Après avoir tenu deux mouvements de grèves au courant du mois de mars, les praticiens spécialistes de la santé publique vont mettre leur menace à exécution dès le début avril. En effet, les protestataires se lanceront dans un débrayage illimité. Le Syndicat de ces praticiens spécialistes de la santé publique (SNPSSP) est formel, le mouvement de grève illimité est maintenu, nous a confirmé hier le docteur Djamel Sobaihi, médecin spécialisé en anesthésie et réanimation au CHU Mustapha- Bacha à Alger mais aussi membre du SNPSSP. A l'origine de cette décision, la dernière rencontre de la semaine dernière entre le syndicat et le ministère de tutelle et qui s'est soldée par un échec total, selon Yousfi Mohamed, président du SNPSSP. Les malades appelés à se rendre dans les établissements hospitaliers du pays n'auront alors qu'à prendre leur mal en patience. Ils sont otages de ce bras de fer qui se poursuit entre les praticiens spécialistes et le ministère de tutelle. « J'ignore ce que je pourrais faire s'ils (médecins) se mettent en grève car les médecins qui assurent le service minimum ne pourront pas prendre en charge tous les malades », déplore un malade abordé, hier, au niveau du CHU Mustapha-Bacha à Alger. « Nous sommes les seules victimes de ces grèves qui interviennent ces derniers temps », ajoute-t-il. Ceux à qui nous nous sommes adressés pour avoir leurs réactions, ont tous été unanimes, cette grève ne pourra qu'enliser davantage la situation dans les établissements hospitaliers qui ont, ajoutent-ils, assez de problèmes déjà.Pour rappel, quelques jours avant le lancement du premier mouvement de grève début mars, le secrétaire général du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière a adressé une note aux syndicalistes où il leur rappelait que « la justice a déclaré par décision numéro 0086/012 du 23 février 2012, la grève illégale parce que injustifiée et infondée ». Sur ce point, Yousfi Mohamed, président du SNPSSP, a rétorqué : « Nous n'avons été destinataires d'aucune notification émanant de la justice ». Toujours selon notre le président de ce syndicat, « le secrétaire générale du ministère a envoyé, la veille de la grève (la première), une instruction à tous les directeurs de santé de wilaya où il leur est demandé de procéder à des ponctions sur salaire des grévistes avant de demander également aux walis de faire des réquisitions ». « Nous n'acceptons pas ces mesures, d'autant qu'il n'y a aucune raison pour être réquisitionné étant donné que le service minimum est assuré », a-t-il également expliqué. De son côté, soulignons-le, le ministre de la Santé, Djamel Ould Abbès, avait rappelé, mercredi dernier, que la justice avait déjà tranché sur ce dossier. Il a ajouté que « cette grève était illégale et que des retenues sur salaires avaient été décidées à l'encontre des grévistes ». Les revendications s'articulent autours des points suivants : l'amendement du statut particulier, la suppression de la discrimination en matière d'imposition (IRG), des primes et indemnités versées par le secteur de la santé aux praticiens spécialistes hospitalo-universitaires (10 %) et aux praticiens spécialistes de santé publique (35 %) et la révision du régime indemnitaire suivant les projets arrêtés conjointement par le ministère de la Santé et le SNPSSP. Dans son communiqué, le syndicat réclame, par ailleurs, la mise en application des mesures incitatives concernant le service civil, le respect de la réglementation en matière de carte sanitaire pour les services de santé publique et de présence des praticiens spécialistes de santé publique dans les comités médicaux existants déjà ou nouvellement créés. En somme, le bras de fer entre les deux parties ne semble pas vouloir se terminer. Aucune des deux parties en négociation n'a, semble-t-il, voulu céder. Après avoir tenu deux mouvements de grèves au courant du mois de mars, les praticiens spécialistes de la santé publique vont mettre leur menace à exécution dès le début avril. En effet, les protestataires se lanceront dans un débrayage illimité. Le Syndicat de ces praticiens spécialistes de la santé publique (SNPSSP) est formel, le mouvement de grève illimité est maintenu, nous a confirmé hier le docteur Djamel Sobaihi, médecin spécialisé en anesthésie et réanimation au CHU Mustapha- Bacha à Alger mais aussi membre du SNPSSP. A l'origine de cette décision, la dernière rencontre de la semaine dernière entre le syndicat et le ministère de tutelle et qui s'est soldée par un échec total, selon Yousfi Mohamed, président du SNPSSP. Les malades appelés à se rendre dans les établissements hospitaliers du pays n'auront alors qu'à prendre leur mal en patience. Ils sont otages de ce bras de fer qui se poursuit entre les praticiens spécialistes et le ministère de tutelle. « J'ignore ce que je pourrais faire s'ils (médecins) se mettent en grève car les médecins qui assurent le service minimum ne pourront pas prendre en charge tous les malades », déplore un malade abordé, hier, au niveau du CHU Mustapha-Bacha à Alger. « Nous sommes les seules victimes de ces grèves qui interviennent ces derniers temps », ajoute-t-il. Ceux à qui nous nous sommes adressés pour avoir leurs réactions, ont tous été unanimes, cette grève ne pourra qu'enliser davantage la situation dans les établissements hospitaliers qui ont, ajoutent-ils, assez de problèmes déjà.Pour rappel, quelques jours avant le lancement du premier mouvement de grève début mars, le secrétaire général du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière a adressé une note aux syndicalistes où il leur rappelait que « la justice a déclaré par décision numéro 0086/012 du 23 février 2012, la grève illégale parce que injustifiée et infondée ». Sur ce point, Yousfi Mohamed, président du SNPSSP, a rétorqué : « Nous n'avons été destinataires d'aucune notification émanant de la justice ». Toujours selon notre le président de ce syndicat, « le secrétaire générale du ministère a envoyé, la veille de la grève (la première), une instruction à tous les directeurs de santé de wilaya où il leur est demandé de procéder à des ponctions sur salaire des grévistes avant de demander également aux walis de faire des réquisitions ». « Nous n'acceptons pas ces mesures, d'autant qu'il n'y a aucune raison pour être réquisitionné étant donné que le service minimum est assuré », a-t-il également expliqué. De son côté, soulignons-le, le ministre de la Santé, Djamel Ould Abbès, avait rappelé, mercredi dernier, que la justice avait déjà tranché sur ce dossier. Il a ajouté que « cette grève était illégale et que des retenues sur salaires avaient été décidées à l'encontre des grévistes ». Les revendications s'articulent autours des points suivants : l'amendement du statut particulier, la suppression de la discrimination en matière d'imposition (IRG), des primes et indemnités versées par le secteur de la santé aux praticiens spécialistes hospitalo-universitaires (10 %) et aux praticiens spécialistes de santé publique (35 %) et la révision du régime indemnitaire suivant les projets arrêtés conjointement par le ministère de la Santé et le SNPSSP. Dans son communiqué, le syndicat réclame, par ailleurs, la mise en application des mesures incitatives concernant le service civil, le respect de la réglementation en matière de carte sanitaire pour les services de santé publique et de présence des praticiens spécialistes de santé publique dans les comités médicaux existants déjà ou nouvellement créés. En somme, le bras de fer entre les deux parties ne semble pas vouloir se terminer. Aucune des deux parties en négociation n'a, semble-t-il, voulu céder.