Le Conseil de sécurité de l'Onu a adopté, samedi dernier, à l'unanimité une résolution autorisant l'envoi de 300 observateurs en Syrie pour surveiller un cessez-le-feu sérieusement compromis par la mort de plus de 200 personnes depuis son instauration il y a 10 jours. Le Conseil de sécurité de l'Onu a adopté, samedi dernier, à l'unanimité une résolution autorisant l'envoi de 300 observateurs en Syrie pour surveiller un cessez-le-feu sérieusement compromis par la mort de plus de 200 personnes depuis son instauration il y a 10 jours. Dans le même temps, les observateurs déjà sur place se sont rendus à Homs (Centre), ville symbole ayant été la cible ces derniers jours de violents bombardements. Les 300 observateurs militaires non armés doivent être déployés "rapidement" et "pour une période initiale de 90 jours", selon le texte, mais il faudra d'abord que le chef de l'Onu Ban Ki-moon détermine si "la consolidation" du cessez-le-feu permet ce déploiement. Les Etats-Unis ont déjà menacé de ne pas prolonger cette mission au-delà de trois mois, rapporte l'Agence française de presse. Immédiatement après le vote, M. Ban a appelé Damas à "créer rapidement les conditions nécessaires pour le déploiement de la mission". L'Armée syrienne libre (ASL), qui regroupe des militaires dissidents, a salué le vote du Conseil de sécurité et le colonel Kassem Saadeddine, son porte-parole en Syrie, a souligné que l'ASL était "engagée par le cessez-le-feu". La mission des observateurs s'annonce à haut risque, alors que de nouvelles violences ont fait samedi 11 morts à travers le pays. C'est la première fois que des Casques bleus sont envoyés dans une zone de conflit sans armes et sans un accord formel de cessez-le-feu. La Russie, grand allié de Damas qui a bloqué deux résolutions condamnant la répression avant d'adopter les deux projets prévoyant l'envoi d'observateurs, a appelé gouvernement et opposition à mettre fin aux violences et à coopérer afin de faire respecter le plan de l'émissaire international Kofi Annan. Le régime et l'opposition s'accusent mutuellement de violer quotidiennement la trêve instaurée le 12 avril. Samedi, neuf déserteurs ont péri dans une embuscade tendue par les forces gouvernementales syriennes dans la province d'Alep (Nord) et deux civils ont été tués à Deraa (Sud) et à Qousseir (Centre), selon l'OSDH. La veille, les violences avaient coûté la vie à 46 personnes —29 civils et 17 soldats—, selon l'OSDH. Au total, elles ont fait au moins 11.100 morts en 13 mois et des dizaines de milliers de personnes ont été arrêtées, selon l'ONG. Les autorités affirment avoir libéré 4.000 détenus depuis novembre. Dans le même temps, les observateurs déjà sur place se sont rendus à Homs (Centre), ville symbole ayant été la cible ces derniers jours de violents bombardements. Les 300 observateurs militaires non armés doivent être déployés "rapidement" et "pour une période initiale de 90 jours", selon le texte, mais il faudra d'abord que le chef de l'Onu Ban Ki-moon détermine si "la consolidation" du cessez-le-feu permet ce déploiement. Les Etats-Unis ont déjà menacé de ne pas prolonger cette mission au-delà de trois mois, rapporte l'Agence française de presse. Immédiatement après le vote, M. Ban a appelé Damas à "créer rapidement les conditions nécessaires pour le déploiement de la mission". L'Armée syrienne libre (ASL), qui regroupe des militaires dissidents, a salué le vote du Conseil de sécurité et le colonel Kassem Saadeddine, son porte-parole en Syrie, a souligné que l'ASL était "engagée par le cessez-le-feu". La mission des observateurs s'annonce à haut risque, alors que de nouvelles violences ont fait samedi 11 morts à travers le pays. C'est la première fois que des Casques bleus sont envoyés dans une zone de conflit sans armes et sans un accord formel de cessez-le-feu. La Russie, grand allié de Damas qui a bloqué deux résolutions condamnant la répression avant d'adopter les deux projets prévoyant l'envoi d'observateurs, a appelé gouvernement et opposition à mettre fin aux violences et à coopérer afin de faire respecter le plan de l'émissaire international Kofi Annan. Le régime et l'opposition s'accusent mutuellement de violer quotidiennement la trêve instaurée le 12 avril. Samedi, neuf déserteurs ont péri dans une embuscade tendue par les forces gouvernementales syriennes dans la province d'Alep (Nord) et deux civils ont été tués à Deraa (Sud) et à Qousseir (Centre), selon l'OSDH. La veille, les violences avaient coûté la vie à 46 personnes —29 civils et 17 soldats—, selon l'OSDH. Au total, elles ont fait au moins 11.100 morts en 13 mois et des dizaines de milliers de personnes ont été arrêtées, selon l'ONG. Les autorités affirment avoir libéré 4.000 détenus depuis novembre.