L'ONU a imposé à Damas de retirer l'armée des villes avant mardi. Mais lundi, les forces gouvernementales poursuivaient leur offensive. L'ONU a imposé à Damas de retirer l'armée des villes avant mardi. Mais lundi, les forces gouvernementales poursuivaient leur offensive. La Syrie pourra-t-elle se tirer de la violence ? Les forces syriennes ont lancé encore lundi des offensives dans plusieurs régions du pays à la veille de la date butoir fixée par l'ONU pour un retrait de l'armée des villes, en vue d'un cessez-le-feu. Ce dernier paraît compromis par de nouvelles exigences du régime. Les espoirs se sont réduits après que le régime de Bachar al-Assad a affirmé, dimanche, qu'il ne retirerait pas ses troupes mardi comme prévu par le plan de l'ONU à moins de disposer de "garanties écrites" des combattants rebelles, qu'il assimile à des "terroristes". Les insurgés ont renvoyé la balle au régime, se disant prêts à respecter le cessez-feu si Damas faisait de même. Pékin, allié de Damas, a exhorté chacun à respecter ses "engagements". "La Chine exhorte le gouvernement syrien et les parties concernées en Syrie (...) à respecter leurs engagements de cessez-le-feu et de retrait des troupes", a déclaré le porte-parole de la diplomatie chinoise, Liu Weimin. L'ONU avait annoncé le 2 avril que Damas avait accepté le plan en six points de l'émissaire international Kofi Annan, qui l'oblige à retirer ses chars au plus tard mardi matin, en préalable à un cessez-le-feu général prévu dans les 48 heures suivantes. Selon les militants, les exigences de garanties écrites formulées par le régime ne sont qu'une nouvelle tactique dilatoire. La Syrie va plonger dans une longue guerre civile Le régime, secoué depuis le 15 mars 2011 par une révolte populaire qui s'est militarisée au fil des mois face à la stratégie répressive de Damas, ne reconnaît pas l'ampleur de la contestation. Selon l'OSDH, les violences ont fait plus de 10 000 morts en un an et plus de 100 000 personnes sont ou ont été détenues pendant cette période. Dans un rapport publié lundi, l'organisation de défense des droits de l'Homme Human Rights Watch a accusé les forces et les milices du régime d'avoir mené au moins une centaine d'exécutions sommaires ces dernières semaines dans les seules provinces de Homs (centre) et d'Idleb (nord-ouest). La Syrie pourra-t-elle se tirer de la violence ? Les forces syriennes ont lancé encore lundi des offensives dans plusieurs régions du pays à la veille de la date butoir fixée par l'ONU pour un retrait de l'armée des villes, en vue d'un cessez-le-feu. Ce dernier paraît compromis par de nouvelles exigences du régime. Les espoirs se sont réduits après que le régime de Bachar al-Assad a affirmé, dimanche, qu'il ne retirerait pas ses troupes mardi comme prévu par le plan de l'ONU à moins de disposer de "garanties écrites" des combattants rebelles, qu'il assimile à des "terroristes". Les insurgés ont renvoyé la balle au régime, se disant prêts à respecter le cessez-feu si Damas faisait de même. Pékin, allié de Damas, a exhorté chacun à respecter ses "engagements". "La Chine exhorte le gouvernement syrien et les parties concernées en Syrie (...) à respecter leurs engagements de cessez-le-feu et de retrait des troupes", a déclaré le porte-parole de la diplomatie chinoise, Liu Weimin. L'ONU avait annoncé le 2 avril que Damas avait accepté le plan en six points de l'émissaire international Kofi Annan, qui l'oblige à retirer ses chars au plus tard mardi matin, en préalable à un cessez-le-feu général prévu dans les 48 heures suivantes. Selon les militants, les exigences de garanties écrites formulées par le régime ne sont qu'une nouvelle tactique dilatoire. La Syrie va plonger dans une longue guerre civile Le régime, secoué depuis le 15 mars 2011 par une révolte populaire qui s'est militarisée au fil des mois face à la stratégie répressive de Damas, ne reconnaît pas l'ampleur de la contestation. Selon l'OSDH, les violences ont fait plus de 10 000 morts en un an et plus de 100 000 personnes sont ou ont été détenues pendant cette période. Dans un rapport publié lundi, l'organisation de défense des droits de l'Homme Human Rights Watch a accusé les forces et les milices du régime d'avoir mené au moins une centaine d'exécutions sommaires ces dernières semaines dans les seules provinces de Homs (centre) et d'Idleb (nord-ouest).