrait avoir d'indéniables conséquences sur le FLN lors des élections. Le vieux parti risque, assurément, d'y laisser des plumes. C'est dire qu'à quelques encablures de ces élections, la partie semble mal engagée pour Belkhadem et ses partisans.