L'onde de choc des résultats des élections législatives du 10 mai ne cesse, décidément , de provoquer des remous au sein de la majorité des partis politiques ayant pris part à ce scrutin . L'onde de choc des résultats des élections législatives du 10 mai ne cesse, décidément , de provoquer des remous au sein de la majorité des partis politiques ayant pris part à ce scrutin . En effet, de nombreux partis politiques sont confrontés à des dissensions, dont l'ampleur menace même la stabilité et la cohésion de certains d'entre eux. Des partis, dont le poids politique sur l'échiquier national est avéré , font face à la montée en puissance du vent de la fronde. Une fronde qui risque d'aboutir dans certaines formations politiques à des changements au niveau de leurs directions respectives. Le RND, le FFS, le MSP et le FNA, pour ne citer que ces partis, qui sont représentés à l'APN, sont en effet dans ce registre. Au RND, qui a obtenu 68 sièges lors des législatives, les contestataires s'en prennent directement à la direction du parti, Ahmed Ouyahia en tête. Les contestataires, au sein desquels figurent des membres du conseil national et même un membre du bureau national, veulent cette fois-ci la tête du premier responsable du RND, en l'occurrence Ahmed Ouyahia. Non satisfaits des résultats des législatives, les contestataires reprochent à Ahmed Ouyahia d'avoir mal géré l'aspect relatif au choix des candidatures. D'où, de leur point de vue, ce score de 68 députés qui est tout de même, pour rappel, meilleur que celui réalisé lors du scrutin législatif de 2007 où le RND n'a obtenu que 62 sièges. La direction du parti a fait pour le moment le profil bas évitant autant que faire se peut la polémique. Ouyahia et ses partisans attendent certainement la session du conseil national du parti, prévue ce week- end, pour s'expliquer sur les choix des candidats et pour présenter le bilan global de la participation du parti à ce rendez-vous électoral. Ouyahia et son équipe sont-ils en danger ? Certainement pas, mais cette montée de la contestation pourrait avoir des conséquences négatives alors que le parti participera en automne prochain aux élections locales. Mais le RND n'est pas seul dans cette situation car son frère ennemi, le FLN, n'est pas mieux loti. Le vieux parti connaît, il faut le dire, la pire crise interne depuis l'épilogue de l'ancien secrétaire général, Ali Benflis. Au FLN, la crise s'est installée au comité central où la plus haute instance entre deux congrès est très divisée entre les pro et les anti-Belkhadem. En effet, la majorité des membres du comité central sont contre le secrétaire général qu'ils ambitionnent même de destituer lors de la session ordinaire du CC qui aura lieu à la mi-juin. Mais Abdelaziz Belkhadem n'est pas resté les bras croisés puisque, fort de la victoire sans précédent du FLN aux législatives, il tente de renverser la situation en sa faveur. Curieusement, cette crise qui souffle sur la majorité des partis politiques n'a pas aussi épargné un ex-allié du FLN et du RND, Le Mouvement de la société pour la paix (MSP) fait face, à son tour à une crise latente. La dernière décision du conseil consultatif du MSP de ne pas participer au prochain gouvernement n'a pas suscité l'adhésion unanime puisque certains membres influents ne l'ont pas du tout apprécié. Il en est ainsi du deuxième vice-président du mouvement, Mohamed Megharia dit El Hadj Hamou, qui est même allé jusqu'à conseiller à Amar Ghoul , ex-ministre des Travaux publics et qui a été élu député à Alger, de «braver» cette décision de la plus haute instance du mouvement et d'accepter de siéger dans le prochain gouvernement si , toutefois, il est sollicité par le président de la République. Amar Ghoul, qui s'est positionné en porte-à-faux avec ses pairs députés de l'alliance verte lorsque ils ont quitté l'hémicycle de l'APN dénonçant la fraude électorale, donne l'impression de vouloir se démarquer de la position de son mouvement en acceptant de figurer dans le prochain gouvernement. En somme, une nouvelle crise à l'horizon chez un parti qui a connu une scission il y a juste deux années de cela. Cependant la crise que connaît le FFS est certainement celle qui retient le plus l'attention de l'opinion nationale. Le parti de Hocine Ait Ahmed est, comme le prédisent certains observateurs, au bord de l'implosion. La participation aux législatives, qui n'a pas, pour rappel, suscité l'adhésion d'une importante partie des cadres et militants , est à l'origine de cette crise où les frondeurs fustigent désormais la direction du parti en la soupçonnant de vouloir imposer une nouvelle ligne politique au parti. Karim Tabou, un des principaux animateurs de cette fronde, reproche en effet à la nouvelle direction du FFS de vouloir se rapprocher de «certaines franges du système» dans le but de «normaliser» le parti. Une affaire à suivre de près tant cette crise menace sérieusement l'existence du parti. Il en est de même, dans ce même cadre, du FNA. Le parti de Moussa Touati est en crise et la direction du parti est confrontée à la «rébellion» des 9 députés élus sur les listes