Le Fonds monétaire international (FMI) est prêt à apporter son aide pour assurer le suivi de l'assistance financière de la zone euro à l'Espagne, a déclaré samedi sa directrice générale en précisant que l'aide envisagée semble conséquente. «Le FMI se tient prêt, à l'invitation des membres de l'Eurogroupe, à soutenir la mise en œuvre et la surveillance de l'assistance financière via un suivi régulier», a déclaré Christine Lagarde dans un communiqué. Elle a ajouté que le plan d'aide de la zone euro, d'un montant maximal de 100 milliards d'euros, était cohérent avec l'estimation du FMI des besoins de fonds propres des banques espagnoles et qu'il devrait donner «l'assurance que les besoins de financement du système bancaire espagnol seront pleinement couverts». L'Espagne a besoin d'injecter au moins 40 milliards d'euros de capital supplémentaire dans plusieurs de ses banques pour leur permettre de résister à un environnement économique difficile, selon les estimations du FMI. La crise en Espagne en dix chiffres L'Espagne, l'un des 17 Etats membres de la zone euro, est fortement touchée par la crise. Les ministres des Finances de la zone euro envisagent un plan de sauvetage pour les banques espagnoles pouvant aller jusqu'à 100 milliards d'euros, a confié samedi une source gouvernementale européenne. La zone euro s'apprête à demander en échange au gouvernement espagnol «d'assainir le secteur financier». Date d'entrée dans la zone euro : l'Espagne est l'un des premiers pays de l'Union économique et monétaire (UEM), qui a vu le jour en 1999 même si les euros n'ont commencé à circuler que le 1er janvier 2002. PIB : 1.073 milliard d'euros en 2011 (Eurostat). Croissance: 0,7% en 2011, -1,8% prévu en 2012 et -0,3% en 2013 selon la Commission européenne. Dette publique : 734,961 milliards d'euros, soit 68,5% du PIB en 2011 contre seulement 40,2% fin 2008 (Eurostat). Prévision de 80,9% en 2012 puis 87% en 2013. Dette privée : en 2010, la dette brute des foyers espagnols était équivalente à 90% du PIB et celle des entreprises à 205% (FMI). Déficit public : 8,9% du PIB en 2011, beaucoup plus que les 6% promis à Bruxelles, selon le gouvernement. La Commission européenne table sur 6,4% en 2012 et 6,3% en 2013, mais Madrid s'est engagé à atteindre 5,3% en 2012 puis 3% en 2013. Chômage : Taux le plus élevé des pays de l'OCDE avec 24,3% à fin avril (Eurostat). Prévisions de 24,4% pour 2012 et 25,1% en 2013 (Commission européenne), le gouvernement table lui sur 24,3% en 2012 et 24,2% en 2013. Inflation : 3,1% en 2011, 1,9% en 2012 et 1,1% en 2013 (Commission européenne). Salaire moyen mensuel : 1.632,65 euros au 4e trimestre 2011 (Institut national de la stastistique). Le salaire minimum est de 641,4 euros mensuel (loi de finance 2011). Population : 47.190.493 d'habitants (2011), 5e pays le plus peuplé de l'Union européenne. La Capitale Madrid compte 3,265 millions d'habitants (2011). Notation : Standard and Poor's, Moody's Investors Service et Fitch Ratings, les trois grandes agences d'évaluation financière, ont dégradé à plusieurs reprises, ces dernières années, la note souveraine de l'Espagne, en raison principalement des déficits colossaux des régions. Le Fonds monétaire international (FMI) est prêt à apporter son aide pour assurer le suivi de l'assistance financière de la zone euro à l'Espagne, a déclaré samedi sa directrice générale en précisant que l'aide envisagée semble conséquente. «Le FMI se tient prêt, à l'invitation des membres de l'Eurogroupe, à soutenir la mise en œuvre et la surveillance de l'assistance financière via un suivi régulier», a déclaré Christine Lagarde dans un communiqué. Elle a ajouté que le plan d'aide de la zone euro, d'un montant maximal de 100 milliards d'euros, était cohérent avec l'estimation du FMI des besoins de fonds propres des banques espagnoles et qu'il devrait donner «l'assurance que les besoins de financement du système bancaire espagnol seront pleinement couverts». L'Espagne a besoin d'injecter au moins 40 milliards d'euros de capital supplémentaire dans plusieurs de ses banques pour leur permettre de résister à un environnement économique difficile, selon les estimations du FMI. La crise en Espagne en dix chiffres L'Espagne, l'un des 17 Etats membres de la zone euro, est fortement touchée par la crise. Les ministres des Finances de la zone euro envisagent un plan de sauvetage pour les banques espagnoles pouvant aller jusqu'à 100 milliards d'euros, a confié samedi une source gouvernementale européenne. La zone euro s'apprête à demander en échange au gouvernement espagnol «d'assainir le secteur financier». Date d'entrée dans la zone euro : l'Espagne est l'un des premiers pays de l'Union économique et monétaire (UEM), qui a vu le jour en 1999 même si les euros n'ont commencé à circuler que le 1er janvier 2002. PIB : 1.073 milliard d'euros en 2011 (Eurostat). Croissance: 0,7% en 2011, -1,8% prévu en 2012 et -0,3% en 2013 selon la Commission européenne. Dette publique : 734,961 milliards d'euros, soit 68,5% du PIB en 2011 contre seulement 40,2% fin 2008 (Eurostat). Prévision de 80,9% en 2012 puis 87% en 2013. Dette privée : en 2010, la dette brute des foyers espagnols était équivalente à 90% du PIB et celle des entreprises à 205% (FMI). Déficit public : 8,9% du PIB en 2011, beaucoup plus que les 6% promis à Bruxelles, selon le gouvernement. La Commission européenne table sur 6,4% en 2012 et 6,3% en 2013, mais Madrid s'est engagé à atteindre 5,3% en 2012 puis 3% en 2013. Chômage : Taux le plus élevé des pays de l'OCDE avec 24,3% à fin avril (Eurostat). Prévisions de 24,4% pour 2012 et 25,1% en 2013 (Commission européenne), le gouvernement table lui sur 24,3% en 2012 et 24,2% en 2013. Inflation : 3,1% en 2011, 1,9% en 2012 et 1,1% en 2013 (Commission européenne). Salaire moyen mensuel : 1.632,65 euros au 4e trimestre 2011 (Institut national de la stastistique). Le salaire minimum est de 641,4 euros mensuel (loi de finance 2011). Population : 47.190.493 d'habitants (2011), 5e pays le plus peuplé de l'Union européenne. La Capitale Madrid compte 3,265 millions d'habitants (2011). Notation : Standard and Poor's, Moody's Investors Service et Fitch Ratings, les trois grandes agences d'évaluation financière, ont dégradé à plusieurs reprises, ces dernières années, la note souveraine de l'Espagne, en raison principalement des déficits colossaux des régions.