Alors que l'Algérie s'apprête à vivre l'un des moments forts de son histoire, la commémoration de son indépendance, un demi-siècle de souveraineté, de liberté et de quête d'un Etat-nation, la France par le biais de son ministre des affaires étrangères, Alain Juppé, vient encore une fois de commettre une ultime erreur diplomatique en voulant s'ingérer dans les affaires d'un pays qui n'a que trop souffert des affres colonialistes. Un autre égarement qui vient s'ajouter à la loi du 23 février 2005 sur « l'apport positif de la colonisation ». Alors que l'Algérie s'apprête à vivre l'un des moments forts de son histoire, la commémoration de son indépendance, un demi-siècle de souveraineté, de liberté et de quête d'un Etat-nation, la France par le biais de son ministre des affaires étrangères, Alain Juppé, vient encore une fois de commettre une ultime erreur diplomatique en voulant s'ingérer dans les affaires d'un pays qui n'a que trop souffert des affres colonialistes. Un autre égarement qui vient s'ajouter à la loi du 23 février 2005 sur « l'apport positif de la colonisation ». Mais, heureusement que plusieurs réseaux et mouvement associatifs en France ne s'inscrivent pas dans cette ligne du gouvernement français. Au contraire pour rétablir la vérité sur un passé douloureux que de nombreux Algériens et même Français anticoloniaux ne cessent d'organiser des activités et des manifestations autant culturelles que politique pour montrer les torts de la France envers l'Algérie durant un siècle et trente ans. Dans le sillage du 50e anniversaire de l'indépendance de l'Algérie, ainsi plusieurs associations à l'instar du réseau « Sortir du colonialisme », du collectif d'associations (Mrap, Au Nom de la mémoire, Survie, AFASPA..) ou encore « D'ailleurs nous sommes d'ici »… organisent une série de manifestations. Il y aura notamment une série de débats sur le passé colonial de la France d'autant que le gouvernement français a malheureusement l'a ouvert de la plus mauvaise manière qui soit. Pour toutes ces associations, il est aujourd'hui urgent de sortir de la « guerre des mémoires » et de permettre une mémoire partagée par tous permettant à chacun de se retrouver dans notre histoire commune. Pour ce faire il y aura du 23 au 11 mars la 7e semaine anticoloniale (conférences, débats, projections, manifestations..). Une semaine qui vise d'après les différents organismes à une « fraternité entre français et immigrés à l'approche des élections présidentielles, et les luttes des femmes à travers les mouvements de décolonisation ». Cette 7e semaine sera exceptionnelle car placée entre le 50e anniversaire du massacre de Charonne et celui des accords d'Evian, le 19 mars 1962, la semaine anticoloniale permettra de revenir sur la mémoire occultée de la Guerre d'Algérie tout en montrant en quoi le combat des anticolonialistes est plus que jamais d'actualité. L'association Sortir du colonialisme qui a pour but de promouvoir les valeurs de l'anticolonialisme, de l'antiracisme, de la lutte contre le néocolonialisme, et de la lutte pour l'égalité des droits fédère plus de 50 associations, mouvements, partis, et cette année s'efforcera de faire de la Semaine anticoloniale un événement national. La semaine anticoloniale se déroulera du 23 février au 11 mars et comportera notamment cette année de nombreux colloques, conférences, débats. Parmi les principaux : Médias et colonialisme, la résistance française contre la guerre d'Algérie, prostitution et colonialisme. A Marseille la semaine commencera le 21 février avec un hommage à Ibrahim Ali, immigré comorien 17 ans, tué à Marseille par des colleurs d'affiches du candidat du FN, Jean-Marie Le Pen le 21 février 1995. Pour l'association Sortir du colonialisme « L'histoire coloniale de la France a été une contre-révolution » par rapport aux valeurs de la Révolution française et à la déclaration des droits de l'Homme qui est l'un des fondements de notre République. Ainsi il est évidement que les mouvements de résistance et de libération nationale qui se sont produits dans les anciens pays colonisés ont été le fait de la volonté des