La France compte 6,24 millions de "très diplômés" (masters, grandes écoles, et doctorats) dont 710.000 immigrés, indique une étude du secrétariat général de l'immigration, rendue publique vendredi. «La part de "très diplômés" est un peu supérieure parmi les immigrés que dans la population totale", observe l'étude. Au total, ce sont 780.000 "très diplômés" qui ne sont pas nés français, la différence avec 710.000 représentant ceux qui ont acquis la nationalité française. Les ressortissants de l'Union européenne, des Etats-Unis, du Canada du Japon, mais aussi de la Chine "restent plus souvent étrangers, quand ceux du Cambodge, du Vietnam, du Liban acquièrent la nationalité française", remarque l'étude. Les pays d'origine les plus représentés sont l'Algérie et le Maroc (66.000 chacun) et la Tunisie (26.000). Entre ces trois pays du Maghreb, s'intercale le Royaume-Uni (40.000) et l'Allemagne (30.000). Certains pays bien représentés dans la population immigrés le sont moins parmi les "très diplômés". C'est le cas de l'Italie, de l'Espagne, le Portugal ou encore la Pologne (78.000 pour les quatre pays). Les effectifs des pays d'Afrique (hors Maghreb) sont "assez faibles" alors que certains pays sont au contraire "surreprésentés", à savoir le Liban (16.000), la Roumanie et le Vietnam (15.000 chacun). L'Amérique du Sud est très peu représentée. Après la publication de la circulaire du ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, de nombreux diplômés étrangers, dont certains "très qualifiés", qui avaient été recrutés dans des entreprises françaises, n'ont pas pu obtenir un changement de statut (d'étudiant à salarié), un sujet d'inquiétude pour les universités et les grandes écoles, ainsi que pour le Medef. Cette circulaire, considérée par beaucoup comme un outil de limitation de l'immigration légale, demande aux préfets d'instruire "avec rigueur" les demandes d'autorisation de travail des étudiants, et d'exercer un "contrôle approfondi" des demandes de changement de statut des étudiants étrangers. La France compte 6,24 millions de "très diplômés" (masters, grandes écoles, et doctorats) dont 710.000 immigrés, indique une étude du secrétariat général de l'immigration, rendue publique vendredi. «La part de "très diplômés" est un peu supérieure parmi les immigrés que dans la population totale", observe l'étude. Au total, ce sont 780.000 "très diplômés" qui ne sont pas nés français, la différence avec 710.000 représentant ceux qui ont acquis la nationalité française. Les ressortissants de l'Union européenne, des Etats-Unis, du Canada du Japon, mais aussi de la Chine "restent plus souvent étrangers, quand ceux du Cambodge, du Vietnam, du Liban acquièrent la nationalité française", remarque l'étude. Les pays d'origine les plus représentés sont l'Algérie et le Maroc (66.000 chacun) et la Tunisie (26.000). Entre ces trois pays du Maghreb, s'intercale le Royaume-Uni (40.000) et l'Allemagne (30.000). Certains pays bien représentés dans la population immigrés le sont moins parmi les "très diplômés". C'est le cas de l'Italie, de l'Espagne, le Portugal ou encore la Pologne (78.000 pour les quatre pays). Les effectifs des pays d'Afrique (hors Maghreb) sont "assez faibles" alors que certains pays sont au contraire "surreprésentés", à savoir le Liban (16.000), la Roumanie et le Vietnam (15.000 chacun). L'Amérique du Sud est très peu représentée. Après la publication de la circulaire du ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, de nombreux diplômés étrangers, dont certains "très qualifiés", qui avaient été recrutés dans des entreprises françaises, n'ont pas pu obtenir un changement de statut (d'étudiant à salarié), un sujet d'inquiétude pour les universités et les grandes écoles, ainsi que pour le Medef. Cette circulaire, considérée par beaucoup comme un outil de limitation de l'immigration légale, demande aux préfets d'instruire "avec rigueur" les demandes d'autorisation de travail des étudiants, et d'exercer un "contrôle approfondi" des demandes de changement de statut des étudiants étrangers.