Une centaine de pays occidentaux et arabes, réunis à la conférence des Amis du peuple syrien à Paris, ont cherché hier à faire pression sur Damas et Moscou pour un départ de Bachar Al-Assad dans un énième effort diplomatique aux effets incertains. Une centaine de pays occidentaux et arabes, réunis à la conférence des Amis du peuple syrien à Paris, ont cherché hier à faire pression sur Damas et Moscou pour un départ de Bachar Al-Assad dans un énième effort diplomatique aux effets incertains. L'objectif affiché de cette troisième conférence des Amis du peuple syrien, qui a été ouverte par le président français François Hollande, est de montrer une forte mobilisation internationale en faveur d'une transition politique prévoyant la mise à l'écart du président syrien. Mais les participants se réunissent sur fond de profondes divisions, d'une part, entre membres permanents du Conseil de sécurité de l'Onu, la Russie et la Chine qui boycottent à nouveau ce forum refusant un départ forcé de Bachar Al-Assad, et d'autre part entre les différents courants de l'opposition qui n'arrivent pas à s'unifier. Les Etats-Unis, la plupart des pays européens, rapporte Le Monde, des Etats de la Ligue arabe, dont le Qatar ou l'Arabie saoudite, représentés pour la plupart par leur ministre des affaires étrangères, ont assisté à cette conférence, aux côtés de plus d'une centaine de membres de l'opposition et de la société civile syrienne. Pour débloquer la situation, les Occidentaux continuent de tabler sur un changement de position de la Russie, alliée de longue date du régime syrien. Mais jusqu'à présent, les efforts diplomatiques n'ont pas payé tandis que le bilan de la répression et des combats ne cesse de s'accroître. Ban Ki-moon devait présenter, hier, devant le Conseil de sécurité ses propositions concernant le sort de la Mission de supervision des Nations unies en Syrie (Misnus), qui devait se charger principalement de vérifier le respect du cessez-le-feu. Le Conseil de sécurité, divisé sur la question de la résolution de la crise syrienne, doit prendre une décision sur l'avenir de la Misnus, forte de 300 personnes, avant le 20 juillet, date d'expiration du mandat. Le secrétaire général de l'Onu devrait demander au Conseil de sécurité de ne pas modifier la mission des observateurs en Syrie mais proposer d'en réduire temporairement le nombre, ont indiqué jeudi des diplomates. La Russie et la Chine souhaitent que la mission de l'Onu reste en place alors que les Etats-Unis et les membres européens du Conseil de sécurité doutent de l'intérêt de garder des observateurs en Syrie, alors qu'il n'y a aucun cessez-le-feu. Le Conseil devrait discuter de ce sujet mercredi prochain et le vote devrait intervenir mercredi 18 juillet. L'objectif affiché de cette troisième conférence des Amis du peuple syrien, qui a été ouverte par le président français François Hollande, est de montrer une forte mobilisation internationale en faveur d'une transition politique prévoyant la mise à l'écart du président syrien. Mais les participants se réunissent sur fond de profondes divisions, d'une part, entre membres permanents du Conseil de sécurité de l'Onu, la Russie et la Chine qui boycottent à nouveau ce forum refusant un départ forcé de Bachar Al-Assad, et d'autre part entre les différents courants de l'opposition qui n'arrivent pas à s'unifier. Les Etats-Unis, la plupart des pays européens, rapporte Le Monde, des Etats de la Ligue arabe, dont le Qatar ou l'Arabie saoudite, représentés pour la plupart par leur ministre des affaires étrangères, ont assisté à cette conférence, aux côtés de plus d'une centaine de membres de l'opposition et de la société civile syrienne. Pour débloquer la situation, les Occidentaux continuent de tabler sur un changement de position de la Russie, alliée de longue date du régime syrien. Mais jusqu'à présent, les efforts diplomatiques n'ont pas payé tandis que le bilan de la répression et des combats ne cesse de s'accroître. Ban Ki-moon devait présenter, hier, devant le Conseil de sécurité ses propositions concernant le sort de la Mission de supervision des Nations unies en Syrie (Misnus), qui devait se charger principalement de vérifier le respect du cessez-le-feu. Le Conseil de sécurité, divisé sur la question de la résolution de la crise syrienne, doit prendre une décision sur l'avenir de la Misnus, forte de 300 personnes, avant le 20 juillet, date d'expiration du mandat. Le secrétaire général de l'Onu devrait demander au Conseil de sécurité de ne pas modifier la mission des observateurs en Syrie mais proposer d'en réduire temporairement le nombre, ont indiqué jeudi des diplomates. La Russie et la Chine souhaitent que la mission de l'Onu reste en place alors que les Etats-Unis et les membres européens du Conseil de sécurité doutent de l'intérêt de garder des observateurs en Syrie, alors qu'il n'y a aucun cessez-le-feu. Le Conseil devrait discuter de ce sujet mercredi prochain et le vote devrait intervenir mercredi 18 juillet.