Le secteur de l'éducation n'en finit pas, décidément, d'être pris dans le tourbillon de la fronde et de la contestation. Le troisième trimestre connaît, en effet, une certaine instabilité qui menace même d'aller en s'amplifiant. En plus de la grève illimitée initiée par le Conseil national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest) depuis le 10 avril, d'autres syndicats sont sur la voie de déclencher des mouvements de débrayage. C'est dire que le troisième trimestre, très sensible au demeurant puisque il coïncide avec les examens de fin d'année, notamment le Bac et le BEM, risque de connaître de fortes perturbations, fort préjudiciables pour les élèves. Le Syndicat des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest), l'Union des personnels de l'éducation et de la formation (Unpef), qui considèrent n'avoir pas obtenu gain de cause lors de la révision du statut particulier des travailleurs de l'éducation, menacent de rejoindre le Cnapest. Ce dernier a initié, pour rappel, dès mardi dernier, une grève illimitée qui a été massivement suivie par ses troupes. Une grève qui a été très mal perçue par la tutelle qui a avait alors multiplié les pressions sur les membres de ce syndicat pour les amener à mettre fin à ce mouvement de protestation. Face à cette donne, le Conseil national du Cnapest a été convoqué pour se prononcer sur la poursuite de la grève ou non. Cette réunion, qui a commencé samedi, n'a semble-t-il pas encore pris une décision. En effet, à l'heure où nous mettons sous presse, le syndicat est toujours en conclave et ses responsables sont injoignables. C'est dire la difficulté de mettre fin à la grève illimitée alors que le syndicat a ouvertement indiqué que ses revendications n'ont pas été satisfaites. C'est sans doute pour cette raison que le bureau national du syndicat a appelé le Premier ministre à veiller à la promulgation d'un statut particulier à la hauteur des aspirations des professeurs. Un statut particulier, souligne encore le syndicat, qui soit à la mesure «des aspirations de l'Etat algérien à une école républicaine et forte», comme cela a été énoncé dans la loi de janvier 2008 portant loi d'orientation sur l'éducation qui a considéré que le secteur est stratégique. le ministère a «certes répondu favorablement à certaines de nos revendications, comme c'est le cas de la question de l'intégration des professeurs» , mais «cela reste insuffisant», nous a indiqué, il y a quelques jours, le coordinateur national du Cnapest, Nouar Larbi. L'Unpef a, elle aussi, affiché son mécontentement. D'où la convocation hier de son bureau national en attendant la réunion, probablement dans les prochains jours, de son conseil national. Il en a été de même pour le Snapest qui a lui aussi sonné le tocsin en convoquant à la hâte une réunion de son bureau national. Dans ce même contexte, le Conseil des lycées d'Algérie (CLA) a appelé , hier , à une journée de grève pour aujourd'hui. Ces syndicats vont coordonner leurs actions et il n'est pas exclu qu'ils initient une grève commune. Auquel cas, Boubekeur Benbouzid, le ministre de l'Education nationale, risque de connaître une fin d'année des plus difficiles. Le secteur de l'éducation n'en finit pas, décidément, d'être pris dans le tourbillon de la fronde et de la contestation. Le troisième trimestre connaît, en effet, une certaine instabilité qui menace même d'aller en s'amplifiant. En plus de la grève illimitée initiée par le Conseil national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest) depuis le 10 avril, d'autres syndicats sont sur la voie de déclencher des mouvements de débrayage. C'est dire que le troisième trimestre, très sensible au demeurant puisque il coïncide avec les examens de fin d'année, notamment le Bac et le BEM, risque de connaître de fortes perturbations, fort préjudiciables pour les élèves. Le Syndicat des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest), l'Union des personnels de l'éducation et de la formation (Unpef), qui considèrent n'avoir pas obtenu gain de cause lors de la révision du statut particulier des travailleurs de l'éducation, menacent de rejoindre le Cnapest. Ce dernier a initié, pour rappel, dès mardi dernier, une grève illimitée qui a été massivement suivie par ses troupes. Une grève qui a été très mal perçue par la tutelle qui a avait alors multiplié les pressions sur les membres de ce syndicat pour les amener à mettre fin à ce mouvement de protestation. Face à cette donne, le Conseil national du Cnapest a été convoqué pour se prononcer sur la poursuite de la grève ou non. Cette réunion, qui a commencé samedi, n'a semble-t-il pas encore pris une décision. En effet, à l'heure où nous mettons sous presse, le syndicat est toujours en conclave et ses responsables sont injoignables. C'est dire la difficulté de mettre fin à la grève illimitée alors que le syndicat a ouvertement indiqué que ses revendications n'ont pas été satisfaites. C'est sans doute pour cette raison que le bureau national du syndicat a appelé le Premier ministre à veiller à la promulgation d'un statut particulier à la hauteur des aspirations des professeurs. Un statut particulier, souligne encore le syndicat, qui soit à la mesure «des aspirations de l'Etat algérien à une école républicaine et forte», comme cela a été énoncé dans la loi de janvier 2008 portant loi d'orientation sur l'éducation qui a considéré que le secteur est stratégique. le ministère a «certes répondu favorablement à certaines de nos revendications, comme c'est le cas de la question de l'intégration des professeurs» , mais «cela reste insuffisant», nous a indiqué, il y a quelques jours, le coordinateur national du Cnapest, Nouar Larbi. L'Unpef a, elle aussi, affiché son mécontentement. D'où la convocation hier de son bureau national en attendant la réunion, probablement dans les prochains jours, de son conseil national. Il en a été de même pour le Snapest qui a lui aussi sonné le tocsin en convoquant à la hâte une réunion de son bureau national. Dans ce même contexte, le Conseil des lycées d'Algérie (CLA) a appelé , hier , à une journée de grève pour aujourd'hui. Ces syndicats vont coordonner leurs actions et il n'est pas exclu qu'ils initient une grève commune. Auquel cas, Boubekeur Benbouzid, le ministre de l'Education nationale, risque de connaître une fin d'année des plus difficiles.