Les prix du pétrole ont progressé vendredi à la faveur des tensions persistantes entre l'Iran et les pays occidentaux, alors que le spectre d'une forte baisse des exportations iraniennes de brut hante de plus en plus les opérateurs. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai a grimpé de 1,71 dollar à 124,85 dollars. Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance a gagné 1,69 dollar à 107,04 dollars. Les prix du baril ont brusquement bondi à l'ouverture des échanges américains jusqu'à 127,06 dollars à Londres (+3,92 dollars), et jusqu'à 108,25 dollars à New York (+2,90 dollars), des sommets depuis trois semaines, avant de limiter leurs gains dans les minutes suivantes. "Le marché reste extrêmement nerveux, et il a réagi à des informations de presse faisant état d'une forte baisse des exportations iraniennes de brut en mars", commentent les analystes. Les investisseurs ont peur que, sous la pression des sanctions internationales contre Téhéran, les hoquets de la production iranienne d'or noir ne viennent exacerber les tensions sur l'offre pétrolière en provenance du Moyen-Orient. Dans ce contexte, "n'importe quel gros titre de média évoquant des perturbations sur l'offre fait sursauter le marché", a-t-on ajouté. Cependant, "le fait que les exportations de l'Iran diminuent fortement n'a rien de nouveau, c'est un effet attendu du processus des sanctions internationales" et en partie de l'embargo pétrolier décidé en janvier par l'Union européenne (UE), qui doit être mis en place intégralement d'ici à juillet, observent-ils. Selon l'Agence internationale de l'Energie (AIE), les exportations de pétrole iranien pourraient être réduites d'au moins un tiers à partir de mi-2012, avec une chute comprise entre 0,8 et 1 million de barils par jour (mb/j). Les prix du pétrole ont progressé vendredi à la faveur des tensions persistantes entre l'Iran et les pays occidentaux, alors que le spectre d'une forte baisse des exportations iraniennes de brut hante de plus en plus les opérateurs. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai a grimpé de 1,71 dollar à 124,85 dollars. Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance a gagné 1,69 dollar à 107,04 dollars. Les prix du baril ont brusquement bondi à l'ouverture des échanges américains jusqu'à 127,06 dollars à Londres (+3,92 dollars), et jusqu'à 108,25 dollars à New York (+2,90 dollars), des sommets depuis trois semaines, avant de limiter leurs gains dans les minutes suivantes. "Le marché reste extrêmement nerveux, et il a réagi à des informations de presse faisant état d'une forte baisse des exportations iraniennes de brut en mars", commentent les analystes. Les investisseurs ont peur que, sous la pression des sanctions internationales contre Téhéran, les hoquets de la production iranienne d'or noir ne viennent exacerber les tensions sur l'offre pétrolière en provenance du Moyen-Orient. Dans ce contexte, "n'importe quel gros titre de média évoquant des perturbations sur l'offre fait sursauter le marché", a-t-on ajouté. Cependant, "le fait que les exportations de l'Iran diminuent fortement n'a rien de nouveau, c'est un effet attendu du processus des sanctions internationales" et en partie de l'embargo pétrolier décidé en janvier par l'Union européenne (UE), qui doit être mis en place intégralement d'ici à juillet, observent-ils. Selon l'Agence internationale de l'Energie (AIE), les exportations de pétrole iranien pourraient être réduites d'au moins un tiers à partir de mi-2012, avec une chute comprise entre 0,8 et 1 million de barils par jour (mb/j).