du parti. Les députés refusent les «injonctions» de Moussa Touati et ce dernier, en vue de circonscrire la crise, a appelé à la tenue d'un congrès extraordinaire dans les plus brefs délais. En effet, de nombreux partis politiques sont confrontés à des dissensions, dont l'ampleur menace même la stabilité et la cohésion de certains d'entre eux. Des partis, dont le poids politique sur l'échiquier national est avéré , font face à la montée en puissance du vent de la fronde. Une fronde qui risque d'aboutir dans certaines formations politiques à des changements au niveau de leurs directions respectives. Le RND, le FFS, le MSP et le FNA, pour ne citer que ces partis, qui sont représentés à l'APN, sont en effet dans ce registre. Au RND, qui a obtenu 68 sièges lors des législatives, les contestataires s'en prennent directement à la direction du parti, Ahmed Ouyahia en tête. Les contestataires, au sein desquels figurent des membres du conseil national et même un membre du bureau national, veulent cette fois-ci la tête du premier responsable du RND, en l'occurrence Ahmed Ouyahia. Non satisfaits des résultats des législatives, les contestataires reprochent à Ahmed Ouyahia d'avoir mal géré l'aspect relatif au choix des candidatures. D'où, de leur point de vue, ce score de 68 députés qui est tout de même, pour rappel, meilleur que celui réalisé lors du scrutin législatif de 2007 où le RND n'a obtenu que 62 sièges. La direction du parti a fait pour le moment le profil bas évitant autant que faire se peut la polémique. Ouyahia et ses partisans attendent certainement la session du conseil national du parti, prévue ce week- end, pour s'expliquer sur les choix des candidats et pour présenter le bilan global de la participation du parti à ce rendez-vous électoral. Ouyahia et son équipe sont-ils en danger ? Certainement pas, mais cette montée de la contestation pourrait avoir des conséquences négatives alors que le parti participera en automne prochain aux élections locales. Mais le RND n'est pas seul dans cette situation car son frère ennemi, le FLN, n'est pas mieux loti. Le vieux parti connaît, il faut le dire, la pire crise interne depuis l'épilogue de l'ancien secrétaire général, Ali Benflis. Au FLN, la crise s'est installée au comité central où la plus haute instance entre deux congrès est très divisée entre les pro et les anti-Belkhadem. En effet, la majorité des membres du comité central sont contre le secrétaire général qu'ils ambitionnent même de destituer lors de la session ordinaire du CC qui aura lieu à la mi-juin. Mais Abdelaziz Belkhadem n'est pas resté les bras croisés puisque, fort de la victoire sans précédent du FLN aux législatives, il tente de renverser la situation en sa faveur. Curieusement, cette crise qui souffle sur la majorité des partis politiques n'a pas aussi épargné un ex-allié du FLN et du RND, Le Mouvement de la société pour la paix (MSP) fait face, à son tour à une crise latente. La dernière décision du conseil consultatif du MSP de ne pas participer au prochain gouvernement n'a pas suscité l'adhésion unanime puisque certains membres influents ne l'ont pas du tout apprécié. Il en est ainsi du deuxième vice-président du mouvement, Mohamed Megharia dit El Hadj Hamou, qui est même allé jusqu'à conseiller à Amar Ghoul , ex-ministre des Travaux publics et qui a été élu député à Alger, de «braver» cette décision de la plus haute instance du mouvement et d'accepter de siéger dans le prochain gouvernement si , toutefois, il est sollicité par le président de la République. Amar Ghoul, qui s'est positionné en porte-à-faux avec ses pairs députés de l'alliance verte lorsque ils ont quitté l'hémicycle de l'APN dénonçant la fraude électorale, donne l'impression de vouloir se démarquer de la position de son mouvement en acceptant de figurer dans le prochain gouvernement. En somme, une nouvelle crise à l'horizon chez un parti qui a connu une scission il y a juste deux années de cela. Cependant la crise que connaît le FFS est certainement celle qui retient le plus l'attention de l'opinion nationale. Le parti de Hocine Ait Ahmed est, comme le prédisent certains observateurs, au bord de l'implosion. La participation aux législatives, qui n'a pas, pour rappel, suscité l'adhésion d'une importante partie des cadres et militants , est à l'origine de cette crise où les frondeurs fustigent désormais la direction du parti en la soupçonnant de vouloir imposer une nouvelle ligne politique au parti. Karim Tabou, un des principaux animateurs de cette fronde, reproche en effet à la nouvelle direction du FFS de vouloir se rapprocher de «certaines franges du système» dans le but de «normaliser» le parti. Une affaire à suivre de près tant cette crise menace sérieusement l'existence du parti. Il en est de même, dans ce même cadre, du FNA. Le parti de Moussa Touati est en crise et la direction du parti est confrontée à la «rébellion» des 9 députés élus sur les listes du parti. Les députés refusent les «injonctions» de Moussa Touati et ce dernier, en vue de circonscrire la crise, a appelé à la tenue d'un congrès extraordinaire dans les plus brefs délais.