Un attentat suicide à la voiture piégée a fait au moins 19 morts, dimanche, devant un centre de formation de la police irakienne dans le nord-est de Bagdad, selon un nouveau bilan diffusé de source policière et médicale. L'explosion, qui a également fait une trentaine de blessés, s'est produite à l'entrée de l'école de police, au moment où en ressortaient des élèves-policiers. Cet attentat, le plus meurtrier depuis le 27 janvier, marque la fin d'une période de calme relatif qui s'était traduit par un apaisement de la crise politique entre le Premier ministre chiite Nouri al Maliki et les ministres sunnites soutenus par le bloc Irakia. Les tensions sont réapparues jeudi lorsque des juges ont présenté une liste de 150 attaques perpétrées, selon eux, par des "escadrons de la mort" dirigés par le vice-président sunnite Tarek al Hachemi, réfugié au Kurdistan irakien. Maliki avait tenté en décembre d'obtenir l'arrestation de Hachemi, déclenchant une crise politique. Un attentat suicide à la voiture piégée a fait au moins 19 morts, dimanche, devant un centre de formation de la police irakienne dans le nord-est de Bagdad, selon un nouveau bilan diffusé de source policière et médicale. L'explosion, qui a également fait une trentaine de blessés, s'est produite à l'entrée de l'école de police, au moment où en ressortaient des élèves-policiers. Cet attentat, le plus meurtrier depuis le 27 janvier, marque la fin d'une période de calme relatif qui s'était traduit par un apaisement de la crise politique entre le Premier ministre chiite Nouri al Maliki et les ministres sunnites soutenus par le bloc Irakia. Les tensions sont réapparues jeudi lorsque des juges ont présenté une liste de 150 attaques perpétrées, selon eux, par des "escadrons de la mort" dirigés par le vice-président sunnite Tarek al Hachemi, réfugié au Kurdistan irakien. Maliki avait tenté en décembre d'obtenir l'arrestation de Hachemi, déclenchant une crise politique.