Le retour à ces caractéristiques permet une économie d'énergie, la durabilité de la construction ainsi que la protection de l'environnement, tout en préservant les valeurs et les traditions algériennes et maghrébines, préconisent ces experts rencontrés par l'APS à l'occasion de manifestations de célébration du Mois du patrimoine. Le retour à ces caractéristiques permet une économie d'énergie, la durabilité de la construction ainsi que la protection de l'environnement, tout en préservant les valeurs et les traditions algériennes et maghrébines, préconisent ces experts rencontrés par l'APS à l'occasion de manifestations de célébration du Mois du patrimoine. Le retour aux caractéristiques du modèle architectural traditionnel adapté aux critères sociaux et climatiques algériens dans le domaine de la construction est de plus en plus recommandé par les experts en la matière. A ce propos, l'expert français en architecture bioclimatique, Pierre Pralus, a indiqué qu'"il est temps de réfléchir à des constructions répondant au modèle ancestral maghrébin, abandonné au profit de l'habitat industriel". Cet expert s'est dit «déçu» de voir la politique de construction appliquée par l'Algérie, laquelle, a-t-il dit, privilégie la «quantité» au détriment de la «qualité». «Lors de ma visite en Algérie en 2010, j'étais déçu de constater la prédominance de la politique du chiffre au détriment de la qualité, ce qui va se répercuter de manière négative sur le modèle architectural propre à l'Algérie», a-t-il encore observé. L'architecte français a ainsi estimé que l'Algérie gagnerait à s'inspirer de sa propre architecture traditionnelle, adaptée au confort moderne, en construisant des habitations alliant notamment écologie et économie d'énergie. De son côté, Fawzi Fardeheb, spécialiste de l'habitat, a déploré le fait que les pays arabes, riches d'un patrimoine architectural et urbain «extraordinaire», recopient une architecture occidentale sans rapport avec leurs coutumes et valeurs. Ce membre de la diaspora algérienne établie aux Etats Unis estime que les maisons à patio «wast eddar», construites dans le passé, offrent des avantages sur les plans social et climatique que les pays occidentaux ne possèdent pas. La performance énergétique de ces maisons traditionnelles, basées sur les énergies naturelles, est meilleure que celle des habitations construites actuellement, argumente M. Fardeheb, chef de projet dans un bureau d'architecture américain, qui traîne derrière lui une expérience d'une trentaine d'années. «Je ne veux pas dire qu'il faut retourner à la maison à patio mais reprendre certains caractéristiques de cette maison traditionnelle qui regroupait les membres de la famille et les voisins, contrairement aux immeubles à étages et aux balcons confinés qui ne reflètent pas nos valeurs sociales», a jugé cet expert, auteur d'un projet de fin d'études d'architecture sur un village solaire à Boussaâda (M'sila). Pour Laurens Tait, jeune expert membre d'une société internationale d'architecture basée à Amsterdam (Pays-Bas), il est possible de concevoir des habitations modernes, tout en préservant le cachet algérien traditionnel au lieu de copier des modèles qui ne traduisent pas la culture locale. Ce représentant de la société «ARUP», qui détient 70 bureaux d'architectures dans le monde, préconise dans ce sens le développement de projets sur le modèle architectural traditionnel dans les universités et les bureaux d'études avant de les concrétiser sur le terrain. Le retour aux caractéristiques du modèle architectural traditionnel adapté aux critères sociaux et climatiques algériens dans le domaine de la construction est de plus en plus recommandé par les experts en la matière. A ce propos, l'expert français en architecture bioclimatique, Pierre Pralus, a indiqué qu'"il est temps de réfléchir à des constructions répondant au modèle ancestral maghrébin, abandonné au profit de l'habitat industriel". Cet expert s'est dit «déçu» de voir la politique de construction appliquée par l'Algérie, laquelle, a-t-il dit, privilégie la «quantité» au détriment de la «qualité». «Lors de ma visite en Algérie en 2010, j'étais déçu de constater la prédominance de la politique du chiffre au détriment de la qualité, ce qui va se répercuter de manière négative sur le modèle architectural propre à l'Algérie», a-t-il encore observé. L'architecte français a ainsi estimé que l'Algérie gagnerait à s'inspirer de sa propre architecture traditionnelle, adaptée au confort moderne, en construisant des habitations alliant notamment écologie et économie d'énergie. De son côté, Fawzi Fardeheb, spécialiste de l'habitat, a déploré le fait que les pays arabes, riches d'un patrimoine architectural et urbain «extraordinaire», recopient une architecture occidentale sans rapport avec leurs coutumes et valeurs. Ce membre de la diaspora algérienne établie aux Etats Unis estime que les maisons à patio «wast eddar», construites dans le passé, offrent des avantages sur les plans social et climatique que les pays occidentaux ne possèdent pas. La performance énergétique de ces maisons traditionnelles, basées sur les énergies naturelles, est meilleure que celle des habitations construites actuellement, argumente M. Fardeheb, chef de projet dans un bureau d'architecture américain, qui traîne derrière lui une expérience d'une trentaine d'années. «Je ne veux pas dire qu'il faut retourner à la maison à patio mais reprendre certains caractéristiques de cette maison traditionnelle qui regroupait les membres de la famille et les voisins, contrairement aux immeubles à étages et aux balcons confinés qui ne reflètent pas nos valeurs sociales», a jugé cet expert, auteur d'un projet de fin d'études d'architecture sur un village solaire à Boussaâda (M'sila). Pour Laurens Tait, jeune expert membre d'une société internationale d'architecture basée à Amsterdam (Pays-Bas), il est possible de concevoir des habitations modernes, tout en préservant le cachet algérien traditionnel au lieu de copier des modèles qui ne traduisent pas la culture locale. Ce représentant de la société «ARUP», qui détient 70 bureaux d'architectures dans le monde, préconise dans ce sens le développement de projets sur le modèle architectural traditionnel dans les universités et les bureaux d'études avant de les concrétiser sur le terrain.