Bouguera Soltani dévoile enfin son vrai visage après de longues années d'hypocrisie politique passées au sein de l'Alliance présidentielle. Ayant claqué la porte de cette dernière tout récemment, le chef de file du Mouvement de la société pour la paix (MSP) nourrit de folles ambitions, encouragé par le succès des mouvances islamistes en Tunisie, en Egypte et au Maroc. Bouguera Soltani dévoile enfin son vrai visage après de longues années d'hypocrisie politique passées au sein de l'Alliance présidentielle. Ayant claqué la porte de cette dernière tout récemment, le chef de file du Mouvement de la société pour la paix (MSP) nourrit de folles ambitions, encouragé par le succès des mouvances islamistes en Tunisie, en Egypte et au Maroc. Le président du désormais ex-partenaire du FLN et du RND autour du programme du président de la République, s'autoproclamant le parrain de l'islamisme en Algérie, ambitionne de chapeauter la mouvance en perspective des prochaines élections législatives, dont il ne doute aucunement de son succès. Pourtant, l'homme ne fait pas le consensus parmi la mouvance islamiste elle-même. Son nom étant entaché de gros scandales, Bouguera Soltani peinerait, sinon ne parviendrait jamais, selon les observateur de la scène politique nationale, à convaincre son monde, lui qui a été loyal dans ses services au gouvernement pendant de longues années. Il a été cité dans deux affaires sulfureuses. Recherché par la justice suisse pour torture et impliqué dans le scandale du thon à Annaba, sans citer le scandale de l'autoroute Est-Ouest, les milliards détournés des assurances dans l'autre affaire dite Khalifa. Des balourdises qui ne plaideraient certainement pas pour sa «réincarnation» islamiste sur la scène. Sa reconversion subite dans l'opposition ne serait vraisemblablement pas suffisante pour regagner la confiance d'un audimat islamiste qui a d'autres leaders plus radicalistes. En effet, la naissance d'autres formations politiques menées par des personnalités telles que Djaballah, Menasra, Mohamed Saïd ou Taleb El-Ibrahimi, dont l'agrément serait imminent, brise de facto les fausses prétentions de Soltani. Le leadership et le charisme manquent atrocement à ce candidat potentiel, à moins qu'une coalition ne se concrétise entre les Frères musulmans algériens. Donc, Bouguera Soltani et son parti le MSP pourraient essuyer un revers historique à l'occasion des prochaines élections législatives, à cause de sa stratégie hasardeuse. Une stratégie qui n'obéit qu'à la seule et unique finalité de rafler la majorité des sièges dans la prochaine composante de la chambre basse du Parlement. La désillusion de Soltani est plus exagérée, en se voyant dans le costume d'un présidentiable en 2014. Il a d'ailleurs annoncé récemment qu'il ne briguerait pas d'autre mandat à la tête du MSP, pour se préparer à l'échéance présidentielle. Au retour d'anciens leaders islamistes sur la scène à la tête de nouvelles formations, s'ajoute la fronde au sein même du MSP. Les ministres de cette mouvance se seraient opposés au retrait de l'Alliance présidentielle, d'où leur maintien au gouvernement. Une réelle opposition ne participe pas au gouvernement. Or, le MSP qui souffle le chaud et le froid risque de se casser les dents. Le président du désormais ex-partenaire du FLN et du RND autour du programme du président de la République, s'autoproclamant le parrain de l'islamisme en Algérie, ambitionne de chapeauter la mouvance en perspective des prochaines élections législatives, dont il ne doute aucunement de son succès. Pourtant, l'homme ne fait pas le consensus parmi la mouvance islamiste elle-même. Son nom étant entaché de gros scandales, Bouguera Soltani peinerait, sinon ne parviendrait jamais, selon les observateur de la scène politique nationale, à convaincre son monde, lui qui a été loyal dans ses services au gouvernement pendant de longues années. Il a été cité dans deux affaires sulfureuses. Recherché par la justice suisse pour torture et impliqué dans le scandale du thon à Annaba, sans citer le scandale de l'autoroute Est-Ouest, les milliards détournés des assurances dans l'autre affaire dite Khalifa. Des balourdises qui ne plaideraient certainement pas pour sa «réincarnation» islamiste sur la scène. Sa reconversion subite dans l'opposition ne serait vraisemblablement pas suffisante pour regagner la confiance d'un audimat islamiste qui a d'autres leaders plus radicalistes. En effet, la naissance d'autres formations politiques menées par des personnalités telles que Djaballah, Menasra, Mohamed Saïd ou Taleb El-Ibrahimi, dont l'agrément serait imminent, brise de facto les fausses prétentions de Soltani. Le leadership et le charisme manquent atrocement à ce candidat potentiel, à moins qu'une coalition ne se concrétise entre les Frères musulmans algériens. Donc, Bouguera Soltani et son parti le MSP pourraient essuyer un revers historique à l'occasion des prochaines élections législatives, à cause de sa stratégie hasardeuse. Une stratégie qui n'obéit qu'à la seule et unique finalité de rafler la majorité des sièges dans la prochaine composante de la chambre basse du Parlement. La désillusion de Soltani est plus exagérée, en se voyant dans le costume d'un présidentiable en 2014. Il a d'ailleurs annoncé récemment qu'il ne briguerait pas d'autre mandat à la tête du MSP, pour se préparer à l'échéance présidentielle. Au retour d'anciens leaders islamistes sur la scène à la tête de nouvelles formations, s'ajoute la fronde au sein même du MSP. Les ministres de cette mouvance se seraient opposés au retrait de l'Alliance présidentielle, d'où leur maintien au gouvernement. Une réelle opposition ne participe pas au gouvernement. Or, le MSP qui souffle le chaud et le froid risque de se casser les dents.