Le vieux quartier de Sidi El- Houari à Oran, classé récemment secteur sauvegardé, bénéficiera prochainement d'un «plan permanent de sauvegarde et de mise en valeur», a indiqué la Direction de la culture. Une enveloppe financière importante a été consacrée, dans le cadre du programme quinquennal en cours, à l'étude de ce plan, qui sera élaboré après la publication de l'opération de classement au Journal officiel et l'aboutissement de toutes les procédures administratives prévues par la loi sur la sauvegarde et la mise en valeur des secteurs sauvegardés. Le quartier Sidi El-Houari a été érigé en secteur sauvegardé le 13 juin dernier sur approbation de la commission de la classification des monuments archéologiques et historiques et des secteurs sauvegardés au niveau du ministère de la Culture. Ce quartier populaire, situé au cœur de la ville d'Oran, a été érigé suite à l'élaboration d'un dossier complet comportant les volets social, culturel, géographique, patrimonial et archéologique, par la Direction de la culture en collaboration avec ses habitants et un groupe de sociologues, d'architectes et d'historiens. Le classement de ce quartier qui porte le nom du saint patron de la ville «Imam El Houari» a figuré parmi les recommandations du colloque international sur «La réhabilitation et la revitalisation urbaine d'Oran», organisé en octobre 2008. Cette opération a eu un écho positif auprès des habitants et les amoureux de ce quartier, qui souhaitent voir cette partie de la ville d'Oran devenir un centre de rayonnement culturel et touristique. Ils espèrent également pour ce quartier un classement mondial compte tenu des sites archéologiques qu'il recèle datant de plusieurs ères historiques, de la préhistoire à l'avènement de la civilisation arabo-musulmane, l'époque d'occupation espagnole, la présence ottomane et le colonialisme français. Au total, 70 sites archéologiques non classés et près de 14 classés à l'échelle nationale dont la porte de Canastel, le parc de loisirs Ibn Badis (ex-Promenade Letang), Palais du Bey et la Mosquée du Pacha. Du point de vue patrimoine immatériel, haï Sidi El-Houari à sa traditionnelle «waâda», célébrée chaque année, son plat populaire «karantika» préparée autrefois par des prisonniers laissés par les navires espagnols au large du littoral oranais avec des sacs de pois chiches. Le vieux quartier de Sidi El- Houari à Oran, classé récemment secteur sauvegardé, bénéficiera prochainement d'un «plan permanent de sauvegarde et de mise en valeur», a indiqué la Direction de la culture. Une enveloppe financière importante a été consacrée, dans le cadre du programme quinquennal en cours, à l'étude de ce plan, qui sera élaboré après la publication de l'opération de classement au Journal officiel et l'aboutissement de toutes les procédures administratives prévues par la loi sur la sauvegarde et la mise en valeur des secteurs sauvegardés. Le quartier Sidi El-Houari a été érigé en secteur sauvegardé le 13 juin dernier sur approbation de la commission de la classification des monuments archéologiques et historiques et des secteurs sauvegardés au niveau du ministère de la Culture. Ce quartier populaire, situé au cœur de la ville d'Oran, a été érigé suite à l'élaboration d'un dossier complet comportant les volets social, culturel, géographique, patrimonial et archéologique, par la Direction de la culture en collaboration avec ses habitants et un groupe de sociologues, d'architectes et d'historiens. Le classement de ce quartier qui porte le nom du saint patron de la ville «Imam El Houari» a figuré parmi les recommandations du colloque international sur «La réhabilitation et la revitalisation urbaine d'Oran», organisé en octobre 2008. Cette opération a eu un écho positif auprès des habitants et les amoureux de ce quartier, qui souhaitent voir cette partie de la ville d'Oran devenir un centre de rayonnement culturel et touristique. Ils espèrent également pour ce quartier un classement mondial compte tenu des sites archéologiques qu'il recèle datant de plusieurs ères historiques, de la préhistoire à l'avènement de la civilisation arabo-musulmane, l'époque d'occupation espagnole, la présence ottomane et le colonialisme français. Au total, 70 sites archéologiques non classés et près de 14 classés à l'échelle nationale dont la porte de Canastel, le parc de loisirs Ibn Badis (ex-Promenade Letang), Palais du Bey et la Mosquée du Pacha. Du point de vue patrimoine immatériel, haï Sidi El-Houari à sa traditionnelle «waâda», célébrée chaque année, son plat populaire «karantika» préparée autrefois par des prisonniers laissés par les navires espagnols au large du littoral oranais avec des sacs de pois chiches.