L'Intersyndicale de la santé qui regroupe le SNPSSP (spécialistes), le SNPSP (généralistes), le SNAPSY (psychologues) et le SNPEP (professeurs paramédicaux), a réitéré hier lors d'un point de presse qu'elle a animé à Alger, son appel au président de la République pour mettre fin «au marasme qui prévaut dans le secteur de la santé». Ce point de presse de l'Intersyndicale de la santé se voulait comme une énième mise au point à l'adresse du ministre de la Santé, Ould Abbès, qui avait instruit ses services pour suspendre les Dr Yousfi et Merabet, qui président respectivement le Syndicat national des praticiens spécialistes de santé publique et le Syndicat national des praticiens de santé publique. «Du jamais vu, un ministre s'occupe de démettre des présidents de syndicats alors que nous sommes élus par les membres de notre organisation respective et ce, dans le cadre de la loi, le ministre de la Santé n'a pas le droit de s'immiscer de nos affaires». Pour le Dr Yousfi «Ould Abbès a montré dès janvier 2011 des prédispositions à casser les syndicats, en demandant à chaque directeur de désigner des représentants de travailleurs parmi les non affiliés aux organisations syndicales». Selon le Dr Merabet, la situation dans le secteur de la santé est dramatique, le droit d'accès des citoyens aux soins est remis en cause. Et le Dr Merabet d'ajouter : «On a passé une année à soulever la problématique de la prise en charge du malade, et à exposer la situation des professionnelles pour se retrouver en fin de compte dans la case départ, avec ce sentiment qu'on est responsable de tout ce qui ne va pas bien, nous refusons cet état de fait». Revenant sur l'enquête sur la pénurie des médicaments que le SNPSP a menée dans les hôpitaux, le président de ce syndicat a révélé que «plupart des employés interrogés a requis l'anonymat par peur du ministère, ce qui nous a amené à assumer l'enquête au nom du syndicat». Le président du SNPSP s'est interrogé sur les tenants et les aboutissants de la politique du ministère, avant d'estimer qu'«on est en train de créer la perturbation». Commentant la nouvelle de l'ouverture d'un centre privé pour cancéreux à Blida, le Dr Merabet soutient que «le citoyen en se trouvant constamment confronté à des situations inextricables, comme les longues attentes pour obtenir une radio, les difficultés pour décrocher une consultation, est tenté d'accepter n'importe quelle autre solution, y compris, accepter de débourser de l'argent, c'est pourquoi dans une telle configuration, l'ouverture d'un centre privé peut être favorablement accueilli». Le Dr Yousfi a abondé dans le même sens, tout en faisant remarquer qu'il s'attend à voir «un centre privé à compétence publique» suggérant par là, que les praticiens qui y seront employés feront du travail complémentaire ou du cumul de fonctions. Et le Dr Yousfi d'ajouter que «le problème n'est pas dans le privé ou dans le public, il faut se poser la question de savoir si le citoyen aura droit d'accès aux soins». Ce qui a fait dire au Dr Merabet : «C'est la gratuité des soins qui est menacée, il faut repenser le système de santé». L'Intersyndicale de la santé ne veut pas baisser les bras, «nous pensons même organiser une marche à Alger, en tous les cas le principe a été discuté mais on n'a pas encore déterminé la date et l'endroit» indique-t-on. Et de réitérer encore l'appel au président de la République. L'Intersyndicale de la santé qui regroupe le SNPSSP (spécialistes), le SNPSP (généralistes), le SNAPSY (psychologues) et le SNPEP (professeurs paramédicaux), a réitéré hier lors d'un point de presse qu'elle a animé à Alger, son appel au président de la République pour mettre fin «au marasme qui prévaut dans le secteur de la santé». Ce point de presse de l'Intersyndicale de la santé se voulait comme une énième mise au point à l'adresse du ministre de la Santé, Ould Abbès, qui avait instruit ses services pour suspendre les Dr Yousfi et Merabet, qui président respectivement le Syndicat national des praticiens spécialistes de santé publique et le Syndicat national des praticiens de santé publique. «Du jamais vu, un ministre s'occupe de démettre des présidents de syndicats alors que nous sommes élus par les membres de notre organisation respective et ce, dans le cadre de la loi, le ministre de la Santé n'a pas le droit de s'immiscer de nos affaires». Pour le Dr Yousfi «Ould Abbès a montré dès janvier 2011 des prédispositions à casser les syndicats, en demandant à chaque directeur de désigner des représentants de travailleurs parmi les non affiliés aux organisations syndicales». Selon le Dr Merabet, la situation dans le secteur de la santé est dramatique, le droit d'accès des citoyens aux soins est remis en cause. Et le Dr Merabet d'ajouter : «On a passé une année à soulever la problématique de la prise en charge du malade, et à exposer la situation des professionnelles pour se retrouver en fin de compte dans la case départ, avec ce sentiment qu'on est responsable de tout ce qui ne va pas bien, nous refusons cet état de fait». Revenant sur l'enquête sur la pénurie des médicaments que le SNPSP a menée dans les hôpitaux, le président de ce syndicat a révélé que «plupart des employés interrogés a requis l'anonymat par peur du ministère, ce qui nous a amené à assumer l'enquête au nom du syndicat». Le président du SNPSP s'est interrogé sur les tenants et les aboutissants de la politique du ministère, avant d'estimer qu'«on est en train de créer la perturbation». Commentant la nouvelle de l'ouverture d'un centre privé pour cancéreux à Blida, le Dr Merabet soutient que «le citoyen en se trouvant constamment confronté à des situations inextricables, comme les longues attentes pour obtenir une radio, les difficultés pour décrocher une consultation, est tenté d'accepter n'importe quelle autre solution, y compris, accepter de débourser de l'argent, c'est pourquoi dans une telle configuration, l'ouverture d'un centre privé peut être favorablement accueilli». Le Dr Yousfi a abondé dans le même sens, tout en faisant remarquer qu'il s'attend à voir «un centre privé à compétence publique» suggérant par là, que les praticiens qui y seront employés feront du travail complémentaire ou du cumul de fonctions. Et le Dr Yousfi d'ajouter que «le problème n'est pas dans le privé ou dans le public, il faut se poser la question de savoir si le citoyen aura droit d'accès aux soins». Ce qui a fait dire au Dr Merabet : «C'est la gratuité des soins qui est menacée, il faut repenser le système de santé». L'Intersyndicale de la santé ne veut pas baisser les bras, «nous pensons même organiser une marche à Alger, en tous les cas le principe a été discuté mais on n'a pas encore déterminé la date et l'endroit» indique-t-on. Et de réitérer encore l'appel au président de la République.