peuples de lutter pour leur liberté et pour l'égalité des droits. La plupart des penseurs et héros de ces mouvements comme Frantz Fanon, Medhi Ben Barka, Gandhi, Thomas Sankara, Bolivar, Toussaint Louverture, Lumumba, et tant d'autres « se sont inspirés des valeurs de Liberté, de Fraternité et d'Egalité pour revendiquer l'application de ces principes pour leurs peuples » ajoute un communiqué de l'association. En d'autres termes la semaine anticoloniale a pour finalité de comprendre les ravages du colonialisme dans le passé et qui perdurent encore aujourd'hui pour entrevoir de nouvelles perspectives ; de dépasser le ressentiment latent lié à une opacité de l'information et de la transmission de la mémoire pour retrouver une compréhension mutuelle, d'apaiser les esprits et d'élaborer un projet commun dans le cadre des droits de l'Homme ; et de mettre en lumière la liaison entre les discriminations subies et la question coloniale en montrant la différence entre les situations vécues hier et aujourd'hui et en permettant le dialogue intergénérationnel et interculturel. Dans le cadre de cette commémoration il y aura également le salon anticolonial qui se déroulera à la La Bellevilloise - Paris 20ème. L'objectif de ce salon est de rencontrer des partenaires potentiels dans un espace qui vous est dédié, initier des contacts et favoriser un dialogue, pour permettre le développement d'un mouvement anticolonialiste. Une marche nationale le 17 mars Le 17 mars prochain sera aussi celle de la mémoire puisque « Sortir du Colonialisme » et « D'ailleurs nous sommes d'ici » appellent tous ce ceux qui vivent en France, les associations, organisations, collectifs et réseaux à une journée de mobilisation nationale et de manifestations partout en France. Car 50 ans après la fin de la guerre d'Algérie et son indépendance, la France continue de soutenir, au delà de son « pré carré » en Afrique, des régimes dictatoriaux et corrompus, tout en restreignant comme jamais auparavant le droit d'asile pour celles et ceux qui sont persécutés. 50 ans après leurs Indépendancs, les habitants français et étrangers des quartiers populaires, et les jeunes, surtout s'ils sont originaires du Maghreb et d'Afrique noire, sont toujours considérés comme des ennemis intérieurs. Dans ce contexte, » il est plus que jamais nécessaire de rappeler les liens entre l'histoire et l'actualité, entre la violence d'Etat, le racisme et le néocolonialisme ». * 23 février - 11 mars : Conférences, débats, projections, manifestations... * 25 et 26 Février : Salon anticolonial * 17 mars : marche anticoloniale et antiraciste Mais, heureusement que plusieurs réseaux et mouvement associatifs en France ne s'inscrivent pas dans cette ligne du gouvernement français. Au contraire pour rétablir la vérité sur un passé douloureux que de nombreux Algériens et même Français anticoloniaux ne cessent d'organiser des activités et des manifestations autant culturelles que politique pour montrer les torts de la France envers l'Algérie durant un siècle et trente ans. Dans le sillage du 50e anniversaire de l'indépendance de l'Algérie, ainsi plusieurs associations à l'instar du réseau « Sortir du colonialisme », du collectif d'associations (Mrap, Au Nom de la mémoire, Survie, AFASPA..) ou encore « D'ailleurs nous sommes d'ici »… organisent une série de manifestations. Il y aura notamment une série de débats sur le passé colonial de la France d'autant que le gouvernement français a malheureusement l'a ouvert de la plus mauvaise manière qui soit. Pour toutes ces associations, il est aujourd'hui urgent de sortir de la « guerre des mémoires » et de permettre une mémoire partagée par tous permettant à chacun de se retrouver dans notre histoire commune. Pour ce faire il y aura du 23 au 11 mars la 7e semaine anticoloniale (conférences, débats, projections, manifestations..). Une semaine qui vise d'après les différents organismes à une « fraternité entre français et immigrés à l'approche des élections présidentielles, et les luttes des femmes à travers les mouvements de décolonisation ». Cette 7e semaine sera exceptionnelle car placée