« De par l'intitulé du forum qui vise à offrir les opportunités économiques pour la jeunesse algérienne, cet évènement se situe au cœur de nos défis actuels, parce que notre population est composée majoritairement de jeunes dont la proportion représente aujourd'hui, près de 70 % de la population totale », a affirmé, hier à l'hôtel Hilton, le ministre de l'Industrie, de la PME et de la Promotion des investissements, Mohamed Benmeradi, lors de l'ouverture du premier Forum de partenariat avec la diaspora algérienne établie aux Etats-Unis d'Amérique. « De par l'intitulé du forum qui vise à offrir les opportunités économiques pour la jeunesse algérienne, cet évènement se situe au cœur de nos défis actuels, parce que notre population est composée majoritairement de jeunes dont la proportion représente aujourd'hui, près de 70 % de la population totale », a affirmé, hier à l'hôtel Hilton, le ministre de l'Industrie, de la PME et de la Promotion des investissements, Mohamed Benmeradi, lors de l'ouverture du premier Forum de partenariat avec la diaspora algérienne établie aux Etats-Unis d'Amérique. Le représentant du gouvernement a souligné, que « les startup ont pour vocation la faculté de véhiculer et d'introduire de l'innovation dans l'économie grâce au génie de la jeunesse », précisant que « la promotion des startup constituera, à l'avenir, un vecteur non négligeable, susceptible de contribuer, de façon substantielle, tant à l'amélioration des performances de l'économie nationale qu'à la création d'emplois ». Relatant la situation du marché du travail en Algérie, bien que les offres d'emplois soient nettement inférieures par rapport aux innombrables demandeurs d'emploi, le ministre a indiqué que « l'Algérie dispose présentement d'un environnement multidimensionnel propice pour atteindre de tels objectifs». En ce sens que, a-t-il dit, "au niveau de la formation universitaire, l'important potentiel mis en place par l'Etat a donné lieu à des résultats probants, puisque chaque année quelque 160.000 diplômés arrivent sur le marché du travail ». Alors que sur 7 millions de ressortissants algériens établis à l'étranger, 1,5 million disposent d'une formation universitaire, Benmeradi estime que pour ce qui est de l'accompagnement des jeunes entrepreneurs désireux créer une entreprise, « les mécanismes de financement mis en place par les pouvoirs publics, ainsi que les moyens dont il les a dotés, sont en mesure de contribuer activement et amplement au développement et à la densification d'un réseau de startup ». Concernant la jonction et la symbiose entre les entreprises et l'université pour mener à bien des projets de développement économique, le ministre a rappelé que « les premiers jalons de cette politique ont déjà été posés à travers la création de sites d'incubateurs destinés à l'encadrement de pépinières d'entreprises initiées par de jeunes entrepreneurs », précisant que « parmi ces sites, il y a ceux qui sont installés au niveau des universités, des grandes écoles et ceux que nous avons créés au niveau des différentes régions du pays ». Prônant le rôle constructif de la diaspora algérienne aux USA, il dira que « pour connaître un développement plus conséquent, notre politique d'accompagnement à la création de startup a besoin d'une plus grande expertise et d'un savoir-faire suffisant, que notre diaspora établie aux Etats-Unis d'Amérique peut nous apporter, grâce à l'expérience qu'elle a accumulée dans ce domaine ». Abordant les exportations hors hydrocarbures et les investissements dans les autres domaines d'activité économique, il estime que « le développement d'un écosystème pour favoriser la création et le développement de startup figure parmi les axes de réduction de notre dépendance vis-à vis des hydrocarbures qui représentent, aujourd'hui, 97 % de nos recettes d'exportations ». Objectifs économiques à inscrire dans la durée Aussi, pour lui, le pragmatisme et le réalisme des travaux de ce forum doivent être de mise, car il souhaite que « les objectifs essentiels de ce forum soient inscrits dans la durée pour la mise en place d'un programme global et cohérent qui nous permettra de créer un environnement favorable à la mise en place d'un écosystème idéal à la promotion des startup ». Il ajoute, par ailleurs que « les importations de biens