Les discours des partis politiques tentent, tant bien que mal, à appeler à la participation massive aux prochaines législatives du 10 mai prochain, par crainte du spectre de l'abstention. Les discours des partis politiques tentent, tant bien que mal, à appeler à la participation massive aux prochaines législatives du 10 mai prochain, par crainte du spectre de l'abstention. L'Etat, également, par tous les moyens possibles de communication et d'affichage, appelle la population à se rendre, à la date du scrutin, aux bureaux de vote. Tous les moyens ont été mis en place pour expliquer l'importance d'un tel évènement pour l'avenir du pays. La campagne électorale entame sa deuxième semaine et les partis sillonnent le territoire national pour convaincre les électeurs de prendre part au rendez-vous électoral. Un imam d'une mosquée à Bachedjerrah, un quartier populaire dans la banlieue est d'Alger, a appelé, lors d'un prêche prononcé le vendredi dernier, les fidèles à bouder les élections. Selon les témoins, l'imam de cette mosquée ne s'est pas gêné de lancer un appel pour que la population n'aille pas voter au prochain scrutin. «Je m'attendais à voir débarquer les services de sécurité pour le conduire au commissariat, mais rien n'a été fait à la sortie de la mosquée», selon un témoin présent à l'intérieur de cette mosquée pour faire la prière du vendredi. Les citoyens ont été choqués d'entendre le prêche de l'!mam qui, précisons-le, n'a pas respecté les directives de sa tutelle ni celles de son syndicat national. Cette même tutelle, notamment le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Bouabdallah Ghlamallah, qui rappelons-le, a appelé les imams à contribuer à augmenter le taux de participation en sensibilisant la population à l'importance d'un tel évènement sans prendre partie pour tel ou tel autre parti politique. Le ministre a, également, averti que tout contrevenant à cette directive fera l'objet de sanctions. Il a instruit les inspecteurs de son département de suivre de près toute dérive, les sommant de rapporter quotidiennement tout dépassement enregistré aussi bien par les partis politiques que par les imams.Cette situation est un peu paradoxale, en fait. Le ministre a impliqué les imams et les mosquées dans le débat politique en les autorisant à mener une campagne anti-boycott, car estime-t-on auprès du ministère, «la mosquée ne peut être isolée du dynamisme politique que connaît le pays». Les lieux de culte ne devraient pas être instrumentalisés pour ce type de campagne, bien que dans l'intérêt national, estiment les observateurs. Selon eux, un lieu de culte doit rester neutre. Le syndicat des imams, qui est affilié au Snapap, a réagi jeudi dernier dans un communiqué dans lequel il appelle les imams à rester «neutres» en tenant les «lieux de culte à l'écart des débats politiques». L'Etat, également, par tous les moyens possibles de communication et d'affichage, appelle la population à se rendre, à la date du scrutin, aux bureaux de vote. Tous les moyens ont été mis en place pour expliquer l'importance d'un tel évènement pour l'avenir du pays. La campagne électorale entame sa deuxième semaine et les partis sillonnent le territoire national pour convaincre les électeurs de prendre part au rendez-vous électoral. Un imam d'une mosquée à Bachedjerrah, un quartier populaire dans la banlieue est d'Alger, a appelé, lors d'un prêche prononcé le vendredi dernier, les fidèles à bouder les élections. Selon les témoins, l'imam de cette mosquée ne s'est pas gêné de lancer un appel pour que la population n'aille pas voter au prochain scrutin. «Je m'attendais à voir débarquer les services de sécurité pour le conduire au commissariat, mais rien n'a été fait à la sortie de la mosquée», selon un témoin présent à l'intérieur de cette mosquée pour faire la prière du vendredi. Les citoyens ont été choqués d'entendre le prêche de l'!mam qui, précisons-le, n'a pas respecté les directives de sa tutelle ni celles de son syndicat national. Cette même tutelle, notamment le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Bouabdallah Ghlamallah, qui rappelons-le, a appelé les imams à contribuer à augmenter le taux de participation en sensibilisant la population à l'importance d'un tel évènement sans prendre partie pour tel ou tel autre parti politique. Le ministre a, également, averti que tout contrevenant à cette directive fera l'objet de sanctions. Il a instruit les inspecteurs de son département de suivre de près toute dérive, les sommant de rapporter quotidiennement tout dépassement enregistré aussi bien par les partis politiques que par les imams.Cette situation est un peu paradoxale, en fait. Le ministre a impliqué les imams et les mosquées dans le débat politique en les autorisant à mener une campagne anti-boycott, car estime-t-on auprès du ministère, «la mosquée ne peut être isolée du dynamisme politique que connaît le pays». Les lieux de culte ne devraient pas être instrumentalisés pour ce type de campagne, bien que dans l'intérêt national, estiment les observateurs. Selon eux, un lieu de culte doit rester neutre. Le syndicat des imams, qui est affilié au Snapap, a réagi jeudi dernier dans un communiqué dans lequel il appelle les imams à rester «neutres» en tenant les «lieux de culte à l'écart des débats politiques».