entre le 50e anniversaire du massacre de Charonne et celui des accords d'Evian, le 19 mars 1962, la semaine anticoloniale permettra de revenir sur la mémoire occultée de la Guerre d'Algérie tout en montrant en quoi le combat des anticolonialistes est plus que jamais d'actualité. L'association Sortir du colonialisme qui a pour but de promouvoir les valeurs de l'anticolonialisme, de l'antiracisme, de la lutte contre le néocolonialisme, et de la lutte pour l'égalité des droits fédère plus de 50 associations, mouvements, partis, et cette année s'efforcera de faire de la Semaine anticoloniale un événement national. La semaine anticoloniale se déroulera du 23 février au 11 mars et comportera notamment cette année de nombreux colloques, conférences, débats. Parmi les principaux : Médias et colonialisme, la résistance française contre la guerre d'Algérie, prostitution et colonialisme. A Marseille la semaine commencera le 21 février avec un hommage à Ibrahim Ali, immigré comorien 17 ans, tué à Marseille par des colleurs d'affiches du candidat du FN, Jean-Marie Le Pen le 21 février 1995. Pour l'association Sortir du colonialisme « L'histoire coloniale de la France a été une contre-révolution » par rapport aux valeurs de la Révolution française et à la déclaration des droits de l'Homme qui est l'un des fondements de notre République. Ainsi il est évidement que les mouvements de résistance et de libération nationale qui se sont produits dans les anciens pays colonisés ont été le fait de la volonté des peuples de lutter pour leur liberté et pour l'égalité des droits. La plupart des penseurs et héros de ces mouvements comme Frantz Fanon, Medhi Ben Barka, Gandhi, Thomas Sankara, Bolivar, Toussaint Louverture, Lumumba, et tant d'autres « se sont inspirés des valeurs de Liberté, de Fraternité et d'Egalité pour revendiquer l'application de ces principes pour leurs peuples » ajoute un communiqué de l'association. En d'autres termes la semaine anticoloniale a pour finalité de comprendre les ravages du colonialisme dans le passé et qui perdurent encore aujourd'hui pour entrevoir de nouvelles perspectives ; de dépasser le ressentiment latent lié à une opacité de l'information et de la transmission de la mémoire pour retrouver une compréhension mutuelle, d'apaiser les esprits et d'élaborer un projet commun dans le cadre des droits de l'Homme ; et de mettre en lumière la liaison entre les discriminations subies et la question coloniale en montrant la différence entre les situations vécues hier et aujourd'hui et en permettant le dialogue intergénérationnel et interculturel. Dans le cadre de cette commémoration il y aura également le salon anticolonial qui se déroulera à la La Bellevilloise - Paris 20ème. L'objectif de ce salon est de rencontrer des partenaires potentiels dans un espace qui vous est dédié, initier des contacts et favoriser un dialogue, pour permettre le développement d'un mouvement anticolonialiste. Une marche nationale le 17 mars Le 17 mars prochain sera aussi celle de la mémoire puisque « Sortir du Colonialisme » et « D'ailleurs nous sommes d'ici » appellent tous ce ceux qui vivent en France, les associations, organisations, collectifs et réseaux à une journée de mobilisation nationale et de manifestations partout en France. Car 50 ans après la fin de la guerre d'Algérie et son indépendance, la France continue de soutenir, au delà de son « pré carré » en Afrique, des régimes dictatoriaux et corrompus, tout en restreignant comme jamais auparavant le droit d'asile pour celles et ceux qui sont persécutés. 50 ans après leurs Indépendancs, les habitants français et étrangers des quartiers populaires, et les jeunes, surtout s'ils sont originaires du Maghreb et d'Afrique noire, sont toujours considérés comme des ennemis intérieurs. Dans ce contexte, » il est plus que jamais nécessaire de rappeler les liens entre l'histoire et l'actualité, entre la violence d'Etat, le racisme et le néocolonialisme ». * 23 février - 11 mars : Conférences, débats, projections, manifestations... * 25 et 26 Février : Salon anticolonial * 17 mars : marche anticoloniale et antiraciste