et services ont atteint, aujourd'hui, un seuil excessif, avec un volume d'importations de l'ordre de 46 milliards dollars en 2011 ». C'est la raison pour laquelle l'Etat encourage toute initiative visant à instaurer une activité de substitution de la production nationale aux importations.Pour sa part, le ministre de la Poste et des Technologies l'information et de la communication, Moussa Benhamadi, a mis l'accent sur la mission de « nos chancelleries qui s'ouvrent à la communauté algérienne établie à l'étranger pour apporter aide et assistance d'où la nécessité de constituer des réseaux d'entraide pour favoriser le transfert de technologies et de savoir-faire ». Il a également abordé la question de la création de pôles de technologies d'innovation et de startup et de PME-PMI dont 64 projets sont au niveau des incubateurs d'Alger. Le président du groupe Arcofina et co-fondateur d'AIDA, Abdelouahab Rahim, a insisté sur « la nécessaire implication de la diaspora algérienne dans tous les secteurs d'activité politique, économique, financier, scientifique, technique et culturel pour réussir notre intégration dans tous les pays, sachant que la diaspora apporte un plus au développement économique du pays alors que les startup bousculent les schémas économiques traditionnels. Aussi, notre diaspora aux USA et notre intelligentsia offrent leurs opportunités d'entreprenariat en encourageant la création de richesses et d'emplois ». Quant au président du Conseil d'affaires algéro-américain, Smail Chikhoune, il a déclaré que « l'ensemble des membres de la diaspora algérienne de Silicon Valley a visité les infrastructures de Sidi Abellah qu'elles apprécient énormément », les qualifiant, de « meilleures que celles de Silicon Valley de Californie », estime qu'elle est « prête pour un partenariat gagnant-gagnant en apportant son expertise et son savoir-faire ». Dans un message lu à l'assistance, l'ambassadeur d'Algérie à Washington, Abdellah Baali, a indiqué que « ce forum qui est fécond permettra les échanges entre les chercheurs algériens locaux et ceux établis aux USA pour le développement de startup, des ressources humaines, de la formation et de la bonne gouvernance des entreprises ». Organisée avec le soutien de l'ambassade d'Algérie à Washington et du Conseil d'affaires algéro-américain, cette rencontre a réuni des chercheurs, des opérateurs économiques et des organisations et associations patronales, tels que le FCE, la CAP dont le président, Boualem M'rakech, a été activement présent, hier, en vue de décortiquer le rôle de la diaspora algérienne dans le développement économique en Algérie avec le concours de l'association internationale de la diaspora algérienne (AIDA)... Le représentant du gouvernement a souligné, que « les startup ont pour vocation la faculté de véhiculer et d'introduire de l'innovation dans l'économie grâce au génie de la jeunesse », précisant que « la promotion des startup constituera, à l'avenir, un vecteur non négligeable, susceptible de contribuer, de façon substantielle, tant à l'amélioration des performances de l'économie nationale qu'à la création d'emplois ». Relatant la situation du marché du travail en Algérie, bien que les offres d'emplois soient nettement inférieures par rapport aux innombrables demandeurs d'emploi, le ministre a indiqué que « l'Algérie dispose présentement d'un environnement multidimensionnel propice pour atteindre de tels objectifs». En ce sens que, a-t-il dit, "au niveau de la formation universitaire, l'important potentiel mis en place par l'Etat a donné lieu à des résultats probants, puisque chaque année quelque 160.000 diplômés arrivent sur le marché du travail ». Alors que sur 7 millions de ressortissants algériens établis à l'étranger, 1,5 million disposent d'une formation universitaire, Benmeradi estime que pour ce qui est de l'accompagnement des jeunes entrepreneurs désireux créer une entreprise, « les mécanismes de financement mis en place par les pouvoirs publics, ainsi que les moyens dont il les a dotés, sont en mesure de contribuer activement et amplement au développement et à la densification d'un réseau de startup ». Concernant la jonction et la symbiose entre les entreprises et l'université pour mener à bien des projets de développement économique, le ministre a rappelé que « les