Le trafic de carburant aux frontières Est et Ouest de notre pays ne cesse d'alimenter la chronique des journaux. La dernière en date a trait à la pénurie qui a éclaté à Tlemcen et sa région. Le trafic de carburant aux frontières Est et Ouest de notre pays ne cesse d'alimenter la chronique des journaux. La dernière en date a trait à la pénurie qui a éclaté à Tlemcen et sa région. A un moment donné et ce, au plus fort de la guerre civile libyenne, ce sont les régions frontalières avec la Libye qui avaient davantage attiré l'attention. Des réseaux de contrebande de l'essence se sont alors constitués à l'effet d'acheminer ce produit vers ce pays pétrolier qui n'avait jamais, du reste, connu pareille situation dans son histoire. On a vu alors de graves pénuries de carburant affecter la région de l'Est algérien causant des files interminables devant les stations-service. Mais pour Tlemcen et la frontière Ouest, l'année 2011 s'est avérée aussi comme l'année où l'on a enregistré le plus grand nombre de saisies de ce produit. La Gendarmerie nationale a fait état de la saisie de plus d'un million de litres de carburant, une quantité «jamais atteinte» par le passé aux dires de cette institution. La saisie concerne bien sûr la quantité que la contrebande s'apprêtait à expédier au Maroc. Pourtant la thèse qui fait porter le chapeau des pénuries récurrentes de carburant à la seule contrebande, est battue en brèche par la Fédération nationale des gérants de stations-service. Cette fédération a critiqué la politique de distribution qui, selon elle, favorise les stations GD (gestion directe) au détriment des petites stations. Des sources sécuritaires ont avancé le chiffre de plus de 55 millions de litres par mois distribués aux stations, mais on ne sait pas si ce chiffre concerne justement tous types de stations confondues. L'essence est l'un des produits sinon le seul qui coûte sept fois moins cher qu'en France. Il est cédé dans l'hexagone à 1,50 euros le litre contre 22 centimes d'euros en Algérie. Si la mer ne nous séparait pas de la France, tout notre carburant aurait été acheminé vers ce pays d'Europe aux dires de certains observateurs. Si le pouvoir d'achat en Algérie demeure faible, les coûts du carburant restent heureusement bas. L'Algérie est le 3e pays du monde où le carburant coûte moins cher. A la pompe, l'essence coûte 0,22 euro/litre et le gasoil 0,13 euro/litre. Notre pays se classe ainsi derrière l'Arabie Saoudite (avec 0,12 euro pour l'essence et 0,06 euro pour le gasoil) et le Venezuela (avec 0,13 euro pour l'essence et 0,06 euro pour le gasoil). Notons que l'Organisation mondiale du commerce (OMC) n'a cessé de demander à notre pays d'aligner les prix internes du carburant sur ceux ayant cours sur le marché mondial dans le cadre des négociations pour l'adhésion à cette organisation. A un moment donné et ce, au plus fort de la guerre civile libyenne, ce sont les régions frontalières avec la Libye qui avaient davantage attiré l'attention. Des réseaux de contrebande de l'essence se sont alors constitués à l'effet d'acheminer ce produit vers ce pays pétrolier qui n'avait jamais, du reste, connu pareille situation dans son histoire. On a vu alors de graves pénuries de carburant affecter la région de l'Est algérien causant des files interminables devant les stations-service. Mais pour Tlemcen et la frontière Ouest, l'année 2011 s'est avérée aussi comme l'année où l'on a enregistré le plus grand nombre de saisies de ce produit. La Gendarmerie nationale a fait état de la saisie de plus d'un million de litres de carburant, une quantité «jamais atteinte» par le passé aux dires de cette institution. La saisie concerne bien sûr la quantité que la contrebande s'apprêtait à expédier au Maroc. Pourtant la thèse qui fait porter le chapeau des pénuries récurrentes de carburant à la seule contrebande, est battue en brèche par la Fédération nationale des gérants de stations-service. Cette fédération a critiqué la politique de distribution qui, selon elle, favorise les stations GD (gestion directe) au détriment des petites stations. Des sources sécuritaires ont avancé le chiffre de plus de 55 millions de litres par mois distribués aux stations, mais on ne sait pas si ce chiffre concerne justement tous types de stations confondues. L'essence est l'un des produits sinon le seul qui coûte sept fois moins cher qu'en France. Il est cédé dans l'hexagone à 1,50 euros le litre contre 22 centimes d'euros en Algérie. Si la mer ne nous séparait pas de la France, tout notre carburant aurait été acheminé vers ce pays d'Europe aux dires de certains observateurs. Si le pouvoir d'achat en Algérie demeure faible, les coûts du carburant restent heureusement bas. L'Algérie est le 3e pays du monde où le carburant coûte moins cher. A la pompe, l'essence coûte 0,22 euro/litre et le gasoil 0,13 euro/litre. Notre pays se classe ainsi derrière l'Arabie Saoudite (avec 0,12 euro pour l'essence et 0,06 euro pour le gasoil) et le Venezuela (avec 0,13 euro pour l'essence et 0,06 euro pour le gasoil). Notons que l'Organisation mondiale du commerce (OMC) n'a cessé de demander à notre pays d'aligner les prix internes du carburant sur ceux ayant cours sur le marché mondial dans le cadre des négociations pour l'adhésion à cette organisation.