Les campus sont en ébullition. Le drame de Tlemcen a mis en émoi, en effet, toute la communauté universitaire. Etudiants et enseignants sont ainsi sur la même longueur d'ondes s'agissant de crier leur ras-le-bol face à une situation de plus en plus intenable. Les campus sont en ébullition. Le drame de Tlemcen a mis en émoi, en effet, toute la communauté universitaire. Etudiants et enseignants sont ainsi sur la même longueur d'ondes s'agissant de crier leur ras-le-bol face à une situation de plus en plus intenable. L'explosion de gaz dans la cité universitaire Bakhti de Tlemcen, qui a causé la mort de 8 étudiants et en a blessé 13, n'a été, en vérité, que la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. Le Conseil national des enseignants du supérieur (CNES) est monté à son tour au créneau pour faire entendre sa voix et exprimer, non seulement sa compassion avec les victimes mais pour dire aussi «basta» par rapport surtout aux conditions dans lesquelles exercent les enseignants. A ce titre, un appel a été lancé à tous les enseignants en vue d'observer, aujourd'hui, un arrêt de travail d'une demi-journée. Dans un communiqué, rendu public hier, le Cnes appelle, en outre, les enseignants de toutes les universités à organiser des rassemblements devant les rectorats. Pour ce syndicat, cette action de protestation a pour premier objectif de dénoncer la «la non-gestion et l'impunité qui sévissent dans le secteur et qui entraînent des dégâts incommensurables, à l'image de la catastrophe de Tlemcen». Le Cnes, se disant profondément consterné par ce qui s'est passé à Tlemcen, a tenu à interpeller les pouvoirs publics afin que «les vrais responsables de ce drame répondent du sang de ces martyrs du savoir et que de vraies mesures soient prises afin d'éviter que ne se reproduise ce genre de tragédie». Cet incident, indique encore le communiqué du CNES «nous interpelle plus que jamais sur les conditions intolérables que vivent les étudiants dans les cités universitaires à cause de la légèreté qui caractérise la gestion au niveau des résidences universitaires». Le syndicat énumère ainsi un chapelet d'exemples sur cette déplorable situation et cite, pèle- mêle , l'insécurité qui prévaut dans les campus, l'insécurité à l'extérieur des résidences, les coupures d'eau, d'électricité, l'hygiène catastrophique provoquant des intoxications récurrentes ainsi que la propagation de l'utilisation de la drogue. «L'impunité outrancière et inquiétante, qui caractérise la gestion des œuvres universitaires et qui touche même certaines de nos universités à l'image d'Alger 2, de Batna, d'El-Oued, d'Adrar, de Sidi Bel-Abbès, encourage la déliquescence et la légèreté avec lesquelles certains responsables du secteur appréhendent le fonctionnement des universités, en général, et des cités universitaires, en particulier. Ceci doit impérativement cesser, ce secteur doit réellement être assaini et réformé sur de bonnes bases» relève enfin le Cnes qui fait ainsi montre de son courroux. Le Cnes joint ainsi sa voix à celle des étudiants qui ont déjà manifesté leur colère lorsque ils ont appris la nouvelle du drame de Tlemcen. Un drame qui reflète bien l'état déplorable dans lequel se trouve l'université algérienne. Cette dernière est, en effet, rongée, par moult maux que les étudiants autant que les enseignants n'ont eu de cesse de décrier, en vain il est vrai. Les pouvoirs publics, particulièrement le département ministériel en charge de la gestion du secteur, sont restés sourds à ces appels puisque la situation est allée de mal en pis. L'explosion de gaz dans la cité universitaire Bakhti de Tlemcen, qui a causé la mort de 8 étudiants et en a blessé 13, n'a été, en vérité, que la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. Le Conseil national des enseignants du supérieur (CNES) est monté à son tour au créneau pour faire entendre sa voix et exprimer, non seulement sa compassion avec les victimes mais pour dire aussi «basta» par rapport surtout aux conditions dans lesquelles exercent les enseignants. A ce titre, un appel a été lancé à tous les enseignants en vue d'observer, aujourd'hui, un arrêt de travail d'une demi-journée. Dans un communiqué, rendu public hier, le Cnes appelle, en outre, les enseignants de toutes les universités à organiser des rassemblements devant les rectorats. Pour ce syndicat, cette action de protestation a pour premier objectif de dénoncer la «la non-gestion et l'impunité qui sévissent dans le secteur et qui entraînent des dégâts incommensurables, à l'image de la catastrophe de Tlemcen». Le Cnes, se disant profondément consterné par ce qui s'est passé à Tlemcen, a tenu à interpeller les pouvoirs publics afin que «les vrais responsables de ce drame répondent du sang de ces martyrs du savoir et que de vraies mesures soient prises afin d'éviter que ne se reproduise ce genre de tragédie». Cet incident, indique encore le communiqué du CNES «nous interpelle plus que jamais sur les conditions intolérables que vivent les étudiants dans les cités universitaires à cause de la légèreté qui caractérise la gestion au niveau des résidences universitaires». Le syndicat énumère ainsi un chapelet d'exemples sur cette déplorable situation et cite, pèle- mêle , l'insécurité qui prévaut dans les campus, l'insécurité à l'extérieur des résidences, les coupures d'eau, d'électricité, l'hygiène catastrophique provoquant des intoxications récurrentes ainsi que la propagation de l'utilisation de la drogue. «L'impunité outrancière et inquiétante, qui caractérise la gestion des œuvres universitaires et qui touche même certaines de nos universités à l'image d'Alger 2, de Batna, d'El-Oued, d'Adrar, de Sidi Bel-Abbès, encourage la déliquescence et la légèreté avec lesquelles certains responsables du secteur appréhendent le fonctionnement des universités, en général, et des cités universitaires, en particulier. Ceci doit impérativement cesser, ce secteur doit réellement être assaini et réformé sur de bonnes bases» relève enfin le Cnes qui fait ainsi montre de son courroux. Le Cnes joint ainsi sa voix à celle des étudiants qui ont déjà manifesté leur colère lorsque ils ont appris la nouvelle du drame de Tlemcen. Un drame qui reflète bien l'état déplorable dans lequel se trouve l'université algérienne. Cette dernière est, en effet, rongée, par moult maux que les étudiants autant que les enseignants n'ont eu de cesse de décrier, en vain il est vrai. Les pouvoirs publics, particulièrement le département ministériel en charge de la gestion du secteur, sont restés sourds à ces appels puisque la situation est allée de mal en pis.