premiers jalons de cette politique ont déjà été posés à travers la création de sites d'incubateurs destinés à l'encadrement de pépinières d'entreprises initiées par de jeunes entrepreneurs », précisant que « parmi ces sites, il y a ceux qui sont installés au niveau des universités, des grandes écoles et ceux que nous avons créés au niveau des différentes régions du pays ». Prônant le rôle constructif de la diaspora algérienne aux USA, il dira que « pour connaître un développement plus conséquent, notre politique d'accompagnement à la création de startup a besoin d'une plus grande expertise et d'un savoir-faire suffisant, que notre diaspora établie aux Etats-Unis d'Amérique peut nous apporter, grâce à l'expérience qu'elle a accumulée dans ce domaine ». Abordant les exportations hors hydrocarbures et les investissements dans les autres domaines d'activité économique, il estime que « le développement d'un écosystème pour favoriser la création et le développement de startup figure parmi les axes de réduction de notre dépendance vis-à vis des hydrocarbures qui représentent, aujourd'hui, 97 % de nos recettes d'exportations ». Objectifs économiques à inscrire dans la durée Aussi, pour lui, le pragmatisme et le réalisme des travaux de ce forum doivent être de mise, car il souhaite que « les objectifs essentiels de ce forum soient inscrits dans la durée pour la mise en place d'un programme global et cohérent qui nous permettra de créer un environnement favorable à la mise en place d'un écosystème idéal à la promotion des startup ». Il ajoute, par ailleurs que « les importations de biens et services ont atteint, aujourd'hui, un seuil excessif, avec un volume d'importations de l'ordre de 46 milliards dollars en 2011 ». C'est la raison pour laquelle l'Etat encourage toute initiative visant à instaurer une activité de substitution de la production nationale aux importations.Pour sa part, le ministre de la Poste et des Technologies l'information et de la communication, Moussa Benhamadi, a mis l'accent sur la mission de « nos chancelleries qui s'ouvrent à la communauté algérienne établie à l'étranger pour apporter aide et assistance d'où la nécessité de constituer des réseaux d'entraide pour favoriser le transfert de technologies et de savoir-faire ». Il a également abordé la question de la création de pôles de technologies d'innovation et de startup et de PME-PMI dont 64 projets sont au niveau des incubateurs d'Alger. Le président du groupe Arcofina et co-fondateur d'AIDA, Abdelouahab Rahim, a insisté sur « la nécessaire implication de la diaspora algérienne dans tous les secteurs d'activité politique, économique, financier, scientifique, technique et culturel pour réussir notre intégration dans tous les pays, sachant que la diaspora apporte un plus au développement économique du pays alors que les startup bousculent les schémas économiques traditionnels. Aussi, notre diaspora aux USA et notre intelligentsia offrent leurs opportunités d'entreprenariat en encourageant la création de richesses et d'emplois ». Quant au président du Conseil d'affaires algéro-américain, Smail Chikhoune, il a déclaré que « l'ensemble des membres de la diaspora algérienne de Silicon Valley a visité les infrastructures de Sidi Abellah qu'elles apprécient énormément », les qualifiant, de « meilleures que celles de Silicon Valley de Californie », estime qu'elle est « prête pour un partenariat gagnant-gagnant en apportant son expertise et son savoir-faire ». Dans un message lu à l'assistance, l'ambassadeur d'Algérie à Washington, Abdellah Baali, a indiqué que « ce forum qui est fécond permettra les échanges entre les chercheurs algériens locaux et ceux établis aux USA pour le développement de startup, des ressources humaines, de la formation et de la bonne gouvernance des entreprises ». Organisée avec le soutien de l'ambassade d'Algérie à Washington et du Conseil d'affaires algéro-américain, cette rencontre a réuni des chercheurs, des opérateurs économiques et des organisations et associations patronales, tels que le FCE, la CAP dont le président, Boualem M'rakech, a été activement présent, hier, en vue de décortiquer le rôle de la diaspora algérienne dans le développement économique en Algérie avec le concours de l'association internationale de la diaspora algérienne (AIDA)...