La zone euro attend, désormais, un geste des pays du G20, notamment émergents, et du Fonds monétaire international (FMI) pour circonscrire la crise de la dette après avoir rempli sa part du contrat en acceptant de renforcer son propre filet de sécurité. «Il est temps d'accroître les ressources du FMI et nous devons nous mettre d'accord à l'échelle mondiale», a lancé, samedi, la ministre danoise des Finances, Margrethe Vestager, au terme d'une réunion avec ses homologues européens. Au terme d'intenses tractations, les 17 pays de l'Union monétaire se sont mis d'accord pour se doter d'un pare-feu contre la crise de 800 milliards d'euros au total. La décision prise est moins ambitieuse qu'espérée : la zone euro ne disposera en réalité que de 500 milliards d'euros d'argent frais, une somme modeste pour venir en aide à un pays comme l'Espagne, dont les dérapages budgétaires suscitent des inquiétudes. Mais cet accord —maintes fois reporté— est avant tout un sésame pour que les 17 puissent recevoir de l'aide de leurs partenaires internationaux. L'idée est d'avoir un double pare-feu, une réponse européenne et une réponse internationale coordonnée par le FMI avec l'augmentation de ses ressources, a expliqué le ministre français des Finances, François Baroin. Fin 2011, les Européens avaient lancé un appel désespéré au reste du monde pour donner davantage de moyens au FMI afin d'en finir avec la crise de la dette. En réponse, l'institution de Washington et plusieurs pays du G20 avaient fait du renforcement du pare-feu de la zone euro une condition sine qua non. Un message bien reçu dans son ensemble sauf par l'Allemagne et la Finlande, excédées de devoir remettre au pot. Après avoir traîné des pieds, Berlin a fini par lâcher du lest. «Nous avons répondu à nos partenaires du G20, nous espérons que cette décision va ouvrir la voie à un accroissement des ressources du FMI en avril», a estimé, vendredi, le commissaire européen aux Affaires économiques, Olli Rehn. Abondant dans le même sens, Jörg Asmussen, membre du directoire de la Banque centrale européenne (BCE), a estimé que les Européens «avaient accompli leur devoir» et que la balle était désormais dans le camp du FMI. A Washington, les premières réactions ont été positives: la directrice générale du FMI Christine Lagarde --qui avait fait campagne pour un renforcement du pare-feu de la zone euro-- a salué une décision qui «soutiendra les efforts» de son institution pour accroître ses ressources disponibles. «Il y aura encore des débats au sein du G20 sur cette question mais nous allons dans la bonne direction», a rappelé M. Baroin. «Nous avons encore 15 jours de discussions.» Afin de mettre toutes les chances de son côté, la zone euro a également confirmé qu'elle allait fournir 150 milliards d'euros pour renflouer les caisses du FMI comme elle s'y était engagée. D'autres pays européens extérieurs à la zone euro devraient apporter leur écot, notamment le Danemark, a rappelé sa ministre des Finances. L'idée est de montrer l'exemple à «d'autres pays solides sur le plan financier», selon ses termes, afin qu'ils contribuent également à augmenter les ressources du FMI. L'institution de Washington dispose actuellement d'une capacité de prêts de 364 milliards de dollars. Elle disait en janvier être à la recherche des sommes nécessaires pour accroître sa capacité de prêts de 500 milliards de dollars. La zone euro attend, désormais, un geste des pays du G20, notamment émergents, et du Fonds monétaire international (FMI) pour circonscrire la crise de la dette après avoir rempli sa part du contrat en acceptant de renforcer son propre filet de sécurité. «Il est temps d'accroître les ressources du FMI et nous devons nous mettre d'accord à l'échelle mondiale», a lancé, samedi, la ministre danoise des Finances, Margrethe Vestager, au terme d'une réunion avec ses homologues européens. Au terme d'intenses tractations, les 17 pays de l'Union monétaire se sont mis d'accord pour se doter d'un pare-feu contre la crise de 800 milliards d'euros au total. La décision prise est moins ambitieuse qu'espérée : la zone euro ne disposera en réalité que de 500 milliards d'euros d'argent frais, une somme modeste pour venir en aide à un pays comme l'Espagne, dont les dérapages budgétaires suscitent des inquiétudes. Mais cet accord —maintes fois reporté— est avant tout un sésame pour que les 17 puissent recevoir de l'aide de leurs partenaires internationaux. L'idée est d'avoir un double pare-feu, une réponse européenne et une réponse internationale coordonnée par le FMI avec l'augmentation de ses ressources, a expliqué le ministre français des Finances, François Baroin. Fin 2011, les Européens avaient lancé un appel désespéré au reste du monde pour donner davantage de moyens au FMI afin d'en finir avec la crise de la dette. En réponse, l'institution de Washington et plusieurs pays du G20 avaient fait du renforcement du pare-feu de la zone euro une condition sine qua non. Un message bien reçu dans son ensemble sauf par l'Allemagne et la Finlande, excédées de devoir remettre au pot. Après avoir traîné des pieds, Berlin a fini par lâcher du lest. «Nous avons répondu à nos partenaires du G20, nous espérons que cette décision va ouvrir la voie à un accroissement des ressources du FMI en avril», a estimé, vendredi, le commissaire européen aux Affaires économiques, Olli Rehn. Abondant dans le même sens, Jörg Asmussen, membre du directoire de la Banque centrale européenne (BCE), a estimé que les Européens «avaient accompli leur devoir» et que la balle était désormais dans le camp du FMI. A Washington, les premières réactions ont été positives: la directrice générale du FMI Christine Lagarde --qui avait fait campagne pour un renforcement du pare-feu de la zone euro-- a salué une décision qui «soutiendra les efforts» de son institution pour accroître ses ressources disponibles. «Il y aura encore des débats au sein du G20 sur cette question mais nous allons dans la bonne direction», a rappelé M. Baroin. «Nous avons encore 15 jours de discussions.» Afin de mettre toutes les chances de son côté, la zone euro a également confirmé qu'elle allait fournir 150 milliards d'euros pour renflouer les caisses du FMI comme elle s'y était engagée. D'autres pays européens extérieurs à la zone euro devraient apporter leur écot, notamment le Danemark, a rappelé sa ministre des Finances. L'idée est de montrer l'exemple à «d'autres pays solides sur le plan financier», selon ses termes, afin qu'ils contribuent également à augmenter les ressources du FMI. L'institution de Washington dispose actuellement d'une capacité de prêts de 364 milliards de dollars. Elle disait en janvier être à la recherche des sommes nécessaires pour accroître sa capacité de prêts de 500 milliards de dollars.