La troisième édition du Fiaata (Festival international des arts de l'Ahaggar, Tin Hinan, Abalessa) sera axée autour du thème "Patrimoine saharien et les médias", a annoncé mercredi à Alger le commissaire du festival. La troisième édition du Fiaata (Festival international des arts de l'Ahaggar, Tin Hinan, Abalessa) sera axée autour du thème "Patrimoine saharien et les médias", a annoncé mercredi à Alger le commissaire du festival. Dans une conférence de presse tenue à quelque jours du festival, Farid Ighil Ahriz, a expliqué que pour la 3e troisième édition du Fiaata il souhaiterait "renoncer aux colloques conventionnels" pour se consacrer à la réflexion sur la problématique du patrimoine saharien et les médias". L'atelier de réflexion s'étalera sur quatre jours et abordera les thèmes suivants : "Représentations du Sahara durant la période coloniale", "Les modalités de fabrication et de fonctionnement du discours médiatique", "La protection du patrimoine et son exploitation" ainsi que "Le passé, le présent et l'avenir du tourisme saharien". L'édition 2012 du festival, prévu du 14 au 19 février, reconduit aussi son campement d'ateliers, "délocalisé d'Aguenar (7 km de Tamanrasset) vers le centre-ville afin d'en faire profiter le maximum de visiteurs dans les meilleurs conditions", selon M. Ighil Ahriz. Les ateliers coordonnés par le plasticien Arezki Larbi couvrent l'artisanat (cuir, métaux, bois, poterie), la peinture, la bande dessinée, photo et astronomie, musique et danses africaines. Le campement prévoit, également, un espace conte, un autre pour la projection de films et un troisième pour l'exposition "Architectures de terre et d'argile". Dans le cadre de la célébration du cinquantenaire de l'indépendance de l'Algérie le Fiataa organise, par ailleurs, un concours de récits historiques et poésie sur la "Résistance à l'occupation coloniale française" : "Une manière de collecter et de transcrire des témoignages sur la vie, sous l'occupation, dans cette région", a expliqué le chargé de cet atelier, Rachid Bellil. La musique n'est pas en reste puisque le programme du festival prévoit pas moins de dix grand concerts sur l'esplanade du 1er Novembre à Tamanrasset ainsi que plusieurs grandes scènes dans les localités d'Abalessa et Aïn Salah. De grands noms de la musique se relayeront lors de cette édition : Itran n'Ahaggar, Imarhane, Lalla Badi Lalla (Tamanrasset), Tissilawen, Abdallah Mesbahi (Djanet). Des artistes de renommé mondiale sont également attendus à l'exemple du groupe malien, Tinariwen, Malouma (Mauritanie), ou Bambino du Niger. Ce programme appuie la "dimension sahélo-saharienne", axe important du festival, a tenu à rappeler M. Ighil Ahriz, revenant avec insistance sur la grande implication de la population locale dans la préparation du festival. Dans une conférence de presse tenue à quelque jours du festival, Farid Ighil Ahriz, a expliqué que pour la 3e troisième édition du Fiaata il souhaiterait "renoncer aux colloques conventionnels" pour se consacrer à la réflexion sur la problématique du patrimoine saharien et les médias". L'atelier de réflexion s'étalera sur quatre jours et abordera les thèmes suivants : "Représentations du Sahara durant la période coloniale", "Les modalités de fabrication et de fonctionnement du discours médiatique", "La protection du patrimoine et son exploitation" ainsi que "Le passé, le présent et l'avenir du tourisme saharien". L'édition 2012 du festival, prévu du 14 au 19 février, reconduit aussi son campement d'ateliers, "délocalisé d'Aguenar (7 km de Tamanrasset) vers le centre-ville afin d'en faire profiter le maximum de visiteurs dans les meilleurs conditions", selon M. Ighil Ahriz. Les ateliers coordonnés par le plasticien Arezki Larbi couvrent l'artisanat (cuir, métaux, bois, poterie), la peinture, la bande dessinée, photo et astronomie, musique et danses africaines. Le campement prévoit, également, un espace conte, un autre pour la projection de films et un troisième pour l'exposition "Architectures de terre et d'argile". Dans le cadre de la célébration du cinquantenaire de l'indépendance de l'Algérie le Fiataa organise, par ailleurs, un concours de récits historiques et poésie sur la "Résistance à l'occupation coloniale française" : "Une manière de collecter et de transcrire des témoignages sur la vie, sous l'occupation, dans cette région", a expliqué le chargé de cet atelier, Rachid Bellil. La musique n'est pas en reste puisque le programme du festival prévoit pas moins de dix grand concerts sur l'esplanade du 1er Novembre à Tamanrasset ainsi que plusieurs grandes scènes dans les localités d'Abalessa et Aïn Salah. De grands noms de la musique se relayeront lors de cette édition : Itran n'Ahaggar, Imarhane, Lalla Badi Lalla (Tamanrasset), Tissilawen, Abdallah Mesbahi (Djanet). Des artistes de renommé mondiale sont également attendus à l'exemple du groupe malien, Tinariwen, Malouma (Mauritanie), ou Bambino du Niger. Ce programme appuie la "dimension sahélo-saharienne", axe important du festival, a tenu à rappeler M. Ighil Ahriz, revenant avec insistance sur la grande implication de la population locale dans la préparation du festival.