La commission nationale de surveillance des élections législatives (CNSEL) est de nouveau revenue à de meilleurs sentiments en décidant, finalement, de reprendre ses activités après les avoir gelées durant trois jours. La commission nationale de surveillance des élections législatives (CNSEL) est de nouveau revenue à de meilleurs sentiments en décidant, finalement, de reprendre ses activités après les avoir gelées durant trois jours. En effet, c'est à l'issue d'une réunion houleuse tenue dans l'après-midi d'avant-hier et qui n'a pris fin qu'en début de soirée, que les membres de la CNISEL ont décidé de surseoir à leur menace de dissoudre cette instance et ce, en signe de protestation contre le ministère de l'Intérieur. La CNSEL, qui est formée des représentants de 41 formations politiques, a dû geler ses travaux durant trois jours et brandir la menace de s'autodissoudre, pour protester contre le rejet systématique par le ministère de l'Intérieur de ses principales doléances en vue, comme l'a souvent répété son président, Mohamed Sediki, de «consacrer des élections transparentes». Depuis son installation, la CNSEL est en conflit avec le ministère de l'Intérieur. En effet la première crise entre les deux parties a éclaté quelques jours seulement après l'installation de cette instance. Les membres de la CNSEL se sont élevés contre le manque de moyens dont ils disposaient pour mener à bien leur mission et, pour faire pression sur le ministère, ils ont gelé leurs travaux durant trois jours en menaçant de ne pas reprendre leurs activités si le département ministériel de Daho Ould Kablia, ne répondait pas favorablement à leurs revendications. La CNSEL a alors saisi le président de la République pour lui soumettre ses revendications. Le ministère a dû alors lâcher du lest et satisfaire en partie les doléances de la CNSEL, ce qui a amené cette dernière à reprendre ses activités. Mais, quelques jours après, une deuxième question litigieuse a surgi : en effet la question de l'inscription tardive des éléments de l'ANP dans les listes électorales a de nouveau empoisonné les relations entre les deux parties. La CNSEL considérait que cette inscription en bloc, qui s'est faite après l'expiration du délai légal d'inscription, est illégale, ce d'autant qu'il s'agit de milliers de militaires. Or, le ministère ne l'entendait pas de cette oreille en soutenant que l'opération est légale. Beaucoup de partis politiques ne sont pas d'avis avec le ministère et continuent à exiger l'annulation de l'inscription des milliers de militaires sur les listes électorales de leurs lieux de cantonnement. Et le conflit entre les deux parties a éclaté de nouveau lorsque le ministère a refusé d'entériner la proposition de la CNSEL relative à la consécration du bulletin unique lors des élections législatives du 10 mai prochain. C'est ce refus qui a de nouveau envenimé les rapports entre les deux parties. La CNSEL compte saisir, pour la deuxième fois, le président de la République sur ces questions litigieuses. En tout cas, on en saura davantage sur les derniers développements, demain mercredi, lors de la conférence de presse qu'animera la CNSEL. En effet, c'est à l'issue d'une réunion houleuse tenue dans l'après-midi d'avant-hier et qui n'a pris fin qu'en début de soirée, que les membres de la CNISEL ont décidé de surseoir à leur menace de dissoudre cette instance et ce, en signe de protestation contre le ministère de l'Intérieur. La CNSEL, qui est formée des représentants de 41 formations politiques, a dû geler ses travaux durant trois jours et brandir la menace de s'autodissoudre, pour protester contre le rejet systématique par le ministère de l'Intérieur de ses principales doléances en vue, comme l'a souvent répété son président, Mohamed Sediki, de «consacrer des élections transparentes». Depuis son installation, la CNSEL est en conflit avec le ministère de l'Intérieur. En effet la première crise entre les deux parties a éclaté quelques jours seulement après l'installation de cette instance. Les membres de la CNSEL se sont élevés contre le manque de moyens dont ils disposaient pour mener à bien leur mission et, pour faire pression sur le ministère, ils ont gelé leurs travaux durant trois jours en menaçant de ne pas reprendre leurs activités si le département ministériel de Daho Ould Kablia, ne répondait pas favorablement à leurs revendications. La CNSEL a alors saisi le président de la République pour lui soumettre ses revendications. Le ministère a dû alors lâcher du lest et satisfaire en partie les doléances de la CNSEL, ce qui a amené cette dernière à reprendre ses activités. Mais, quelques jours après, une deuxième question litigieuse a surgi : en effet la question de l'inscription tardive des éléments de l'ANP dans les listes électorales a de nouveau empoisonné les relations entre les deux parties. La CNSEL considérait que cette inscription en bloc, qui s'est faite après l'expiration du délai légal d'inscription, est illégale, ce d'autant qu'il s'agit de milliers de militaires. Or, le ministère ne l'entendait pas de cette oreille en soutenant que l'opération est légale. Beaucoup de partis politiques ne sont pas d'avis avec le ministère et continuent à exiger l'annulation de l'inscription des milliers de militaires sur les listes électorales de leurs lieux de cantonnement. Et le conflit entre les deux parties a éclaté de nouveau lorsque le ministère a refusé d'entériner la proposition de la CNSEL relative à la consécration du bulletin unique lors des élections législatives du 10 mai prochain. C'est ce refus qui a de nouveau envenimé les rapports entre les deux parties. La CNSEL compte saisir, pour la deuxième fois, le président de la République sur ces questions litigieuses. En tout cas, on en saura davantage sur les derniers développements, demain mercredi, lors de la conférence de presse qu'animera la CNSEL.