Ce week-end, Liu Yang est devenue la première Chinoise à aller dans l'espace, 49 ans après Valentina Terechvoka, la toute première femme spationaute de l'histoire. L'occasion de revenir sur ces personnages féminins qui ont marqué le domaine du spatial. Ce week-end, Liu Yang est devenue la première Chinoise à aller dans l'espace, 49 ans après Valentina Terechvoka, la toute première femme spationaute de l'histoire. L'occasion de revenir sur ces personnages féminins qui ont marqué le domaine du spatial. Elle a 33 ans et est entrée dans l'Histoire du spatial chinois. Samedi, la pilote de chasse Liu Yang s'est en effet envolée vers l'espace en compagnie de deux compatriotes masculins à bord du vaisseau Shenzhou IX. Un évènement de taille puisque avant elle, jamais aucune Chinoise n'avait fait un tel voyage alors que le premier vol habité chinois a eu lieu en 2003. Liu Yang rejoint ainsi la liste des femmes spationautes que les autres pays ont déjà bien fourni au cours des cinquante dernières années. En effet, c'est le 16 juin 1963 qu'une femme s'est pour la toute première fois envolée vers l'espace. Il s'agit de la Soviétique Valentina Terechkova, à l'époque âgée de 26 ans et qui a décollé à bord du vaisseau Vostok 6. Surnommée "la mouette", la première femme cosmonaute de l'histoire a réalisé entre le 16 et le 19 juin pas moins de 48 orbites autour de la Terre pour une durée de 70 heures et 41 minutes. Un voyage qu'elle a effectué seule à bord du vaisseau. Aujourd'hui, Valentina Terechkova reste ainsi dans l'histoire pas seulement comme la première femme à être allée dans l'espace mais aussi comme la seule et unique à avoir voyagé en solitaire puisque aucune spationaute féminine n'a depuis tenté le périple. Elle reste en outre la plus jeune cosmonaute de l'histoire. Malgré cet exploit, il a fallu attendre pas moins de 19 ans pour qu'une autre Soviétique, Svetlana Savitskaya, ne s'envole pour l'espace en août 1982. Un an plus tard, ce fut ensuite au tour des Américains de se lancer : le 18 juin 1983, Sally Ride, choisie parmi plus de 8.900 candidats, devient la première Américaine astronaute en décollant à bord de la navette Challenger accompagnée de 5 coéquipiers. Mais les Soviétiques poursuivent leur conquête de l'espace en entendant bien conserver leur longueur d'avance. En juillet 1984, Svetlana Savitskaya repart une nouvelle fois dans l'espace pour marquer à nouveau l'histoire : elle devient la première femme à effectuer une sortie extravéhiculaire avec quatre autres membres. Une sortie qui va durer trois heures et 35 minutes. Une femme devient pilote de navette Dès lors, les femmes sont de plus en plus nombreuses dans les programmes de formation d'astronautes de la Nasa et continuent de s'illustrer dans la conquête spatiale. En 1994, la première Japonaise spationaute Chiaki Mukai prend place dans la navette Columbia. En 1995, Eileen Collins, ex-pilote de chasse, devient la première femme à piloter une navette spatiale, en l'occurence Discovery, lors de la mission STS-63 qui inclut un rendez-vous avec la station spatiale Mir. Loin de s'arrêter là, dès 1997, elle prend le commandement d'une mission de la navette Columbia qui vise à déployer le télescope spatial à rayons X Chandra. Une mission compromise par une panne et une fuite qui lui vaudra d'ailleurs le surnom d'"Eileen, le roc", faisant référence au sang-froid dont elle a fait preuve malgré les difficultés. Entre-temps, les Français ne résistent pas non plus à l'appel de l'espace et envoie en 1996, la toute première femme spationaute, Claudie Haigneré alors âgée de 39 ans. Cette médecin de formation, passe seize jours à bord du vaisseau Soyouz et de la station Mir dans le cadre de la mission franco-russe baptisée Cassiopée. En 2001, elle retourne une nouvelle fois dans l'espace pour devenir cette fois-ci la première spationaute française à habiter la Station spatiale internationale (ISS). Endroit qui sera d'ailleurs l'objet d'autres records, ceux de l'Américaine d'origine indienne Sunita Williams. Trois records pour la gent féminine Sélectionnée pour faire partie de l'expédition 14 de l'ISS, elle a établi à elle seule trois records : celui du plus long séjour passé dans l'espace (195 jours entre décembre 2006 et juin 2007), celui du plus grand nombre de sorties dans l'espace (4) et celui du temps le plus long passé en sortie dans l'espace (29 heures et 17 minutes). Des performances qui restent encore aujourd'hui inégalées. Quelques années, c'est un autre évènement qui a lieu : en 2010, durant la mission STS-131, la navette Discovery emporte à son bord quatre hommes et trois femmes. La Japonaise Naoko Yamazaki et les Américaines Stephanie Wilson et Dorothy Mectcalf-Lindenburger rejoignent l'Américaine Tracy Caldwell Dyson déjà à bord de l'ISS, ce qui amène à quatre le nombre de femmes durant cette opération. AAujourd'hui, la NASA reste l'agence spatiale avec le plus fort taux de spationautes féminines. L'agence spatiale européenne (ESA) ne compte elle qu'une seule femme parmi ses 14 spationautes, Samantha Cristoforetti d'origine italienne, âgée de 35 ans et recrutée en 2009. Cette année, c'était donc au tour de la