Le pr�sident du Syndicat national alg�rien des psychologues (Snapsy), Khaled Keddad, a �t� suspendu hier par le ministre de la Sant�, avons-nous appris aupr�s du Dr Merabet, porte-parole de l�Intersyndicale des professionnels de la sant�, compos�e du Syndicat national des praticiens sp�cialistes de sant� publique (SNPSSP), du Syndicat national des praticiens de sant� publique (SNPSP), du Syndicat national alg�rien des psychologues (Snapsy) et du Syndicat national des professeurs d�enseignement param�dical (SNPEPM). M. Keddad a �t� inform� par le directeur de la sant� de la wilaya d�Alger de sa suspension alors qu�il se rendait � son poste de travail. Le motif invoqu� �abandon de poste durant les p�riodes de sit-in et de gr�ve�. Pour notre interlocuteur, �les syndicalistes de la sant� subissent un harc�lement sans pr�c�dent de la part du ministre Ould Abbas�. Selon lui, �les �v�nements se sont pr�cipit�s car nous avons os� d�noncer les p�nuries de m�dicaments et de consommables dans les h�pitaux et la situation catastrophique qui p�nalisent des milliers de malades � travers tout le pays�. Il consid�re la d�cision de suspension du Dr Keddad comme une ligne rouge que vient de franchir le ministre, s�agissant des libert�s collectives et l�activit� syndicale. �Il estime que �cette injustice qui s�abat sur les syndicalistes interpelle toutes les forces vives du pays et que ces pratiques risquent d�atteindre toutes les autres libert�s �. De son c�t�, le Pr Nacer Djidjeli, pr�sident du syndicat du Snechu, dans un communiqu� qui nous est parvenu, rappelle la tenue d�une assembl�e g�n�rale le mercredi au CHU Mustapha, � l�instar des autres facult�s en sciences m�dicales du pays en soulignant que �l�ordre du jour �tait r�serv� exclusivement aux conditions de travail dans nos h�pitaux et aux p�nuries cycliques de m�dicaments et de consommables que nous subissons depuis plusieurs ann�es�. Il ajoute que �aux t�moignages accablants de nos coll�gues toutes sp�cialit�s confondues quant � la gravit� de la situation, le ministre de la Sant�, par le bais de son directeur de la pharmacie pr�sent � cette r�union, dans un exercice de langue de bois, a pers�v�r� dans son attitude de d�ni total et n�a daign� parler que de petits dysfonctionnements rejetant toute id�e de p�nurie !�Le communiqu� poursuit que �l�absence de cortico�des, de vaccins, d�IDR � la tuberculose, de vaccins antirabiques, de vaccins antiscorpioniques, d��lectrolytes, d�antituberculeux, d�anti-r�troviraux, d�antimitotiques, d�analg�siques morphiniques pour ne citer que ces produits essentiels, ne serait qu�une pure invention� et de conclure : �Nous tenons � d�noncer avec la plus extr�me vigueur ce d�ni de v�rit� et nous continuerons dans l�int�r�t de nos malades � tout faire pour mettre tout un chacun devant ses responsabilit�s.