En 48 heures, une vingtaine d'opérations de cardiologie interventionnelle a été effectuée "avec succès" par une équipe médicale autonome algérienne au CHU Béni-Messous (Alger), la semaine dernière, a indiqué l'établissement hospitalier. En 48 heures, une vingtaine d'opérations de cardiologie interventionnelle a été effectuée "avec succès" par une équipe médicale autonome algérienne au CHU Béni-Messous (Alger), la semaine dernière, a indiqué l'établissement hospitalier. Permettant de traiter et réparer un cœur sans faire d'incisions, ces interventions ont été effectuées sur des enfants venus en majorité du Sud et des Hauts-Plateaux, a indiqué à l'APS le directeur général du CHU de Béni Messous, M. Omar Bouredjouène, ajoutant, "depuis 2009, plus de 80 enfants ont été traités par l'équipe médicale encadrée par des spécialistes venus de l'étranger. Mais actuellement, elle prend son autonomie". Quant au ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, M. Djamel Ould Abbès, en visite d'inspection au niveau du service cardiologie, il a indiqué que son ministère "est en train de mettre en place des passerelles entre nos services hospitaliers et les confrères à l'étranger en vue d'améliorer la qualité des soins et la formation". "Ce sont des professeurs algériens travaillant dans des hôpitaux en France qui viennent encadrer périodiquement l'équipe médicale", a précisé le même responsable à l'APS, citant, notamment, le professeur Younès Boudjemline, chef de service à l'hôpital infantile Necker, qui vient superviser le travail fait par cette équipe. En outre, il a estimé que l'opération de cardiologie interventionnelle "contribue à la réduction des transferts de malades à l'étranger". Par ailleurs, le ministre a assisté à une opération de cardiologie interventionnelle au niveau de la salle de cathétérisme, qui consiste à introduire une sonde dans les différentes cavités cardiaques pour mesurer des pressions et le taux de saturation en oxygène du sang. La miniaturisation des instruments a permis l'apparition de nouvelles techniques associant les techniques de chirurgie cardiaque conventionnelle à ceux de cardiologie et radiologie interventionnelle, a expliqué un chirurgien, précisant qu'«il est, par exemple, possible de pratiquer un ou deux pontages coronaires par voie vidéoscopique et de pratiquer la pose d'un stent (ressort métallique) sur une autre artère coronaire chez le même patient au cours de la même intervention. Cela revient à pratiquer un triple pontage mais sans les inconvénients liés à l'ouverture et au stress opératoire». Permettant de traiter et réparer un cœur sans faire d'incisions, ces interventions ont été effectuées sur des enfants venus en majorité du Sud et des Hauts-Plateaux, a indiqué à l'APS le directeur général du CHU de Béni Messous, M. Omar Bouredjouène, ajoutant, "depuis 2009, plus de 80 enfants ont été traités par l'équipe médicale encadrée par des spécialistes venus de l'étranger. Mais actuellement, elle prend son autonomie". Quant au ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, M. Djamel Ould Abbès, en visite d'inspection au niveau du service cardiologie, il a indiqué que son ministère "est en train de mettre en place des passerelles entre nos services hospitaliers et les confrères à l'étranger en vue d'améliorer la qualité des soins et la formation". "Ce sont des professeurs algériens travaillant dans des hôpitaux en France qui viennent encadrer périodiquement l'équipe médicale", a précisé le même responsable à l'APS, citant, notamment, le professeur Younès Boudjemline, chef de service à l'hôpital infantile Necker, qui vient superviser le travail fait par cette équipe. En outre, il a estimé que l'opération de cardiologie interventionnelle "contribue à la réduction des transferts de malades à l'étranger". Par ailleurs, le ministre a assisté à une opération de cardiologie interventionnelle au niveau de la salle de cathétérisme, qui consiste à introduire une sonde dans les différentes cavités cardiaques pour mesurer des pressions et le taux de saturation en oxygène du sang. La miniaturisation des instruments a permis l'apparition de nouvelles techniques associant les techniques de chirurgie cardiaque conventionnelle à ceux de cardiologie et radiologie interventionnelle, a expliqué un chirurgien, précisant qu'«il est, par exemple, possible de pratiquer un ou deux pontages coronaires par voie vidéoscopique et de pratiquer la pose d'un stent (ressort métallique) sur une autre artère coronaire chez le même patient au cours de la même intervention. Cela revient à pratiquer un triple pontage mais sans les inconvénients liés à l'ouverture et au stress opératoire».