La voiture algérienne, ou plutôt made in Algeria, tarde à voir le jour. Le projet est encore au stade des annonces et des promesses, alors qu'il était lancé dès les premières années de l'indépendance. Aujourd'hui, les responsables affirment qu'il sera bientôt concrétisé, sans toutefois donner d'échéance exacte car tout dépend de la position du partenaire français Renault. "Aujourd'hui, je peux confirmer que toutes les conditions sont réunies ou en cours de mise en œuvre pour lancer une construction d'automobiles en Algérie. La fin de l'année 2012 constituera, nous l'espérons, la date de démarrage effectif du développement de l'industrie automobile en Algérie", a déclaré, hier à l'APS, le ministre de l'Industrie, de la PME et de la Promotion de l'investissement, Mohamed Benmeradi. Encore un souhait ! Les négociations avec le constructeur français butent notamment sur le lieu de l'implantation de l'usine. Le site de Bellara à Jijel proposé par le ministère de tutelle, au début de l'année en cours, n'a pas plu à Renault et les discussions entre les deux parties se sont ensuite estompées. Ces derniers jours, les choses semblent avancer avec notamment la proposition du ministère de l'Industrie et de la PME des sites à Oran ou à Mostaganem pour la réalisation de l'usine. Des délégations françaises se sont rendues à maintes reprises à Alger dans l'objectif de relancer le projet. La visite à Alger du ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, prévue les 15 et 16 juillet en cours à Alger, pourrait trouver une issue aux obstacles qui ont empêché la concrétisation du projet. La construction de voitures en Algérie est devenue, selon M.Benmeradi, une nécessité, d'où les facilités qui ne cessent d'être accordées à Renault à cet effet. «Il devient nécessaire et urgent de satisfaire le marché local par une production nationale qui pourrait permettre un début de réduction de la facture des importations et la création de 15.000 à 20.000 emplois en amont et en aval du projet véhicules particuliers", a-t-il affirmé. L'Algérie importe annuellement plus de 400.000 véhicules , d'un coût global supérieur à 4 milliards de dollars, sans qu'il y ait aucune contrepartie ou impact économique au niveau local, a-t-il déploré. La voiture «algérienne» est devenue un rêve qui n'a que trop duré. La «saga» avait commencé dans les années 1960. Cinquante ans plus tard, on est toujours au stade du discours et de l'attente. Les personnes âgées se souviennent de cette soirée de 1963 où le journal télévisé avait montré un sympathique jeune Algérien présentant au premier président de la République, le prototype de la première voiture algérienne, la Mina 4. Un projet vite tombé à l'eau. Puis vint la fameuse Fatia, qui allait être fabriquée par le constructeur italien Fiat, à Tiaret dans les années 1970 à qui le même sort a été réservé. Le feuilleton est devenu trop long. Une voiture fabriquée en Algérie constitue aujourd'hui un chagrin qui chatouille notre ego. Surtout que le Maroc voisin a déjà entamé la fabrication de voitures sur son territoire en partenariat avec le même constructeur français. 2012 marquera-t-elle le début de la belle aventure tant attendue ? La voiture algérienne, ou plutôt made in Algeria, tarde à voir le jour. Le projet est encore au stade des annonces et des promesses, alors qu'il était lancé dès les premières années de l'indépendance. Aujourd'hui, les responsables affirment qu'il sera bientôt concrétisé, sans toutefois donner d'échéance exacte car tout dépend de la position du partenaire français Renault. "Aujourd'hui, je peux confirmer que toutes les conditions sont réunies ou en cours de mise en œuvre pour lancer une construction d'automobiles en Algérie. La fin de l'année 2012 constituera, nous l'espérons, la date de démarrage effectif du développement de l'industrie automobile en Algérie", a déclaré, hier à l'APS, le ministre de l'Industrie, de la PME et de la Promotion de l'investissement, Mohamed Benmeradi. Encore un souhait ! Les négociations avec le constructeur français butent notamment sur le lieu de l'implantation de l'usine. Le site de Bellara à Jijel proposé par le ministère de tutelle, au début de l'année en cours, n'a pas plu à Renault et les discussions entre les deux parties se sont ensuite estompées. Ces derniers jours, les choses semblent avancer avec notamment la proposition du ministère de l'Industrie et de la PME des sites à Oran ou à Mostaganem pour la réalisation de l'usine. Des délégations françaises se sont rendues à maintes reprises à Alger dans l'objectif de relancer le projet. La visite à Alger du ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, prévue les 15 et 16 juillet en cours à Alger, pourrait trouver une issue aux obstacles qui ont empêché la concrétisation du projet. La construction de voitures en Algérie est devenue, selon M.Benmeradi, une nécessité, d'où les facilités qui ne cessent d'être accordées à Renault à cet effet. «Il devient nécessaire et urgent de satisfaire le marché local par une production nationale qui pourrait permettre un début de réduction de la facture des importations et la création de 15.000 à 20.000 emplois en amont et en aval du projet véhicules particuliers", a-t-il affirmé. L'Algérie importe annuellement plus de 400.000 véhicules , d'un coût global supérieur à 4 milliards de dollars, sans qu'il y ait aucune contrepartie ou impact économique au niveau local, a-t-il déploré. La voiture «algérienne» est devenue un rêve qui n'a que trop duré. La «saga» avait commencé dans les années 1960. Cinquante ans plus tard, on est toujours au stade du discours et de l'attente. Les personnes âgées se souviennent de cette soirée de 1963 où le journal télévisé avait montré un sympathique jeune Algérien présentant au premier président de la République, le prototype de la première voiture algérienne, la Mina 4. Un projet vite tombé à l'eau. Puis vint la fameuse Fatia, qui allait être fabriquée par le constructeur italien Fiat, à Tiaret dans les années 1970 à qui le même sort a été réservé. Le feuilleton est devenu trop long. Une voiture fabriquée en Algérie constitue aujourd'hui un chagrin qui chatouille notre ego. Surtout que le Maroc voisin a déjà entamé la fabrication de voitures sur son territoire en partenariat avec le même constructeur français. 2012 marquera-t-elle le début de la belle aventure tant attendue ?