Chine de franchir le pas en donnant la possibilité à Liu Yang de devenir la 56e femme spationaute. Mais alors que l'exploration spatiale voit de plus en plus loin, une chose est sûre : les femmes n'ont pas fini de s'illustrer dans le domaine du spatial. Elle a 33 ans et est entrée dans l'Histoire du spatial chinois. Samedi, la pilote de chasse Liu Yang s'est en effet envolée vers l'espace en compagnie de deux compatriotes masculins à bord du vaisseau Shenzhou IX. Un évènement de taille puisque avant elle, jamais aucune Chinoise n'avait fait un tel voyage alors que le premier vol habité chinois a eu lieu en 2003. Liu Yang rejoint ainsi la liste des femmes spationautes que les autres pays ont déjà bien fourni au cours des cinquante dernières années. En effet, c'est le 16 juin 1963 qu'une femme s'est pour la toute première fois envolée vers l'espace. Il s'agit de la Soviétique Valentina Terechkova, à l'époque âgée de 26 ans et qui a décollé à bord du vaisseau Vostok 6. Surnommée "la mouette", la première femme cosmonaute de l'histoire a réalisé entre le 16 et le 19 juin pas moins de 48 orbites autour de la Terre pour une durée de 70 heures et 41 minutes. Un voyage qu'elle a effectué seule à bord du vaisseau. Aujourd'hui, Valentina Terechkova reste ainsi dans l'histoire pas seulement comme la première femme à être allée dans l'espace mais aussi comme la seule et unique à avoir voyagé en solitaire puisque aucune spationaute féminine n'a depuis tenté le périple. Elle reste en outre la plus jeune cosmonaute de l'histoire. Malgré cet exploit, il a fallu attendre pas moins de 19 ans pour qu'une autre Soviétique, Svetlana Savitskaya, ne s'envole pour l'espace en août 1982. Un an plus tard, ce fut ensuite au tour des Américains de se lancer : le 18 juin 1983, Sally Ride, choisie parmi plus de 8.900 candidats, devient la première Américaine astronaute en décollant à bord de la navette Challenger accompagnée de 5 coéquipiers. Mais les Soviétiques poursuivent leur conquête de l'espace en entendant bien conserver leur longueur d'avance. En juillet 1984, Svetlana Savitskaya repart une nouvelle fois dans l'espace pour marquer à nouveau l'histoire : elle devient la première femme à effectuer une sortie extravéhiculaire avec quatre autres membres. Une sortie qui va durer trois heures et 35 minutes. Une femme devient pilote de navette Dès lors, les femmes sont de plus en plus nombreuses dans les programmes de formation d'astronautes de la Nasa et continuent de s'illustrer dans la conquête spatiale. En 1994, la première Japonaise spationaute Chiaki Mukai prend place dans la navette Columbia. En 1995, Eileen Collins, ex-pilote de chasse, devient la première femme à piloter une navette spatiale, en l'occurence Discovery, lors de la mission STS-63 qui inclut un rendez-vous avec la station spatiale Mir. Loin de s'arrêter là, dès 1997, elle prend le commandement d'une mission de la navette Columbia qui vise à déployer le télescope spatial à rayons X Chandra. Une mission compromise par une panne et une fuite qui lui vaudra d'ailleurs le surnom d'"Eileen, le roc", faisant référence au sang-froid dont elle a fait preuve malgré les difficultés. Entre-temps, les Français ne résistent pas non plus à l'appel de l'espace et envoie en 1996, la toute première femme spationaute, Claudie Haigneré alors âgée de 39 ans. Cette médecin de formation, passe seize jours à bord du vaisseau Soyouz et de la station Mir dans le cadre de la mission franco-russe baptisée Cassiopée. En 2001, elle retourne une nouvelle fois dans l'espace pour devenir cette fois-ci la première spationaute française à habiter la Station spatiale internationale (ISS). Endroit qui sera d'ailleurs l'objet d'autres records, ceux de l'Américaine d'origine indienne Sunita Williams. Trois records pour la gent féminine Sélectionnée pour faire partie de l'expédition 14 de l'ISS, elle a établi à elle seule trois records : celui du plus long séjour passé dans l'espace (195 jours entre décembre 2006 et juin 2007), celui du plus grand nombre de sorties dans l'espace (4) et celui du temps le plus long passé en sortie dans l'espace (29 heures et 17 minutes). Des performances qui restent encore aujourd'hui inégalées. Quelques années, c'est un autre évènement qui a lieu : en 2010, durant la mission STS-131, la navette Discovery emporte à son bord quatre hommes et trois femmes. La Japonaise Naoko Yamazaki et les Américaines Stephanie Wilson et Dorothy Mectcalf-Lindenburger rejoignent l'Américaine Tracy Caldwell Dyson déjà à bord de l'ISS, ce qui amène à quatre le nombre de femmes durant cette opération. AAujourd'hui, la NASA reste l'agence spatiale avec le plus fort taux de spationautes féminines. L'agence spatiale européenne (ESA) ne compte elle qu'une seule femme parmi ses 14 spationautes, Samantha Cristoforetti d'origine italienne, âgée de 35 ans et recrutée en 2009. Cette année, c'était donc au tour de la Chine de franchir le pas en donnant la possibilité à Liu Yang de devenir la 56e femme spationaute. Mais alors que l'exploration spatiale voit de plus en plus loin, une chose est sûre : les femmes n'ont pas fini de s'illustrer dans le domaine du spatial.